Dictionnaire : Bolloré (Jean-Guillaume)

Bolloré (Jean-Guillaume) 1788 -

 
 
Fils de René Bolloré, marin (1760-1826) qui, par ses conseils, aurait contribué à la création du moulin à papier d'Odet, Jean-Guillaume Bolloré se marie en secondes noces avec Marie-Perrine Le Marié (1790-?) en juillet 1819, il devient ainsi le beau-frère de Nicolas Le Marié, fondateur du moulin à papier d'Odet. Directeur d'une fabrique de chapeaux à Locmaria, il ne s'intéresse qu'assez tard aux activités papetières, puisqu'on ne trouve son nom seulement qu'en 1859 à côté de celui de son beau-frère pour la construction d'un pont sur l'Odet. Sur cette demande, il signe "Bolloré aîné", ce qui permet de l'identifier par rapport à ses frères. Il n'a pas d'"héritiers mâles". C'est donc son neveu, Jean-René, fils de René-Corentin Bolloré et gendre de René-Guillaume Bolloré, qui prend la tête de l'activité papetière à la mort du fondateur en 1861.
 
 

Dictionnaire : Bolloré (Jean-René)

Bolloré (Jean-René) 1818 - 1881

Le docteur Jean-René Bolloré est né le 31 mai 1818 à Douarnenez et mort le 5 août 1881.
 

L'origine des Bolloré

Docteur Jean René 150 pxLe nom, Bolloré, est selon Gwen-Aël Bolloré, "assurément breton". Il s'agirait d'une contraction des mots celtiques "bod" et "loré", qui signifient ensemble "buisson de laurier". On retrouve ce nom dans le Vannetais et partout en Cornouaille (Quimper, Concarneau, Douarnenez). Encore selon Gwen-Aël Bolloré, qui a reconstitué l'arbre généalogique de la famille jusqu'en 1478, les Bolloré sont de grands voyageurs et de grands marins, allant de port en port, mourant souvent loin de leur clocher, lorsqu'ils ne périssent pas en mer, à une époque où les états-civils sont souvent défectueux, voire fantaisistes, quelquefois inexistants. Dans les Archives départementales du Finistère antérieures à 1790, on trouve trace de 32 Bolloré, plus ou moins parents.

 

Les liens familiaux

À la mort de ses parents, décédés à 15 jours d'intervalle en 1838, Jean-René Bolloré se trouve, à 20 ans, en charge de ses trois jeunes sœurs. Un an plus tard, en 1839, il est engagé dans la Marine nationale et part sur les mers. En 1847, il se marie à Elisa Bolloré (1824-1904), sa cousine. Elisa est la fille de son oncle, Guillaume, et de Marie Perrine Le Marié, la sœur de Nicolas Le Marié. Après son mariage, il devient le gendre de René-Guillaume Bolloré, fabricant de chapeaux à Quimper.

 

Une vie de marin

Voyages en Chine 72 pxSon diplome de chirugien de troisième classe en poche, Jean-René Bolloré embarque à 20 ans sur un frégate de 52 anons, l'Amazone. Commence alors une vie de bourlingue, qui le conduit de Brest en Chine, en passant par la Méditerranée et le Brésil. La vie en mer de Jean-René est connue grâce au journal de bord qu'il a écrit : "Voyage en Chine et autres lieux". Ce texte a été publié par la Société finistérienne d'histoire et d'archéologie en 1979 et préfacé par Gwen-Aël Bolloré, son descendant. Dans ce récit de voyage, on le voit protestant contre l'état sanitaire du bateau ou s'affrontant au commandant qui refuse la rapatriement d'un matelot dysentérique. Il y dit aussi l'ampleur de son travail : en 1843, il dénombre 256 interventions, tous cas confondus. Les maladies vénériennes, apportées de Chine, occupent une grande partie de son temps.

