Dictionnaire : Le Gouez (Sébastien, ou « Bastian Gouez »)

Le Gouez (Sébastien, ou « Bastian Gouez ») 1922 - 1947

 

Né en 1922. Il était commis dans une des deux fermes de Kerfrès, chez les Rannou.

Le 17 juin 1944, à 6 heures du matin, cinq ou six membres de la Milice investissent le village de Kerfrès, sans doute informés qu’un groupe de maquisards est installé dans ce village. En réalité, ils n’étaient pas encore rentrés de mission.
Les miliciens ne remarquent même pas les traces de leur occupation des lieux dans un ti-forn situé un peu à l’écart. Ils s’acharnent cependant sur le commis Bastian, qui a 22 ans, et qu’ils traînent avec eux pour aller jusqu’à Kerleur. Ils cherchent à obtenir de lui quelque renseignement. En fait, c’est tout le secteur de Quélennec qui est encerclé ce jour.
Bastian sera abandonné dans une lande près de Pont Allen, où il sera retrouvé quelques jours plus tard. Il sera soigné tant bien que mal.
 
Le fait est qu’il va décéder près de trois ans plus tard, le 16 juillet 1947, à son domicile de Pen ar Hoat, des suites de ce véritable massacre physique.
 
 

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Dictionnaire : Le Grand (Etienne)

Le Grand (Etienne)

 

Né à Menez Groaz en 1885 il perd son père maçon la même année.
Il est élevé par son oncle entrepreneur de maçonnerie à Kerhuel. A 14 ans il entre chez Villard photographe à Quimper comme retoucheur de clichés.
Marié en 1911 à Corentine Bourhis d'Ergué-Armel, il est mobilisé en août 1914, il a 29 ans.
 
Il part au front dans le 318e d'infanterie, et devient photographe du régiment de réserve du 118e de Quimper.
Décoré de la  Croix de guerre il s'installe en 1921 comme photographe à Quimper.
Son exceptionnelle collection de clichés sur la guerre 14-18 a fait l'objet d'un ouvrage de Jean-François Douguet dans la série Cahiers d'Arkae (2008) : Etienne Le Grand, un regard breton dans la Grande Guerre.
 
 
 
 

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Dictionnaire : Le Jour (Jean)

Le Jour (Jean) 1776 - 1842

 
Le Jour Jean, cultivateur à Boden, maire d'Ergué-Gabéric de 1800 à 1807.
Jean Le Jour est né le 10 octobre 1776 de Jean-Marie Le Jour et de Marie Le Bescond. Il épouse en 1791, Magdeleine Cornic de Kerfeunteun. Le 9 décembre 1792 il est élu membre du Conseil Général de la commune et il signe le registre de l'état civil à partir du 16 nivôse an II. jusqu'au 4 pluviose an II,.en tant qu'officier public. Il épouse en seconde noce Marie Jeanne Le Com d'Ergué-Gabéric en 1825.
Jean Le Jour décède le 21 janvier 1842 au bourg.
 

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Dictionnaire : Lein (Jean-Marie)

Lein (Jean-Marie) 1859 - 1936

 
Né le 22 août 1859 à Saint-Pol-de-Léon, ordonné prêtre en 1883, vicaire à Botsorel, Saint-Thégonnec, Chapelain à Plouigneau, aumônier de l’hôpital de Morlaix, recteur à Landeleau, à  Plonéour Ménez, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1909 jusqu’en 1913, puis recteur à Plougourvest et aumônier de la Salette à Morlaix.
Il décéda le 15 octobre 1936.
 
 

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Dictionnaire : Le Louet (Mathias)

Le Louet (Mathias) 1921 - 1987

 

Né en 1921 au Guélen en Briec dans le penti des ses parents journaliers agricoles, Mathias vient habiter à Lestonan avec la famille quand il a trois ans, son père ayant été embauché comme manœuvre à la Papeterie de l’Odet. Elève à l’école publique de Lestonan, il fit partie de ces enfants que leurs parents, ouvriers chez Bolloré, durent inscrire à l’école privée à son ouverture en 1929. Ce qui n’empêcha pas que le père de Mathias fut licencié deux ans après, suite à la mise en service de nouvelles machines. Et Mathias termina sa scolarité à l’école publique dans la classe de Mr Lazou.
 
A 19 ans, vers Noël 1940, Madame Lazou lui propose d’imprimer et transporter des tracts pour le PCF. Cette activité de propagande dure de janvier 1941 à juillet 1942, avec l’arrestation de membres de son réseau. Le 1er mars 1943, il est lui-même piégé par la police anti-communiste, ainsi que Mme Lazou et René Guillamet.
 
Le 15 avril 1943, il est condamné à Rennes à deux ans de prison. Il est transféré de la prison de Vitré à celle de Poissy (17 juin 1943), celle de Melun, celle de Châlon-sur-Marne le 15 décembre 1943. Il parvient à s’évader de l’hôpital de cette ville le 14 juin 1944 et à rejoindre le maquis FFI de la Forêt d’Argonne où il combattra jusqu’au 13 septembre 1944. Fin septembre 1944, il est de retour à Lestonan.
 
Mathias reprend son travail aux Ponts et Chaussées. Il sera cadre dans des sociétés de distribution d’eau dans le Sud-Finistère. Son épouse Jacqueline sera comme lui une militante du PCF et de la CGT. Mathias sera connu également comme Président du Conseil des Prud’hommes de Quimper. Il est décédé en 1987.
 

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