Exposition Déguignet avec Babonneau

L'Actualité d'Arkae

15 octobre 2018 / 15 a viz Here 2018

 

Exposition Jean-Marie Déguignet avec Christophe Babonneau

Christophe Babonneau et Bernez Rouz nous entraîneront dans leur sillage à la découverte de Jean-Marie Déguignet. - Crédit: Ouest-France

 

Sur les traces de Jean-Marie Déguignet

 

La médiathèque d’Ergué-Gabéric entame ses rendez-vous automnaux, et commence par une exposition consacrée au plus fameux des Gabéricois, Jean-Marie Déguignet.

Lundi, on honorera la mémoire du plus célèbre des Gabéricois, en la personne de Jean-Marie Déguignet. Celui qui a écrit l’histoire de sa vie à la fin du XIXe siècle, témoignage précieux de la paysannerie du bassin quimpérois, a droit à une exposition des planches de la bande dessinée éditée à partir de ses souvenirs. 

Dès 15 h, le croqueur Christophe Babonneau dédicacera, en personne, de la pointe de son crayon, les Mémoires d’un paysan bas-breton.

En parallèle, une exposition patrimoniale de documents originaux, prêtés par le Fonds patrimonial du réseau des médiathèques, permettra de découvrir les manuscrits de Jean-Marie Déguignet offert par Arkae, association gabéricoise de défense du patrimoine local. 

« Ces documents exceptionnels ont été numérisés dans le cadre du plan de numérisation des documents patrimoniaux et sont consultables à partir du site du réseau des médiathèques. Ils pourront aussi être feuilletés sur une tablette pendant la durée de l’exposition, jusqu’au 1er décembre », explique Pierre Mens Pégail, responsable de la médiathèque de Ergué-Gabéric.

Une visite commentée

Samedi, à 17 h, Bernez Rouz, membre d’Arkae, rejoindra l’illustrateur. Tous deux proposeront une visite commentée de l’exposition et retraceront l’épopée de Déguignet. 

Bernez Rouz, journaliste de formation, est à son affaire avec Jean-Marie Déguignet, puisque c’est à lui que l’on doit l’édition de 1998 des Mémoires d’un paysan bas-breton, rééditées en 2008. 

Il est aussi l’initiateur de la version dessinée.

 

Article paru dans Le Télégramme le samedi 13 octobre 2018

 

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Article Ouest-France sur le canal de l'Odet

Qui percera le mystère du canal Odet ?

Pendant un temps, le Bigoudic et l'Odet ont suffi à alimenter en eau la manufacture de papier. Très vite, il a fallu aménager un canal. Qui l'a construit ? Quand ? Une asso lance un appel.

Canal de lOdet Isabelle Rahavi Ouest France 08.08.2017
L'histoire

Le canal est toujours visible depuis ses berges devenues un lieu de promenade au Stang Luzigou. Pourtant le mystère reste entier quant à la date de création de ce canal et quant à la main-d'oeuvre qui s'y est affairée. Pierre Faucher, de l'association Arkae, a entamé des recherches sur le sujet. « Nous ne possédons aucune archive exploitable et nous lançons l'appel : qui dispose d'informations sur le sujet ? » Pour le moment tout est affaire d'hypothèses.

Une chute d'eau
Dès les débuts de la papeterie de l'Odet, en 1821, Nicolas Le Marié a eu besoin de créer une chute d'eau, productrice de force. Deux cours d'eau existent sur le site en friche, le Bigoudic et l'Odet qui sont à maîtriser pour répondre aux besoins en eau de la papeterie. « Le Bigoudic a dû être le fournisseur d'eau exclusif à l'origine, mais pendant combien de temps ? » questionne Pierre Faucher. L'Abbé A Fouët, dans son discours du centenaire des papeteries, prononcé en 1922, évoque le détournement « du cours d'eau de la rivière sur 1500 mètres, Nicolas Le Marié fait sauter des mètres cubes de roches et crée la chute d'eau de toutes pièces ». Évoque-t-il le canal actuel ou un premier canal ? On sait qu'en 1834, Nicolas Le Marié acquiert à Annonay les premières machines à papier. Il est alors considéré comme l'un des plus fins papetiers de France.

Les terres du moulin de Coat Piriou
« À partir de 1852, il achète les terres nécessaires à la construction du canal, notamment celles du moulin de Coat-Piriou dont la démolition est signalée en 1859. » Est-ce que la réalisation du canal s'est déroulée dans la décennie 1850-1860 ? « Nicolas Le Marié est alors au sommet de ses capacités d'entreprendre », explique Pierre Faucher. Jusqu'en 1861, il garde la direction de l'entreprise. Mais à la fin de ce siècle, le progrès industriel exige des transformations qui ne viennent pas et l'usine sombre.

Le renouveau du Docteur Bolloré
Arrive alors son neveu, le docteur Bolloré, qui lui succède jusqu'en 1881. Le docteur Bolloré consacrera vingt et un ans à perfectionner et moderniser l'usine d'Odet. Doit-on dater la construction du canal lors de cette période de renouveau ? À la mort du docteur Bolloré, les aléas survenus à son oncle recommencent. L'industrie évolue rapidement dans tout le pays et la concurrence se fait rude.