 

La direction de la papeterie

Avant les années 1850, la famille Bolloré ne semble guère avoir suivi l'implantation et le développement de la papeterie d'odet. Mais en 1859, René-Guillaume Bolloré, l'oncle d'Elisa (épouse de Jean-René), est présent par sa signature sur une demande de construction de pont sur l'Odet. À la barre de l'entreprise à partir de 1861, Jean-René Bolloré se serait montré prudent à ses débuts et conscient des limites son savoir en matière de gestion industrielle. Cela ne l'a pas empêché d'agrandir l'usine et d'investir dans du nouveau matériel pour s'adapter aux exigences du marché. Du papier fabriqué à partir de chiffons (dont le coût s'accroît en raison de sa raréfactrion), il passe au papier fin. Ainsi les débouchés s'élargissent considérablement. Dans les années 1860, l'arrivée du chemin de fer à Quimper ne procure pas à l'entreprise les avantages escomptés. Si elle ouvre la voie vers les principaux centres de consommation, elle augmente aussi les coûts de production, car il faut transporter jusqu'à la gare les marchandises. Les sources d'énergie poseront aussi problème. Avec l'installation de machines mordernes plus performantes, la prise d'eau aménagée sur la rivière ne suffit plus à l'alimentation de l'usine. Il faut alors recourir à de nouvelles forces motrices, en investissant. Ce que fera Jean-René Bolloré.

 

Échecs en politique

Jean-René s'intéresse à la politique. Élu conseiller général en 1873, il présente sa candidature dans la 2e circonscription de Quimper aux élections législatives de 1876. Mais face au député sortant Georges Arnoult, il essuie un revers cuisant dès le premier tour de scrutin. La Chambre ayant été dissoute, il retente sa chance l'année suivante, avec, cette fois, l'avocat Louis Hémon. Sans plus de succès.

 

Décès

Miné par la maladie, Jean-René Bolloré décède en 1881, laissant sa femme, Elisa, avec cinq enfants. Au moment où il meurt, la papeterie est florisssante, employant plus de 80 salariés et atteignant le stade industriel.

 

Elisa prend en main l'administration

La veuve de Jean-René, Elisabeth Bolloré gèrera pendant une dizaine d'années, entre 1881 et 1891, la partie administrative de la papeterie d'Odet. Ce fait est relaté dans une lettre adressée à l'évêque en 1891.

 

Source : d'après Pierre Faucher, La papeterie d'Odet, 2018, classeur disponible au local de l'association Arkae.

 
 

Dictionnaire : Bolloré (René-Guillaume)

Bolloré (René-Guillaume) 1760 - 1826

 

Bolloré (René-Guillaume) : selon une plaque commémorative de 1930, il serait le cofondateur de la papeterie d'Odet avec Le Marié. René-Guillaume est le fils de René Bolloré (1760-1826), marin. Il est le le frère cadet de Jean Guillaume Claude Bolloré, fabricant de chapeaux à Locamaria, impliqué dans le développement de la papeterie dans les années 1850. Ce frère épousera en 1819 la sœur de Nicolas Le Marié, Marie-Perrine. Il est aussi le père d'Elisa Bolloré, qui se mariera avec Jean-René Bolloré, son cousin, chirurgien dans la Marine. C'est ce dernier reprendra la direction de la papeterie en 1861.

Source : d'après Pierre Faucher, La papeterie d'Odet, 2018, classeur disponible au local de l'association Arkae.

 

Plaque commémorative papeterie

Transcription d'une plaque commémorative, page 17 du Dicours des fêtes du centenaire des papeteries d'Odet, prononcé par l'abbé André-Fouët en 1922 et imprimé sur les presses de Chaix (Paris) la même année.

 

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Dictionnaire : Bolloré (René I)

Bolloré (René I) 1847-1905

 

René Guillaume Marie Bolloré, dit "René I", est né le 27 juillet 1847 à Indret, près de Nantes, et mort le 10 juillet 1904. Il a dirigé la papeterie d'Odet de 1881 à 1905.
 

