Dictionnaire : Parti Socialiste (Section d'Ergué-Gabéric)

Parti Socialiste (Section d'Ergué-Gabéric)

 

La section locale du parti socialiste s'est constituée en association de type 1901 le 27 juillet 2007. Voici son objet selon le Journal officiel : diffuser les idées et projets du parti socialiste, encourager son implantation sur le département du Finistère; encourager l’information politique, économique, sociale et culturelle; favoriser la pratique de la démocratie; développer l’esprit civique et la connaissance politique; populariser l’action politique. Le Siège social a été fixé au 26 B, rue Aristide Briand, 29000 Quimper.

Une section gabéricoise de la fédération départementale du Parti Socialiste existe depuis 1974. C'est Marcel Huitric qui était à l'origine le secrétaire de cette section.

 
 

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Dictionnaire : Pelleter (Gaby)

Pelleter (Gaby)

Dictionnaire Arkae > Gaby Pelleter
Gaby Pelleter est né à Primelin le 9 octobre 1910. Il avait 3 ans quand ses parents sont venus habiter Brest où il a suivi toute sa scolarité. A l’âge de 19 ans, il entre dans la Marine.
En 1942, il quitte Toulon avec sa famille, à la suite du sabordage de la Flotte. C’est alors qu’il se réfugie à Ergué-Gabéric, à Lestonan, où vivaient 2 sœurs de son père. Il y restera, logeant chez le boucher Michel Henry, du 16 décembre 1942 au printemps 1945, partageant sa vie entre la peinture et la Résistance.
Autodidacte, possédant un don certain, c’est à Ergué-Gabéric qu’il s’est affirmé en peinture, après ses premiers essais à Toulon. Puis les cours aux Beaux-Arts ont fait le reste...
En disponibilité de la Marine, ne recevant donc pas de solde, il s’est mis à peindre et à vendre ses tableaux des fermes, forges et autres lieux d’Ergué-Gabéric.

Après la guerre, sa famille retournera sur Brest pendant qu’il retrouvait la Marine jusqu’en 1948. De retour à la vie civile, il consacrera sa vie active à la décoration, trompe-l’œil, tableaux, etc…

 

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Dictionnaire : Pennarun (Pierre)

Pennarun (Pierre) 1904 - 1989

 
Né le 1er septembre 1904 à Briec de l’Odet, ordonné prêtre en 1934, vicaire à Saint Yvi, à Kerfeunteun, recteur à Plouyé, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1956 puis recteur à Saint-Ségal, il se retire à Missilien à Quimper.
 
A Ergué-Gabéric, paroisse aux structures plutôt compliquées, il mena de front les tâches pastorales et les importantes réparations qui s’imposaient d’urgence à l’église paroissiale et au presbytère.
 
Sur Missilien où il a vécu 10 ans il a écrit « un lieu idéal pour les prêtres âgés : ils y trouvent la paix et la solitude, avec aussi les joies de la société ; ils y reçoivent les soins appropriés à leur état et ils disposent du temps désiré pour la méditation, la prière personnelle et collective. Ce sera pour moi le temps de l’action de grâce ». Il y décéda le 22 octobre 1989.
 

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Dictionnaire : Pennec (Louis)

Pennec (Louis) 1860 - 1943

 
Né le 23 décembre 1860 à Port-Launay dans une famille de 17 enfants, ordonné prêtre en 1885, vicaire à Lennon, à Kerfeunteun, recteur à Irvillac, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1914.
C’est là qu’en 1935, à l’occasion de ses noces d’or sacerdotales, Monseigneur l’Evêque « voulut récompenser sa prudence, sa piété, sa charité, sa douceur et son zèle sacerdotal, en lui conférant la mosette de Doyen Honoraire ».
Il continua 3 ans son ministère à Ergué-Gabéric, se retira à l’Ile Tudy et décéda à l’Hôtel-Dieu de Pont l’Abbé le 6 mai 1943.
 

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Dictionnaire : Peste d'Elliant

Peste d'Elliant

 
Dictionnaire Arkae Theodore Hersart de la VillemarqueLa peste d'Elliant est devenu célèbre grâce à une complainte du "Barzaz Breiz" édité en 1839 par Hersart de la Villemarqué.
Cette complainte historique rappelle les ravages de la peste en Bretagne entre 1349 et le milieu du XVIIe siècle. Cette peste est décrite dans le vieux cantique de Kerdévot qui date de 1712.
Elle serait à l'origine de la fondation de la chapelle pour remercier la Vierge d'avoir arrêtée l'épidémie au pont de Roudoubloud entre Elliant et Ergué-Gabéric. Cette peste fut terrible puisque la tradition populaire indique que toute la population d'Elliant périt sauf deux personnes.
Cette tradition populaire a fait l'objet d'une étude de Bernez Rouz parut en breton aux éditions Hor Yezh ainsi que d'un article de Fanch Postic dans la revue Armen.

 

Photo : Théodore Hersart de la Villemarque

 

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