Dictionnaire : Lec (le), (Al Leg)

Lec (le), (Al Leg)

 
Lieu dit près du Kelenneg, en lisière du Stangala, siège d'une exploitation agricole.
Leg désigne de grandes pierres plates où on peut se mettre à l'abri. La forme ancienne lehec relevée en 1458 font penser à Lec'heg, lieu ou on trouve de grandes pierres plates.
Exploitée par René le Gouerou en 1790, marié à Marie-Jeanne Le Guenno, la ferme accueille un prêtre insermenté René-Hervé Le Guenno (1738-1797) au printemps 1791.

 

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Dictionnaire : Le Corre (Corentin)

Le Corre (Corentin)  1928 - 1999

 
Né le 8 décembre 1928 à Landudec, ordonné prêtre en 1953, instituteur à Landivisiau, Moëlan, directeur d’école à Arzano, prêtre « fidei domum » au diocèse de Brazzaville, au service de Quimperlé, chargé de Baye, aumônier des gens du voyage, aumônier de la maison d’arrêt de Quimper, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1983 puis au service du secteur de Châteaulin, recteur à Landeleau et Spézet, enfin, curé solidaire de l’ensemble paroissial de Châteauneuf du Faou.
Il est décédé le 28 juillet 1999.
 
« Corentin, dans la mission, tu n’as pas été un « travailleur indépendant, tu n’étais pas installé à ton propre compte. tu n’entreprenais pas seul mais toujours en concertation avec d’autres, tu pensais, tu agissais en Eglise. Merci pour ton humour, signe que tu étais heureux, à ta place, signe de ta lucidité ; merci de nous apprendre à rire de nous-même, de nos contradictions, des futilités qui souvent encombrent nos vies », dit l’abbé Alain Nicolas à ses obsèques à Landudec le 30 juillet 1999.

 

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Dictionnaire : Le Corre (Jean)

Le Corre (Jean)

 

Né le 15 août 1920 et demeurant au Bourg d’Ergué-Gabéric. Etudes secondaires à l’E.P.S. de Concarneau.
Excellent joueur d’attaque de l’équipe première du Stade Quimpérois, qui évoluait avant-guerre au plus haut niveau national du championnat amateur. Grand chasseur par ailleurs.
Jean Le Corrre a été recruté par Fanch Bales, voisin immédiat de ses parents, pour participer au « coup du S.T.O. ». le 14 janvier 1944. Arrêté quelques jours après, il a eu à subir les interrogatoires et la prison : Saint Charles d’abord (17 jours) Mesgloaguen  (4 mois), puis Rennes et Compiègne (2 mois). Il arrive le 31 juillet 1944 au camp de Neuengamme, près de Hambourg. A partir de ce camp de base, il participera à différents kommandos de travail mines de fer de Salzgitter, fosses anti-chars de Husum, gare de triage de Soest.
Du fait de l’avancée alliée, il se retrouve au camp de Buchenwald où les Américains pénètrent le 11 avril 1945. Un mois après, il était de retour à Ergué-Gabéric.

Jean Le Corrre a été représentant de commerce dans deux sociétés quimpéroises, l’une du bâtiment et l’autre de fournitures industrielles et automobiles.
 
 
 
 

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Dictionnaire : Le Gouez (Sébastien, ou « Bastian Gouez »)

Le Gouez (Sébastien, ou « Bastian Gouez ») 1922 - 1947

 

Né en 1922. Il était commis dans une des deux fermes de Kerfrès, chez les Rannou.

Le 17 juin 1944, à 6 heures du matin, cinq ou six membres de la Milice investissent le village de Kerfrès, sans doute informés qu’un groupe de maquisards est installé dans ce village. En réalité, ils n’étaient pas encore rentrés de mission.
Les miliciens ne remarquent même pas les traces de leur occupation des lieux dans un ti-forn situé un peu à l’écart. Ils s’acharnent cependant sur le commis Bastian, qui a 22 ans, et qu’ils traînent avec eux pour aller jusqu’à Kerleur. Ils cherchent à obtenir de lui quelque renseignement. En fait, c’est tout le secteur de Quélennec qui est encerclé ce jour.
Bastian sera abandonné dans une lande près de Pont Allen, où il sera retrouvé quelques jours plus tard. Il sera soigné tant bien que mal.
 
Le fait est qu’il va décéder près de trois ans plus tard, le 16 juillet 1947, à son domicile de Pen ar Hoat, des suites de ce véritable massacre physique.
 
 

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Dictionnaire : Le Grand (Etienne)

Le Grand (Etienne)

 

Né à Menez Groaz en 1885 il perd son père maçon la même année.
Il est élevé par son oncle entrepreneur de maçonnerie à Kerhuel. A 14 ans il entre chez Villard photographe à Quimper comme retoucheur de clichés.
Marié en 1911 à Corentine Bourhis d'Ergué-Armel, il est mobilisé en août 1914, il a 29 ans.
 
Il part au front dans le 318e d'infanterie, et devient photographe du régiment de réserve du 118e de Quimper.
Décoré de la  Croix de guerre il s'installe en 1921 comme photographe à Quimper.
Son exceptionnelle collection de clichés sur la guerre 14-18 a fait l'objet d'un ouvrage de Jean-François Douguet dans la série Cahiers d'Arkae (2008) : Etienne Le Grand, un regard breton dans la Grande Guerre.
 
 
 
 

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