Liens familiaux

Il est l'aîné des trois fils du docteur Jean-René Bolloré et d'Elisa Bolloré. Il épouse en 1872 Eugénie Lallour, dont il a deux filles et qui décède en 1875. En secondes noces, il se marie à Marie Blanche Léonie Surrault, dont il a quatre filles et un garçon, René Joseph Marie, dit René II. Marie Blanche décède en 1948 à l'âge de 101 ans. Elle sera très présente dans les festivités organisées par son fils René II pour le centenaire de la papeterie d'Odet.


Direction de la papeterie

René Bolloré IUn discours de l'abbé Fouët pour le centenaire de la papeterie le présente comme un industriel avisé : "René a grandi dans l'usine ; si son éducation technique n'est pas très développée, il a, à un degré éminent, le tempérament d'un industriel et d'un homme d'affaires. S'il n'a pas la tête bien pleine, il a la tête bien faite, aurait dit Montaigne. S'il sait agir, il sait aussi consulter ; s'il sait parler, il sait se taire ; comme chef, le voilà à l'œuvre". Rappelons ici qu'il s'agit d'un discours de commande célébrant l'épopée Bolloré.

Dans le livre d'or de la papeterie, imprimé en 1930, René I est désigné comme "second fondateur d'Odet". 

De 1881 à 1905, René I Bolloré décide de concentrer l'essentiel de ses efforts sur un seul papier, le papier à cigarettes ordinaire, extra-fin ou filigrané. Cette spécialisation l'oblige à changer les procédés de fabrication et à acquérir une nouvelle machine. À la force motrice produite par deux turbines hydrauliques, il ajoute deux turbines à vapeur. La production passe alors 18 tonnes de papier par mois à 30 tonnes. Cependant, le financement de ces nouvelles machines s'avère délicat. À tel point qu'en 1897, l'entreprise aurait été mise en vente à l'initiative de certains membres de la famille.

En 1893, René I loue à quelques encablures d'Odet le moulin de Cascadec, à Scaër. Ce moulin enjmabe l'Isole, qui coule au pied des Monts d'Arrée. René I y développe une usine à papier, qui fabriquera d'abord du papier à lettres, puis du papier à cigarettes.

 

Carrière politique

D'après les registres municipaux d'Ergué-Gabéric, René I fut conseiller municipal de 1881 à 1904. Il ne fut pas adjoint au maire, bien que candidat en 1888. Il intervient souvent auprès de la préfecture de Quimper pour améliorer les routes de la commune. Il les utilisait en effet pour l'approvisionnement de son usine et le transport de marchandises vers la gare ferroviaire de Quimper.

 

Source : d'après Pierre Faucher, La papeterie d'Odet, 2018, classeur disponible au local de l'association Arkae.

 

Dictionnaire : Bolloré (René II)

Bolloré (René) (II) 1885-1935

 

Liens familiaux

René II naît à Odet le 28 janvier 1885. Son nom complet est : René Joseph Marie Émile Robert. Il épouse en 1911 Marie Thubé, fille d'un armateur nantais. Ce mariage lui ouvre les portes de négociants anglo-saxons. Avec Marie Thubé, il aura quatre enfants : René, né en 1912, Jacqueline, née en 1914, Michel, né en 1922, et Gwenn-Aël, né en 1925.

 

Débuts

Il fait ses études au collège Saint-François-Xavier de Vannes. À 19 ans, il hérite de la papeterie d'Odet, entreprise alors en excellente santé, qui emploie une centaine de personnes bien formées et dispose d'un matériel moderne. René s'appuiera sur son beau-frère, Yves Charruel du Guerrand, pour s'initier au métier.

 

Apports industriels

Avec l'aide d'Yves Charruel, il va construire des bureaux à Odet, aménager un laboratoire, perfectionner le défilage et le raffinage de la pâte à papier. À la veille de la Grande Guerre, ses papeteries, réparties sur les deux sites d'Odet et Cascadec, comptent 200 employés. Son mariage avec la fille d'un important industriel nantais lui permet de tisser des relations avec des négociants anglais et américains. Grâce au réseau de son beau-père, il peut établir une croissance fondée sur l'exportation et créer des relations privilégiées avec des partenaires étrangers.

