Pages Dictionnaire d'Ergué

Barz Kerdevot  : les principaux écrits recensés

 

Barz Kerdevot ou « Le barde de Kerdevot » est un pseudonyme construit sur le type répandu dans la littérature des milieux catholiques-et-bretons de la fin du 19ème siècle.

Ainsi « Barz  I. V. Gwiodet » (Abbé Rolland), « Barz I.V. Remungol »  (J.P.M. Le Scour), « Barz Mene Arre » (Corentin Toscer), « Barz Mene Hom » (Olivier Souvestre), « Barz Tregourez » (Abbé Stanguennec), « Barz Sant Tugen » (Abbé Guéguen), etc .

 

1. Une de ses premières manifestations connues de Barz Kerdevot a lieu à la suite de l’expulsion des Jésuites de leur résidence de Saint-Joseph à Quimper (actuel évêché) le 30 juin 1880, en application  d’un Décret pris le 29 mars précédent par le Gouvernement.

A cette occasion, selon le Père Le Jollec, jésuite, dans Un siècle de vie cachée et de labeur fécond e Breiz-Izel, page 203 : « les bardes bretons composent force complaintes. Dans une gwers de cinquante et une strophes, avec simplicité et onction, Michel Queinnec, le pieux portier du séminaire, raconte l’évènement dans les moindres détails. En trente-cinq strophes, sur un ton plus relevé, Barz Kerdevot (Caugant) célèbre les victimes et leurs défenseurs. Chantées sur les places comme dans les veillées, ces gwerzioù entretenaient le souvenir des expulsés, flétrissaient les persécuteurs et leurs procédés indignes ».

Il est sans doute l’auteur d’autres « gwerzioù ».

 

2. On découvre ensuite dans Feiz ha Breiz, au cours des  années 1880 et 1881, des poèmes ou cantiques signés « C. Barz Kerdevot ». Daniel Bernard a établi une liste de ces écrits (Voir ADF 110 J 117 - Fonds Daniel Bernard).

 

3. Puis il écrit dans « AR WIRIONEZ »(ADF 4 Mi 47 – 4)

 

4. On le retrouve enfin en 1886-1887 dans Le Courrier du Finistère

etc.

 

Barz Kerdevot dans le dictionnaire d'Ergué

 

 

Imprimer