Un dommage de guerre
La mort d'un jeune réfugié lorientais fin juin 1944


Le dimanche 25 juin 1944, c’était le pardon des chevaux à Kerdévot. Le recteur porte cette information dans son registre-journal : « Ce même jour, un jeune réfugié de Lorient, Jacques Le Mouël a été affreusement blessé par une grenade au Rouillen à quelques mètres plus bas que la maison André sur la route de Squividan. Diverses versions : il s'amusait avec cette grenade avec d'autres compagnons comme avec une balle ; il a voulu éviter que de jeunes enfants la touchent ? En fait, il a eu la main emportée, les poumons perforés ; transporté à l'hôpital, on lui a amputé la main sans l'endormir ; il est  mort le lundi à 13 heures et a été enterré le surlendemain ». Aucun journal ne fait état de cet accident. Seul, le Progrès du Finistère du samedi 1er juillet 1944 annonce, dans sa chronique quimpéroise de l’état-civil, le décès de « Jacques Le Mouel, célibataire, 19 ans, comptable, 3 rue de l’Hospice ». Sans plus. Et cependant, en 1954, une décision ministérielle vaudra à Jacques Le Mouël d’être reconnu « Mort pour la France » et son nom figurera sur le Monument aux morts de la commune.
 
 
◙ Ce que donne le procès-verbal de la gendarmerie.
 
Les trois gendarmes Kernoa, Guillaume et Brenner sont chargés de l’enquête. Ils se rendent sur les lieux le dimanche même, « informés qu’un accident venait de se produire vieille route de Lestonan en Ergué-Gabéric, et que plusieurs personnes avaient été blessées par l’éclatement d’un enfin explosif » (ADF. 200W77). Quand ils arrivent, la Feld-gendarmerie de Quimper est déjà sur place, qui « nous dit qu’un engin explosif, vraisemblablement une grenade, qui était placée dans un des trous creusés sur la route, et destinés à la pose des mines, avait explosé, et que plusieurs personnes étaient blessées ». Puis « le docteur Quéméré de Quimper, présent, nous déclare que deux jeunes gens, dont l’état de l’un était très grave venaient d’être transportés à l’hôpital de Quimper, et que deux enfants avaient été conduits à la clinique du Docteur Pilven à Quimper ». 
 
Les gendarmes se rendent alors à l’hôpital, où ils peuvent entendre à 21 heures l'un des deux jeunes gens blessés, Gilbert Guinet. Ils reprennent leur enquête le surlendemain, 27 juin, pour interroger les 5 autres témoins qui faisaient partie du groupe, et également deux promeneurs qui se trouvaient sur les lieux au moment de l’accident. Sept jeunes s’en allaient à la « piscine » à St-Denis, en cette fin d’après-midi de dimanche… 
▪ Gilbert GUINET, né à Ergué-Gabéric le 5 mai 1926, habite Cité Lebon à Ergué-Armel.
▪ Jacques LE MOUËL, né le 24 juillet 1924 à Lorient, comptable à la Compagnie Lebon, demeurant au Bourg d’Ergué-Gabéric. Il est donc à un mois de ses 20 ans.
▪ Félix HEIMOT, né le 11 janvier 1925 à Ergué-Armel, mécanographe à la Compagnie Lebon et demeurant Cité Lebon à Ergué-Armel.
▪ Henri THEPOT, né le 27 décembre 1926 à Quimper, menuisier, demeurant 26 route de Coray à Ergué-Armel.
▪ Pierre KERMAIDIC, né le 29 juin 1926 à St-Renan (Finistère), mécanicien, demeurant 72 route de Rosporden en Ergué-Armel.
▪ Michel MORVAN,  né le 23 juillet 1925, à Ergué-Armel, plombier, demeurant 52 route de Rosporden à Ergué-Armel.
▪ et Jean LAVANANT, né le 3 octobre 1926 à Ergué-Armel, apprenti ajusteur demeurant Cité du Gaz à Quimper.
 