L'arrivée de la vapeur
Ce sera l'aîné de ses enfants qui succédera au docteur Bolloré durant les vingt-quatre années suivantes. À charge pour lui de transformer à nouveau l'usine sous peine d'être distancé par la concurrence. René Bolloré, prend les rênes de l'entreprise. Il décide de concentrer l'activité de l'usine sur le papier à cigarette et a obligation de modifier les procédés de fabrication avec de nouvelles machines. À l'eau, devenue moteur insuffisant, succède la vapeur. La chaudière, achetée en 1886, nécessite de grands besoins en eau. Faut-il retenir cette nouvelle date ?

Qui et quand ?
Chacune des générations Bolloré augmente la production et modernise les procédés de fabrication. Mais qui décida et quand de faire construire ce canal ? Des ouvriers furent-ils recrutés ? Ou fit-on appel à des bagnards ou à des prisonniers de guerre comme pour le canal de Nantes ? Aucune trace de logement des ouvriers ou des bagnards n'apparaît dans les archives municipales. Pourtant l'arrivée massive de ces hommes qui ont eu pour tâche de creuser et d'empierrer le canal n'a pas dû passer inaperçue et a sans doute révolutionné la vie du village. « Nous avons questionné les plus anciens. En vain. Aucun n'a souvenir d'avoir entendu parler de la construction de ce canal ! » s'étonne Pierre Faucher.

Ouest-France, mardi 8 août 2017, par Isabelle Rahavi


Bilan conférence sur La vache Bretonne Pie-Noir

L'Actualité du patrimoine

04 avril 2017 / 04 a viz Ebrel 2017

Bilan conférence sur La vache Bretonne Pie-Noir

 

Pour sa conférence histoire du mois d'Avril, l'association Arkae a reçu ce samedi, dans la salle Ti-Kreiz d'Ergué-Gabéric, Pierre Quéméré ainsi que messieurs René Danion et Jean Le Menn, afin de nous présenter l'histoire de la vache Bretonne Pie-Noir. Soixante-cinq personnes ont répondu présentes à ce rendez-vous, afin de partager avec les intervenants leur expérience quant à l'élevage, la reproduction et la présentation aux concours de cette race bretonne, qui a fait parler d'elle jusqu'au salon de l'agriculture à Paris.

Cet après-midi s'est achevée sur une séance de dédicaces du livre "BRETONNE PIE-NOIR - LA VACHE DES PAYSANS HEUREUX" de Pierrick Bourgault et Pierre Quéméré, paru aux éditions OUEST-FRANCE.

 

 


Article Ouest-France sur La vache Bretonne Pie-Noir

L'Actualité du patrimoine

04 avril 2017 / 04 a viz Ebrel 2017

Article Ouest-France sur La vache Bretonne Pie-Noir

 

 


Causerie sur la Bretonne pie noir demain

ACTUALITE DU PATRIMOINE

31 mars 2017 / 31 a viz Meurzh 2017

 

Causerie sur la Bretonne pie noir demain

Par Benoît Bondet

La vache bretonne pie noir était à l'honneur au Salon de l'agriculture cette année : ci-contre, Izella et son veau, Noz, de l'élevage du conservatoire de Menez-Meur, à Hanvec, appartenant au Parc naturel régional d'Armorique. 

 

Demain, à 16 h, dans la salle Ti-Kreiz, Pierre Quéméré donnera une conférence sur la vache bretonne pie noir, à l'invitation d'Arkae. Une race qu'il a en partie sauvée de l'extinction.

Après avoir été à l'honneur à Paris où Fine, un très beau spécimen de la race, a été désignée comme égérie du Salon de l'agriculture, la vache bretonne pie noir sera demain « l'héroïne » de cette nouvelle conférence proposée par Arkae. 

Une race rustique sauvée 

Pendant des siècles, la petite vache noire et blanche de Bretagne fut appréciée pour sa rusticité, sa longévité, son élevage et ses vêlages faciles, la frugalité dans ses besoins alimentaires, la qualité de sa viande et de son lait. Or, à partir des années 60, l'agriculture moderne lui a préféré les races frisonne et holstein, plus productives. Jeune professeur de zootechnie, Pierre Quéméré a alors tenté l'impossible : sauver cette vache en quasi-extinction que ses parents élevaient. Pour ce faire, il a rédigé en 1976 un plan de sauvegarde qui a fonctionné. C'est cette belle aventure qu'il contera demain après l'avoir confié dans divers ouvrages, notamment « La Bretonne pie noir, la vache des paysans heureux ». Les éleveurs et sélectionneurs René Danion et Jean Le Menn seront également présents pour témoigner de leur participation dans ce sauvetage de la diversité des espèces. Entrée libre. 

 

Article rédigé par Benoît Bondet et extrait du Télégramme - Quimper. Publié le 31/03/2017