 

Développement pendant la Grande Guerre

Après avoir effectué son service militaire en 1907-1908, au 65e RI de Nantes, puis au 118e RI de Quimper, à l'issue duquel il est promu caporal, René II est mobilisé dès le 4 août 1914 au 11e escadron du train des équipages à Nantes. Le 14 septembre, il passe au 9e escadron, à Châteauroux ; puis souffrant d'une gastrite chronique, il est affecté au service auxiliaire le 14 août 1915. Le 2 novembre 1916, il est définitivement réformé suite à un ulcère à l'estomac. [Source : Jean-François Douguet, Ergué-Gabéric dans la Grande Guerre, Éditions Arkae, cahier n°18, 2014]. Pendant la guerre 14-18, l'usine d'Odet va continuer à se développer : une deuxième machine à papier y est installée, le matériel est presque totalement renouvelé, les vieux bâtiments sont rasés et remplacés par des constructions fonctionnelles. Enfin, une centrale électrique marchant au charbon est inaugurée. Éloignée du front, Odet n'est pas perturbée dans son fonctionnement. En 1917, l'usine de Casacadec, en location depuis 1893, est achetée. Deux machines à papier y sont installées et un canal de 500 mètres pour amener l'eau aux turbines d'une centrale hydro-électrique est creusé.

 

Prospérité dans l'entre-deux-guerres

Vers 1920, près de 700 ouvriers et ouvrières travaillent aux usines d'Odet et de Cascadec ; ils seront plus de 1000 en 1930-31 (cf. Livre d'or des papeteries). Des bureaux sont ouverts à Paris et des contacts internationaux sont négociés. L'entreprise fait affaire avec l'Europe, la Russie, la Chine et les États-Unis. Une participation dans les papeteries de Troyes, très modernisées, est prise dès 1920.
C'est une période de prospérité pour Odet. L'entreprise accompagne de nombreuses réalisations :
- la cité ouvrière de Keranna est construite en 1917-1919. Plus tard, les maisons des "Champs" seront bâties sur un terrain acheté par René II vers 1923-25.
- les écoles privées de garçons et de filles seront inaugurées en 1928-29.
- les activités sportives et les loisirs sont encouragés, avec la création de l'équipe de football des Paotred Dispount. Un terrain de sport et une salle de patronage s'ouvrent en 1930 et 1931.
- le centenaire de la papeterie est célébré avec faste en 1922 et de nombreuses fêtes se déroulent pour les anniversaires (25 ans d'entreprise de René Bolloré, Nouvel An, Fête-Dieu...).

 