Chacun des six jeunes interrogés déclare avoir eu le même emploi du temps ce dimanche :  
« Aujourd’hui, 25 courant, j’ai assuré la garde du câble souterrain Quimper-Nantes, de 12 h à 18 h. J’ai quitté mon poste à la fin de mon service et me dirigeais vers Saint-Denis, avec l’intention de m’y baigner. » « J’ai assuré le service de garde aux fils téléphoniques à Ergué-Armel, de 12 h à 18 h. Mon service terminé, je me suis dirigé, en compagnie de plusieurs camarades, dont Le Mouël Jacques et Guinet Gilbert, dans la direction de St-Denis. Nous avions l’intention de nous rendre à la piscine »
Après avoir franchi le passage à niveau de l’Eau Blanche, ils ont traversé la route de Coray et se sont engagés sur la « vieille route de Lestonan » en deux groupes distants d’une dizaine de mètres. Morvan raconte : « A environ 100 mètres de la route de Coray, à l’endroit où la route est minée, j’ai vu un emplacement de mine, dont le couvercle était enlevé et déposé à proximité. Par curiosité, j’ai regardé dans cet endroit, et j’ai vu un engin de couleur marron et de forme ovale. Je l’ai pris, et après l’avoir examiné, je l’ai passé à d’autres camarades. Ceux-ci, après l’avoir regardé, me l’ont remis. Mon camarade Le Mouël Jacques, qui se trouvait à 5 ou 6 mètres de moi, m’a dit de lui passer cet engin pour le remettre à l’endroit où je l’avais pris. J’ai roulé cet engin sur la route, et Le Mouël s’en est saisi ». 
Les témoignages concordent ; la plupart disent avoir vu une des caissettes ouverte, couvercle posé à son côté : « à l’endroit où des trous ont été creusés par les troupes d’occupation pour la pose de mines, nous avons aperçu dans l’un de ces trous, dont le couvercle en bois était enlevé, un engin explosif, paraissant être une grenade ou un détonateur. Mon camarade Morvan s’en est saisi, à l’effet de l’examiner, par curiosité ». Et la grenade a passé entre plusieurs mains, pour revenir dans celles de Morvan qui « l’a jetée sur la route ». « C’est à ce moment que Le Mouël Jacques s’en est saisi, avec l’intention de la jeter dans le bois à proximité. Il l’avait depuis quelques secondes dans la main, lorsqu’elle fit explosion », déclare Guinet. Celui-ci poursuit : « Mon camarade a été blessé grièvement. Sa main a été arrachée ; il a en outre des éclats dans tout le corps et a été transporté à l’hôpital aussitôt. J’ai reçu des éclats dans la jambe gauche. Néanmoins, j’ai réussi à regagner mon domicile. »
Helmot : « Après l’explosion, il s’est dégagé une fumée opaque, et cette fumée dissipée, j’ai aperçu mon camarade Le Mouël couché dans le fossé droit, en direction de la papeterie. Je me suis empressé d’accourir, pour voir ce qu’il avait, et j’ai constaté que son poignet droit était arraché, et qu’il avait été atteint par plusieurs éclats sur tout le corps. Mon camarade Guinet a également été blessé à la jambe ». « Affolés par ce bruit », Kermaïdic, Thépot et Morvan, se sont « sauvés en courant vers l’Eau blanche ». Lavanant et Helmot sont restés sur place. Lavanant : « Quand j’ai entendu la détonation, je me suis retourné et j’ai vu Le Mouël couché dans le fossé. Il avait le poignet droit arraché et un morceau de l’oreille droite enlevé. Tous les autres camarades, sauf Félix Helmot et moi, se sont sauvés en entendant l’explosion. J’ai ensuite été aidé par un jeune homme qui travaillait dans un champ à proximité, à transporter le blessé jusqu’au débit André, route de Coray, où l’ambulance est venue le prendre quelque temps après ». Au moment où les cinq derniers témoins sont interrogés, ils disent avoir connaissance de la mort de leur camarade Jacques Le Mouël, survenue le lendemain de l’accident à 13 h 30. Les six jeunes gens n’ignorent pas non plus « que deux enfants avaient été également atteints. Ces enfants étaient accompagnés de leurs parents, et nous venions de les croiser un petit moment avant l’explosion » (Lavanant). 
 
