Quelven (Alain) 1912 - 1984

 
Il est né le 22 janvier 1912. Il est originaire de Garsalec en Ergué-Gabéric. Il a donc 27 ans quand la guerre éclate et quand, avec son grade de sergent, il rejoint son régiment à Nantes le 25 août 1939.

Il avait déjà travaillé plusieurs années comme comptable aux Papeteries Bolloré et habitait Keranguéo avec son épouse, Jeanne ROLLAND, et leur petite fille qui n’avait que 7 mois.
 
Au terme de la « drôle de guerre », Alain Quelven avait subi l’épisode de la « poche de Dunkerque ». Jeté à la mer, il rejoint très difficilement l’Angleterre pour être ramené immédiatement sur le théâtre des opérations. Fait prisonnier le 17 juin 1940, à Proussy (Calvados). Premier camp à Bad Orb en juillet 1940 et première évasion le 13 mai 1942. Repris après 11 jours et envoyé au trop célèbre camp de Rawa Ruska en Pologne, puis dans celui de Kobjerzyn, près de Cracovie. Deuxième évasion le 8 avril 1944. Repris, il finit par se trouver à Aix-la-Chapelle devant l’avancée alliée. Au terme de deux nouvelles évasions successives, il se retrouve enfin dans les rangs des Alliés le 14 septembre 1944.
 
Il rentre à Ergué-Gabéric en octobre 1944, soit 5 ans et 3 mois après son départ. Il rentrait cependant 8 mois avant la libération générale des prisonniers, après s’être évadé quatre fois.

Alain Quelven a rédigé un récit de cette vie de soldat prisonnier dès son retour, en 1945. Ce récit a été publié par l’hebdomadaire Le Progrès de Cornouaille en avril - mai 1988 sous le titre La Liberté s’appelait Ergué-Gabéric. Ce même récit a été réédité par Arkae en septembre 2005 (Collection « Cahiers d’Arkae »).

Alain Quelven est décédé le 3 avril 1984.
 
 
 

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