Fièvre d'acquisitions immobilières et foncières

René II BolloréLa famille Bolloré vit à Nantes, à Odet et dans de nombreuses résidences secondaires, en particulier à Beg Meil, en Fouesnant, où elle dispose de trois villas. Elle peut également profiter d'un yacht de 32 mètres (le Dahut II). Dans Né gosse de riche, Gwenn-Aël Bolloré, fils de René II, énumère les différentes résidences de son père page 186 : "Comme certains collectionnaient les timbres, les étiquettes de boîte de camembert [ou de bouteille d'eau de table, comme Vincent], mon père collectionnait les résidences secondaires." René II acquiert par exemple le quart de l'île d'Houat (soit 60 hectares) "pour faire plaisir au recteur qui craignait l'installation d'un grand casino". À Merdrignac, en Brocéliande, il possède un terrain avec étang, où selon Gwenn-Aël, "pullulent les brochets, que mon père dispute à la marquise de Crussol". Vers 1910, il va créer un vaste parc à Odet, qui viendra en prolongement des bureaux de l'usine. Il y construira un élégant manoir, à la manière de Viollet-le-Duc, abrité de rideaux d'arbres et entouré de massifs de rhodendrons. Une chapelle (Saint-René !) y sera également bâtie, remplacée en 1922 par une construction gothique. Mais à une période où il achète de multiples propriétés autour de la papeterie d'Odet (Kerho, Quillihouarn...), René II rencontre des résistances. Ainsi, Louis Marie Barré, de Pen ar Garn, s'oppose à l'acquisition des terrains de Pen ar Garn, situés près de Keranna. De son côté, Jean-Louis Le Ster, du Cresquer, en Briec, s'oppose, malgré les indemnités qui lui sont accordées, au relèvement de sa prise d'eau qui provoque des inondations et submersions dans ses prairies. Une enquête publique a lieu en 1923 : très suivie, elle comporte 89 pièces administratives et aboutira à la construction de l'écluse d'Odet, qui a fonctionné jusqu'à la fermeture de l'usine en 1983. En 1929, c'est René Bolloré, cette fois, qui s'oppose à la construction d'un barrage dans le Stangala (dossier à consulter dans les archives d'Arkae) sur la rivière Odet pour la production d'électricité : "mes décantoirs et les terrains d'épandage seraient submergés d'un bout à l'autre de l'année".

 

Paternalisme teinté de religion

À l'instar des patrons du XIXe et du début du XXe siècle, René II Bolloré s'inscrit dans une tradition de paternalisme industriel, mélangé de religion. La volonté d'assurer au mieux la vie sociale des ouvriers est contrebalancée par un certain autoritarisme dans le cadre du travail en usine. La politique salariale de Bolloré elle-même est placée sous le signe du catholicisme social (caisse de retraite, égalité salariale hommes-femmes...). Par ailleurs, aucun document ne l'atteste, mais on peut imaginer que ce cadre moral ait pesé sur les employés et ouvriers, notamment en ce qui concerne la pratique religieuse et le placement des enfants dans les écoles.

 

Activisme religieux

Dans la période d'opulence que connaît la papeterie, René II interviendra fortement dans ce qui touche au domaine religieux. Son engagement pour l'enseignement catholique est conséquent après la séparation de l'Église et de l'État en 1905. En 1907, il achète le Likès (lycée de Quimper), tenu par les frères des Écoles chrétiennes, et loue à l'évêché pour l'installation du petit séminaire. Il construit des écoles chrétiennes à Lestonan en 1928-29. En 1922, il fait reconstruire la chapelle Saint-René à Odet ; en 1925, il fait construire celle de Cascadec, à Scaër. Des messes y sont dites régulièrement pour l'usine. Un prêtre résidera à Odet dans "la maison du curé" de 1929 à 1968. Quatre prêtres ont été nommés par l'évêque "vicaires à Odet" de 1929 à 1968 : Auguste Hanras, Yves Le Goff, Jean Corre et Jean-Marie Breton. L'abbé Louis Le Gall, vicaire de 1913 à 1927, qui résidait au presbytère du bourg d'Ergué-Gabéric, jette les bases des Paotred Dispount et des activités autour du patronage de Keranna. Dans les années 1960, sous une autre direction, une page importante sera tournée à Odet : la population ouvrière demandera que la pratique religieuse soit dissociée du lieu de travail et réalisée en dehors du périmètre de la papeterie. C'est ainsi que sera construite la chapelle de Keranna (Sainte-Anne), sur un terrain donné par la famille Bolloré à la paroisse d'Ergué-Gabéric. Elle ouvrira en 1968.

 

Décès et succession

René II décède le 16 janvier 1935 à 49 ans. Il fut convenu qu'aucun des fils Bolloré n'était en mesure d'assurer seul la direction des usines. René Bolloré, alors âgé de 24 ans, sera aux commandes, mais en second. C'est son oncle, Gaston Thubé, qui va vraiment tenir la barre.

 

Source : d'après Pierre Faucher, La papeterie d'Odet, 2018, classeur disponible au local de l'association Arkae.