Les gendarmes interrogent les parents. D’abord René COURTé, né le 5 septembre 1912 à Douarnenez, chauffeur à la SNCF et demeurant 14 rue de Chateaubriand à Ergué-Armel : « …vers 18 h 45, je me promenais en compagnie de ma femme, ma fille Marie-Renée, âgée de 4 ans ½, et de la famille Mésange, demeurant 9 rue de Chateaubriand à Ergué-Armel. Nous revenions de la piscine de Saint-Denis et rejoignions la route de Coray en passant par le moulin de St-Denis en Kerfeunteun. Arrivés à l’intersection de la vieille route de Lestonan, en Ergué-Gabéric, le chemin que nous empruntions, nous avons croisé un groupe de jeunes gens de cinq ou six, qui descendaient la côte. L’un d’eux tenait un engin à la main, paraissant être une grenade, et a dit qu’il allait la jeter à l’eau. Je leur ai dit qu’il valait mieux laisser cet engin tranquille et qu’il était peut-être dangereux de jouer avec. Nous avons continué notre route, et après avoir parcouru quelques mètres, j’ai entendu derrière nous une forte explosion. Je me suis retourné et j’ai entendu ma petite fille, qui était par la main avec le petit Mésange Gérard, appeler sa mère. Je me suis précipité vers elle, et j’ai constaté qu’elle avait une blessure au-dessus de l’oreille gauche, et que le petit Mésange portait des blessures à la main gauche et aux deux jambes. J’ai aperçu également un jeune homme tomber, mais je ne me suis pas soucié de lui. J’ai pris ma fille dans mes bras et l’ai transportée au Café André, où l’ambulance de Quimper est venue la prendre pour la transporter à la clinique du docteur Pilven. Elle a subi sur le champ l’opération du trépan. Actuellement elle se trouve en traitement dans cet établissement, où le médecin traitant vient de me déclarer qu’il ne peut encore se prononcer sur son état. » La déposition de Madame Robert Mésange, née Paule BABIN, tante du petit garçon blessé, est quasi identique.
 
L’enquête est ainsi conclue : « L’accident, dû à l’explosion d’un engin, soit une grenade ou un détonateur, s’est produit sur la vieille route de Lestonan, à environ 100 mètres de la route de Coray. A cet endroit, il existe sept trous, d’une profondeur de 15 centimètres. L’un des couvercles en bois a été enlevé et posé à proximité. D’après plusieurs personnes, le couvercle a été enlevé depuis plusieurs jours, mais nous n’avons pu savoir par qui ».
 
