Une conférence de Pierrick Chuto qui n’engendre pas la mélancolie.
Un sujet qui n’a jamais été traité, mais dont chacun a entendu parler par ses parents ou grands-parents qui ont connu ces interdictions de danser.
Dès 1920, Monseigneur Duparc a donné l’ordre aux recteurs et aux curés des 300 paroisses du diocèse de priver d’honneurs les danseurs, les propriétaires de salles de danse, les musiciens qui jouent lors de ces bals.
Pour lutter contre cette danse aussi nuisible à la santé du corps qu’à la sainteté de l’âme, le clergé répond en privant les danseurs, les tenanciers, hôteliers, organisateurs de salles de danse, les musiciens en les privant des honneurs (y compris pour ceux qui habitent sous leur toit)
Mariage dès 7 ou 8 heures, sans cloches et sans chants
Obsèques au minimum (enterrement de 3e classe)
Pas d’absolution à confesse, donc pas de communion, pas de Pâques.
L’évêque vise aussi les chauffeurs d’autocars qui conduisent les jeunes vers les lieux de plaisir.
Mon nouveau livre L’évêque et les danses kof ha kof (ventre à ventre) relate de nombreuses anecdotes, souvent assez ahurissantes, incroyables ou même cocasses.
Le livre est illustré par 26 aquarelles magnifiques et souvent humoristiques signées Jean-Marie Misslen, aquarelliste de grand talent, et je les montre dans le diaporama qui accompagne la conférence.
► Samedi 27 avril
De 16 h à 18 h
🔎 Salle de l'Europe, bourg, Ergué-Gabéric
Entrée libre et gratuite, sans réservation