1909

(Période allant du 5 juin  au 31décembre1909)
NB : La date indiquée est celle de parution du journal où l’on trouve l’article concerné
 

15 mai 1909, page 4 :

« un vol audacieux » a eu lieu le 10 à 7 heures du matin chez Mr et Mme Bréus, cultivateurs au Rouillen. Allure de fou. Une montre et un médaillon volés.
 

20 juin 1909, page 4 :

« un petit trésor sur la route » : le 14, deux garçons travaillant pour Mr Néret, minotier, reviennent de Coray, chacun avec une charrette. A Lenhesq, la boite contenant l’argent s’étant ouverte, billets et pièces se sont répandus sur la route. Arrivent derrière une roulotte de forains, qui ramassent l’argent. Le charretier se rend compte de ce qui s’est passé, rebrousse chemin et rencontre les forains, qui sans problème rendent l’argent, demandant cependant que ce soit devant témoins. Ils se rendent ensemble jusqu’à l’Eau Blanche, chez un commerçant, où l’argent est compté. Il manque 50f. sur 750 F. Le charretier les accuse de vol, alors que probablement les 50f n’ont pas été ramassés.
 

30 juin 1909, page 4 :

« la mort d’un vagabond » : le 25, vers 8 heures du soir, deux individus se sont installés à table dans la maison de Mr Louis N… Ils se font servir à manger et à boire et s’apprêtent à repartir. Arrive Mr N… et s’ensuit une bagarre avec l’un des deux individus, qui est saoul. Il ne se relève pas. On l’allonge sous un hangar. A 1 heure du matin, il est tellement mal que M. N… va à Quimper chercher un médecin. Le malheureux meurt avant l’arrivée de celui-ci. Enquête et autopsie.
 

3 juillet 1909, page 4 :

Tribunal Correctionnel. Quimper. Diffamation.

Article Ouest-Eclair 1909 01A l'audience du 22 juin dernier, M. Charles Mouchot, directeur-gérant du journal La démocratie Bretonne et Réveil du Finistère réunis, était poursuivis pour diffamation par la voie de la presse, par M. l'abbé Henri Le Roux, alors vicaire à Ergué-Gabéric et actuellement vicaire à Plourin.

Par jugement rendu hier, le tribunal sur les réquisitions de M. le Procureur de la République, a condamné M. Mouchot, par défaut, à 30 francs d’amende et 200 francs de dommages-intérêts. Le directeur du journal est en outre condamné à faire insérer le jugement à la première page du prochain numéro de la « Démocratie Bretonne » et à quatre insertions du même jugement dans des journaux au choix de M. l’abbé Le Roux, sans toutefois que le prix de chacune de ces quatre dernières insertions puisse dépasser 50 francs ».

 
 

17 juillet 1909, page 4 :

« Chute. René Feunteun, propriétaire à Kerfrès était monté sur une charrette de paille quand à un moment donné le chargement glissa à la hauteur des ridelles, et M. Feunteun fut projeté à terre d’une façon si malheureuse qu’il se fractura l’avant-bras gauche. Des soins médicaux lui ont été aussitôt prodigués ; Toutefois, il devra observer un assez long repos »

 

5 août 1909.

Cambrioleur assassin.

Article Ouest-Eclair 1909 02

 

7 août 1909, page 4 :

(Suite Affaire de Kerourvois). Aucune piste sérieuse pour les gendarmes. Renseignements contradictoires. L’état de Mr Péron semble s’être amélioré.

 

7 août 1909, page 4 :

Flagrant délit de vol. Jeanne Gargadennec, 15 ans, surprise par le pâtre de Tréodet cambriolant la petite maison où couchent les domestiques. Enfermée dans la grange jusqu’à l’arrivée des gendarmes. Ecrouée.

 

11 août 1909, page 4 :

Vol. Mme Veuve Guillou, propriétaire à Lezebel, victime d’un vol de huit livres de beurre, de deux longes d’une longueur de 10 à 12 mètres chacune et de divers objets, pendant qu’elle était au champ. Elle avait oublié de fermer à clef la porte de son domicile.

 

12 août 1909, page 4 :

(Affaire de Kerourvois, suite). Les cambrioleurs assassins du fermier Péron ont été arrêtés à Brest. On leur reproche de nombreux méfaits. Enquête par Commissaire de Nantes. Aveux complets.