 
◙ Un dispositif anti-chars autour de Quimper
 
En cette fin juin 1944, les Allemands en occupation à Quimper se préparent à l’arrivée aux portes de la ville des chars alliés, pour l’instant retenus en Normandie. Ils ont déjà pris des mesures de défense telles que, à L’Eau Blanche, le barrage de la route de Rosporden, constitué par des épaulements en béton de chaque côté de la route formant une chicane ; la route était ainsi ramenée à la largeur d’une seule voie, et celle-ci était fermée par des chevaux de frise. Ce dispositif anti-blindés était complété par des mines anti-chars. Cette description nous est fournie par le Lieutenant Nicolas, chef FFI du secteur Est, dans son récit de la libération de Quimper (ADF 208 J 155).
Sur la « vieille route de Lestonan », c’est un dispositif plus simple qui a été installé. Le Lieutenant Nicolas raconte : « Dans toutes les routes autour de Quimper, on a creusé des trous faisant environ 40 cm au carré et autant de profondeur. Ces trous sont garnis d’un coffrage en bois avec tampon en bois pour la fermeture. Ils sont destinés, le moment venu, à recevoir des mines anti-chars ». Il précise que ces trous ont été creusés par des Français réquisitionnés par l’intermédiaire de la mairie et encadrés par l’Organisation Todt ou par des soldats allemands. 
Il raconte ensuite : « Vers le 19 ou le 20 juin […] on m’avait demandé de faire enlever les coffrages que les Allemands avaient fait mettre en place aux entrées Est de la ville au travers des routes […] Ces coffres ou boîtes étaient fermés par de solides tampons de bois situés au niveau de la route et ne gênant pas la circulation. Il suffisait d’enlever les boîtes, et les trous finiraient par se remplir de par la circulation des véhicules ».
Deux volontaires se proposent pour la mission. « Ils partent en début d’après-midi, connaissant bien les coffrages des diverses entrées Est de la ville de Quimper. Marchant en poussant leur vélo, ils allaient atteindre le moulin Saint-Denis sur la route de Coray pour enlever les premiers coffres lorsqu’un ''halt !'' retentissant et très germanique leur fit lever la tête pour voir deux superbes feldgendarmes dissimulés en haut du talus bordant la route. C’est la surprise. Pas question de fuir : les mitraillettes sont braquées sur eux ». Cela s’est probablement  passé à l’endroit même où a eu lieu l’accident qui, quelques jours après, a fait un mort et trois blessés. Les chars alliés n’auront pas à entrer dans Quimper.
 
 
◙ Qui a deposé cette grenade ? 
 
Est-ce par souci réel de la sécurité de la population quimpéroise, en particulier celle des enfants, que, le 17 juin, le Feldkommandant Von Coler avait demandé au préfet d’interdire de toucher aux caisses à mines fixées dans la chaussée des routes (voir ci-dessous la lettre au préfet datée du 17 juin) ? Ces caisses sont pour l’instant vides de tout explosif. Si on les déterre, le risque serait celui lié aux « nids de poule » dans la route. Si on enlève uniquement le couvercle, la caisse, se remplissant peu à peu de détritus et d’eau, deviendra inutilisable dans sa destination. Le Feldkommandant sait très bien que les « terroristes » ont entrepris de visiter ces dispositifs anti-chars pour les neutraliser. C’est pourquoi, dans le même temps, il les fait surveiller par ses gendarmes placés en embuscade.
Qui a bien pu déposer une grenade dans l'une de ces caisses au départ de la « vieille route de Lestonan » ? L’enquête ne le dit pas. Ce peut être quelqu’un, résistant ou pas, qui avait besoin de se débarrasser d’un objet compromettant : il aurait facilement trouvé un endroit plus discret pour le déposer. Soit, mais le fait de placer cette grenade dans cette caisse, un jour où cette route est fréquentée par tous ces promeneurs à pied, peut aussi être une manœuvre délibérée servant à illustrer la mise en garde du Felkommandant aux saboteurs : « Ne touchez pas aux caisses à mines ! ». 
 
Visuel ci-dessous : acte de décès de Jacques Le Mouël

Acte de décès Le Mouel Jacques DSC 1604

 
Notes
1. Nom de l’actuelle « Route du Stangala »
2. En fait, les mines ne sont pas encore déposées dans les caissons qui doivent les recevoir.
3. Ils seront conduits par les deux Allemands, à pied, le vélo à la main, jusqu’à la gendarmerie allemande située face à la gare. Interrogés pendant 2 heures, ils sont soupçonnés d’être des « terroristes ». A force d’astuces, ils arriveront à se faire libérer…
 
 
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Une famille lorientaise réfugiée au Bourg
 
