Dictionnaire d'Ergué > Binet Raphael

Binet Raphael

 

Raphael Binet est né en 1880. Il devient photographe à Saint Brieuc de 1914 à 1935. Il s'établit ensuite à Rennes ou il meurt en 1961.

Il a parcouru la Bretagne entre les deux guerres; Il a photographié le pardon de Kerdévot. Ses photographies sont conservées au Musée de Bretagne à Rennes.

 

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Dictionnaire : Pont ar marc'had

 

Pont ar marc'had

Lieu-dit, ancien moulin sur un affluent du Jet (Meilh Pont ar Marc'had).
Celui-ci dépendait du manoir de Lézergué. En 1775 il est dénommé moulin de lezergué autrement pontarmarchat. Une pisciculture se trouvait dans ces lieux jusqu'en 2000.
Pont ar Marc'had signifie le pont du marché.    

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Dictionnaire : Stangala

Stangala

 

Stangala désigne la vallée de l'Odet de la pointe de Griffonès à Treodet. En amont la vallée s'appelle Stang Odet.
 
Stang Alar désigne la vallée de Saint Eloi, en breton Saint Alor, troisième évêque de Cornouaille et saint patron de la paroisse d'Ergué-Armel.
 
Stangala est mentionné pour la première fois en 1894 par le poète Adolphe Paban.
Jean-Marie Déguignet en parle également mais préfère employer Stang Odet.
" Le lieu très encaissé avec de nombreuses roches en saillie est le terrain de plusieurs légendes ", relatées par Jean-François Douguet dans son ouvrage Le Stangala.

Cahier d'Arkae n°1 Le Stangala - Jean-François Douguet

 

Stangala dans la littérature

Paban (Adolphe), Le Stangala, in  Au bord de la mer bretonne : alouettes et goélands - Rennes, H. Caillère - 1894.

Paban (Adolphe) Les seurs de Neaera, in

Picquenard (C.A.), La gorge du Stangala, in Almanak de l'Union Régionaliste bretonne, 1904, P.51

La gorge du Stangala

Ici tout est géant ; ici tout est immense :
Á cent mètres en l’air s’élançant des rochers
Au pied desquels mugit la sauvage cadence
Que rythme nuit et jour l’Ode aux flots légers.

Le vent dans les grands pins chante aussi sa romance
Qui meurt en longs appels tristes, désespérés ;
Sous l’effort du Zéphyr chaque chêne balance
Son feuillage où l’automne a mis des tons dorés.

Et le torrent poursuit sa course séculaire
Et dans les pâles nuits la lune qui l’éclaire
Jette comme un regain de tristesse en ce lieu ;

Comme on se sent petit dans cette solitude
Mais qu’on admire aussi, rempli de gratitude,
L’imposante grandeur des ouvrages de Dieu !



 

Guilcher (André), Le Stangala dans la revue Arvor 1942

 

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Sup Dictionnaire > Barz Kerdevot : Principaux écrits recensés

Barz Kerdevot  : les principaux écrits recensés

 

Barz Kerdevot ou « Le barde de Kerdevot » est un pseudonyme construit sur le type répandu dans la littérature des milieux catholiques-et-bretons de la fin du 19ème siècle.

Ainsi « Barz  I. V. Gwiodet » (Abbé Rolland), « Barz I.V. Remungol »  (J.P.M. Le Scour), « Barz Mene Arre » (Corentin Toscer), « Barz Mene Hom » (Olivier Souvestre), « Barz Tregourez » (Abbé Stanguennec), « Barz Sant Tugen » (Abbé Guéguen), etc .

 

1. Une de ses premières manifestations connues de Barz Kerdevot a lieu à la suite de l’expulsion des Jésuites de leur résidence de Saint-Joseph à Quimper (actuel évêché) le 30 juin 1880, en application  d’un Décret pris le 29 mars précédent par le Gouvernement.

