Adolphe Paban : Le Stangala
Le site du Stangala a souvent été remarqué par les écrivains et les poètes.
Jean-François Douguet, dans le cahier d’Arkae n°1 où il fait découvrir le Stangala sous toutes ses facettes, a consacré un chapitre à cet attrait1.
Le poème le plus connu est celui d’Adolphe Paban2, écrit en 1894.
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Paysage frais et charmant
Les chemins creux, les bois et la lande bretonne, Et les grands silences d'Automne Qui vous parlent si doucement ! Là-bas, sous des lueurs moins proches, Au pied d'un pan abrupt, d'herbe et d'ajoncs couvert, Comme l'eau coule d'un beau vert Frétillante, à travers les roches ! Avec son feuillage mourant, L'arbre évoque le deuil du fond de la pensée ;
Descendons la pente boisée
Jusqu'à la rive du courant. |
Du moulin que la menthe embaume J'entends le tic-tac sourd, à côté du vieux pont, Un frêle oiseau qui lui répond S'est posé sur le toit de chaume Ah ! qu'il fait bon vivre là Quelque intime roman que seul le rêve étoile, Un dernier amour qui se voile Dans les gorges du Stang-Ala. |

1. Le Stangala de Jean-François Douguet – Cahier d’Arkae n°1.
2. Adolphe Paban, né en 1839, fut rédacteur en chef du journal Le Finistère à partir de 1882. Il écrivit plusieurs recueils de poèmes, et celui sur le Stang-Ala parut dans Au
bord de la mer bretonne : alouettes et goélands - Rennes, H. Caillère - 1894.
2. Adolphe Paban, né en 1839, fut rédacteur en chef du journal Le Finistère à partir de 1882. Il écrivit plusieurs recueils de poèmes, et celui sur le Stang-Ala parut dans Au
bord de la mer bretonne : alouettes et goélands - Rennes, H. Caillère - 1894.