Réfugiés lorientais 1943
Le 16 janvier 1943, le préfet du Finistère est informé qu’un train de réfugiés venant de Lorient arrive en gare de Quimper dans le quart d’heure qui suit. Ils fuient les frappes aériennes qui ont lieu sur cette ville (voir photo ci-contre: Lorientais fuyant les bombardements de 1943, © Ouest France, 07/11/2009.). Le Felkommandant Fischer réagit : tout hébergement de réfugiés doit avoir obtenu son accord préalable. Réponse du préfet le lendemain : « les rares réfugiés qui, à leur arrivée, ne savaient où se rendre, ont été dirigés par mes soins en dehors de la zone côtière, sur les localités de Briec (39 réfugiés) et d’Edern (16 réfugiés) » (ADF 200W16). Les quelques personnes qui arrivent à Ergué-Gabéric ont donc peut-être choisi cette commune. Parmi eux, la famille Le Mouël. 
Le père, Jean-Louis Le Mouël, né en 1881 (61 ans), est un ancien ouvrier de l’arsenal de Lorient. Il habitait au 13, rue de l’assemblée nationale avec son épouse Jeanne Brivoal, 57 ans. Leur logement a été détruit. Ils habitent désormais au Bourg d’Ergué-Gabéric, où les ont accompagnés :
▪ leur fille Jeanne, 32 ans, et le fils de celle-ci, Jean Le Tallec, 8 ans ; elle habitait 12 rue de Liège à Lorient (logement détruit), et était couturière en journée. 
▪ leur deuxième fille, Suzanne, 20 ans, et le mari de celle-ci, Henri Gourlet, né le 24 juillet 1919 (23 ans), ont également abandonné leur maison partiellement endommagée. Ils ont un bébé de quelques semaines. Henri Gourlet travaillait aussi à l’arsenal de Lorient comme mécanicien. 
▪ enfin leur fils Jacques, qui a 19 ans. (ADF 178W4).
Au 23 janvier, la préfecture a recensé dans 146 communes sur les 301 que compte le Finistère, soit un total de 1 973 réfugiés lorientais. La Feldkommandantur insiste pour que ces réfugiés quittent le département pour pouvoir assurer aux troupes d’occupation les cantonnements dont elles ont besoin. Le séjour des Lorientais ne sera autorisé que pour certaines situations précises : « séjour chez des ascendants ou descendants, maladies graves, femmes en couches, vieillards intransportables (des certificats médicaux doivent être joints), travail pour les autorités allemandes (avec certificat de l’unité ou de la firme qui emploie le réfugié) ». (Lettre du préfet aux maires, le 16 mars 1943. ADF 200W17). Effectivement, Henri Gourlet souscrit un engagement au titre du Service du Travail Obligatoire et part en Allemagne le 29 mars 1943. Il travaillera à Stettin (en Pologne actuelle), dans une entreprise allemande de transport (Lehmann-Bauër) comme mécanicien-chauffeur (ADF 178W4). Il sera rapatrié le 18 juin 1945. C’est peut-être ce départ au STO qui aura permis à l’ensemble de la famille Le Mouël de rester à Ergué-Gabéric. En ce qui concerne le jeune Jacques Le Mouël, arrivé à Ergué-Gabéric le 16 janvier 1943, l’allocation due aux réfugiés civils indigents lui est versée à partir de ce jour jusqu’ au 30 avril 1943 (ADF 1W19), ce qui signifierait qu’il a disposé de ressources suffisantes à partir du 1er mai. Ce serait peut-être donc à partir du 1er mai 1943 qu’il aurait bénéficié d’un emploi de comptable à la Compagnie Lebon (ADF 200W77). Il décède le 26 juin 1944 et son corps est inhumé à Ergué-Gabéric.
Jean-Louis Le Mouël et sa femme quitteront Ergué-Gabéric à la fin du mois de juillet 1946, tandis que leur fille Jeanne et le jeune fils de celle-ci y resteront encore jusqu’à la fin mai 1947. Tous les quatre avaient été enregistrés comme domiciliés au Bourg lors du recensement de 1946.
 

Dossier (textes et photos) réalisé par François Ac'h - Keleier 85 - décembre 2014

 

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