A cette occasion, selon le Père Le Jollec, jésuite, dans Un siècle de vie cachée et de labeur fécond e Breiz-Izel, page 203 : « les bardes bretons composent force complaintes. Dans une gwers de cinquante et une strophes, avec simplicité et onction, Michel Queinnec, le pieux portier du séminaire, raconte l’évènement dans les moindres détails. En trente-cinq strophes, sur un ton plus relevé, Barz Kerdevot (Caugant) célèbre les victimes et leurs défenseurs. Chantées sur les places comme dans les veillées, ces gwerzioù entretenaient le souvenir des expulsés, flétrissaient les persécuteurs et leurs procédés indignes ».

Il est sans doute l’auteur d’autres « gwerzioù ».

 

2. On découvre ensuite dans Feiz ha Breiz, au cours des  années 1880 et 1881, des poèmes ou cantiques signés « C. Barz Kerdevot ». Daniel Bernard a établi une liste de ces écrits (Voir ADF 110 J 117 - Fonds Daniel Bernard).

  • « Kimiad ar missioner breizad » dans Feiz ha Breiz du 25 septembre 1880, page 317
  • « Eur c’hlanvour iaouank ha miz du » dans Feiz ha Breiz du 13 novembre 1880, page 373
  • « Rubanou intanvez Guened » pe « eur vam kalonek er bloavez 1870” dans Feiz ha Breiz du 4 décembre 1880, page 397.
  • « E tal Iliz sant Joseph » dans Feiz ha Breiz du 25 décembre 1880, page 419.
  • « Groagez Rama », dans Feiz ha Breiz du 15 janvier 1881, page 19.
  • « Ho pet truez » pe « Ar paour hag ar goanv » dans Feiz ha Breiz du 19 févier 1881, page 59. L’auteur signe désormais uniquement « Barz Kerdevot », sans le C. qui précédait jusque là (peut-être C. pour Caugant).
  • « Glahar ar martolod » pe « Kunz Douarneneniz d’ho person an Aoutrou Pouliquen » dans Feiz ha Breiz du 26 février 1881, page 68.
  • « Kaon ar beourien d’ho zad an Aoutrou Moëlo euz a Gemper” dans Feiz ha Breiz du 19 mars 1881, page 90.

 

3. Puis il écrit dans « AR WIRIONEZ »(ADF 4 Mi 47 – 4)

  • « Malloz d’ar Republik »,  var don « maro markez Pontcalek », n° du 12 novembre 1881 (signé «C. Barz Kerdevot »).
  • « Klem vam eur soudard yaouank maro oc’h ober brezel en Afrik e 1881 », var don « Lez Breiz », n° du 29 octobre 1881 (signé « Barz Kerdevot »).

 

4. On le retrouve enfin en 1886-1887 dans Le Courrier du Finistère

  • « Kimiad an Aotrou Kont Paris, o vont d’an arlu », var ton « Menoziou an Aoutrou Lay, person Perros-Guirrec », daté du 26 juin et paru dans Le Courrier du Finistère du 17 juillet 1886.
  • « Skeuden ma bro karet Breiz Izel », écrit à Paris par « Barz Kerdevot et paru le 28 août 1886.
  • « Le cas du notaire de C* », ou « L’aventure d’un notaire en Bretagne aux élection du mois d’août dernier », texte en français, paru au n° du Le Courrier du Finistère du 1er janvier 1887.
  • « Ar paotr koz », paru au n° du 15 janvier 1887.
  • « Gwerz an Innocented », d’ha vammou Breiz Izel, paru au n° du 2 avril 1887.
  • « Kaon Kemperiz d’an Aoutrou Eskop Nouvel, maro e Kemper d’an 31 a viz mae 1887 », paru au n° du Le Courrier du Finistère du 25 juin 1887.
  • « Son Gouel Mikeal », pe « Ar baourente e Breiz Izel e pad an deirvet Republik », paru au n° du 10 septembre 1887.

etc.

 

Barz Kerdevot dans le dictionnaire d'Ergué

 

 


Dictionnaire : Meilh-Poull

Meilh-Poull

Moulin sur l'Odet au contrebas du Griffonès. La plus vieille mention est de 1640 sur un linteau. Il a arrêté de fonctionner en 1925. Il n'en reste que des ruines.

 

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