Quélennec

Le Guélennec de Déguignet

 
Jean-Marie Déguignet a vécu dans sa jeunesse à proximité de la chapelle de Saint-Guénolé, surtout au Quélennec. Sa famille emménage au Ty Forn entre les recensements de 1836 et de 1841. Suivront plusieurs déménagements : au Quélennec, près de la maison de « l’homme au chat noir » en 1846, à Lezergué puis Kervreyen entre 1846 et 1851, et de nouveau au Quellenec en 1851. Enfin, au 1er janvier 1854, il quitte Griffonnes où il était employé comme « domestique en second » pour Kermahonec.
 
Il évoque plusieurs de ses voisins au Quelennec : son oncle, Hervé Barré, le tisserand-conteur d’histoire, la tailleuse qui leur apprend catéchisme et choses de la vie, les Poher, le père, l’un des « sauvage » qui était aussi conseiller municipal, et ses deux fils, le maire d’Ergué-Gabéric, Pierre Nédelec, « Téo Philip », membre d’une des familles Philippe demeurant alors au Quelenec, un Péron, fort comme Hercule, le propriétaire de Griffonnes, probablement Michel (le) Berre ainsi que son oncle Quéré, le gendarme.
Il ne parle pas dans ses Mémoires de Saint-Guénolé, cependant qu’il parle du lutin voisin de Poul ar Guemener. Pour cette période il ne fait allusion qu’à Kerdévot, pour son pardon et Saint Guinal, où il effectue sa première communion. Enfin, il se fait embaucher à Kermahonec en se rendant de Griffones à la cathédrale de Quimper, un dimanche pour la messe. Cependant des documents publiés récemment dans le Bulletin de la Société Archéologique du Finistère témoignent qu’il a fréquenté l’édifice, il rapporte qu’il y avait une statue de sainte Appoline (aujourd’hui à Saint-Guinal) et une autre de saint Isidore.
Il est rien de moins sûr que dans son projet de vivre en « ermite » dans le Stangala voisin il ait songé à bâtir un oratoire. 
 
 

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