 

14 août 1909, page 5

(Affaire de Kerourvois, suite) : suicide de l’un des auteurs de l’attaque de Kerourvois. 20 ans. Il s’est pendu dans sa cellule, alors qu’il était en attente de transfert à Quimper.

 

15 août 1909, page 5 :

(Affaire de Kerourvois, suite) l’autre cambrioleur est transféré à Quimper (18 ans, débitant, Rue Suffren)

 

16 août 1909, page 4 :

Affaire de Kerourvois.

Rectificatif. L’enquête revenait à la gendarmerie et non à la police de Quimper.

 

24 août 1909, page 4 :

Tribunal correctionnel Quimper. Mr Mouchot ayant fait opposition au jugement du 22 juin dans l’affaire l’opposant à l’abbé Le Roux, le jugement est confirmé.

 

25 août 1909, page 4 :

Dévalisé. Un employé du métro à Paris débarque à Quimper pour suivre une période militaire. Originaire d’Ergué-Gabéric, il fait la tournée de la famille pendant 2 jours et finit par s’affaisser par terre du côté de Stanquéo et s’endormir près d’un tas de fagots. A son réveil, il constate que son parapluie a disparu. Mais aussi la somme de 35 francs. Il porte plainte à la gendarmerie…

 

15 septembre 1909, page 4 :

Une meule qui brûle au pardon de Kerdevot.

Article Ouest-Eclair Ergué-Gabéric 03

Un meuble qui brûle. Dimanche, pour du pardon de Kerdévot, vers 11 heures du matin, le feu a pris dans une meule de foin contiguë à deux meules de paille, disposées dans une aire à battre, sur le même alignement une la maison de M. René Le Roux.

Dés qu’on s’aperçut de l’incendie, les gens de la ferme, aidés par des personnes de bonne volonté accourues de toutes parts, eurent la bonne idée de renverser, du côté du talus, le haut de la meule, et d’étouffer ainsi immédiatement le feu, qu’ils achevèrent d’éteindre avec de l’eau et de la terre.

Sur les 4000 kilos que contenait la meule, 1000 kilos ont été détruits ; le reste, c'est-à-dire la partie seulement endommagée, pourra être utilisée comme paille.

Cet incendie est attribué à l’imprudence d’un fumeur, car la ferme est toute proche du placis où avait lieu le pardon.

M. Le Roux évalue ses pertes à environ 400 francs, qui seront couverts par une assurance.

 

28 septembre 1909, page 4.

Mutilation d’arbres fruitiers. Pierre Le Naour, boulanger au Bourg a porté plainte auprès de la gendarmerie : des malfaiteurs lui ont tailladé onze pommiers dans un champ dépendant de la propriété du Castel Il y a une bonne piste…

 

2 octobre 1909, page 4.

Incendie. Crépitements à 3 heures du matin chez Mr César Rocuet, à Kerdiléo (Kerdiles ?). Feu dans l’écurie (toit de chaume). Deux juments carbonisées. Les juments valent 900f et l’écurie 200f

 

16 octobre 1909, page 4 :

Blessé par la chute d’une échelle. Monsieur Le Guay, garde particulier de la propriété du Cleuyou, hissait une échelle à l’aide d’une corde dans le grenier… La corde a cassé… l’échelle est tombée… sur la tête de sa mère. Points de suture

 

16 octobre 1909, page 4.

Incendie de meules. Une meule de paille a brûlé dans l’aire à battre de M. Alain Laurent, à Kerdalez. Le feu s’est communiqué aux meules de foin avoisinantes.

 

26 novembre 1909, page 4.

Tribunal correctionnel. Voies de fait. Simon Bourbigou, forgeron à Quélénnec, épris de boisson, a causé des blessures sur la personne de Mme Le Feunteun, débitante. Huit jours de prison avec sursis et 50 f. d’amende

 

21 décembre 1909, page 4.

Vol. Une affaire entre deux ouvriers ébénistes travaillant chez M. Stervinou, lieu-dit L’Hôtel : vol d’une montre évaluée 20 f. et d’un porte-monnaie contenant 5 F. Plainte et enquête