Dictionnaire : Lein (Jean-Marie)

Lein (Jean-Marie) 1859 - 1936

 
Né le 22 août 1859 à Saint-Pol-de-Léon, ordonné prêtre en 1883, vicaire à Botsorel, Saint-Thégonnec, Chapelain à Plouigneau, aumônier de l’hôpital de Morlaix, recteur à Landeleau, à  Plonéour Ménez, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1909 jusqu’en 1913, puis recteur à Plougourvest et aumônier de la Salette à Morlaix.
Il décéda le 15 octobre 1936.
 
 

Retour


Dictionnaire : Le Jour (Jean)

Le Jour (Jean) 1776 - 1842

 
Le Jour Jean, cultivateur à Boden, maire d'Ergué-Gabéric de 1800 à 1807.
Jean Le Jour est né le 10 octobre 1776 de Jean-Marie Le Jour et de Marie Le Bescond. Il épouse en 1791, Magdeleine Cornic de Kerfeunteun. Le 9 décembre 1792 il est élu membre du Conseil Général de la commune et il signe le registre de l'état civil à partir du 16 nivôse an II. jusqu'au 4 pluviose an II,.en tant qu'officier public. Il épouse en seconde noce Marie Jeanne Le Com d'Ergué-Gabéric en 1825.
Jean Le Jour décède le 21 janvier 1842 au bourg.
 

Retour


Dictionnaire : Le Louet (Mathias)

Le Louet (Mathias) 1921 - 1987

 

Né en 1921 au Guélen en Briec dans le penti des ses parents journaliers agricoles, Mathias vient habiter à Lestonan avec la famille quand il a trois ans, son père ayant été embauché comme manœuvre à la Papeterie de l’Odet. Elève à l’école publique de Lestonan, il fit partie de ces enfants que leurs parents, ouvriers chez Bolloré, durent inscrire à l’école privée à son ouverture en 1929. Ce qui n’empêcha pas que le père de Mathias fut licencié deux ans après, suite à la mise en service de nouvelles machines. Et Mathias termina sa scolarité à l’école publique dans la classe de Mr Lazou.
 
A 19 ans, vers Noël 1940, Madame Lazou lui propose d’imprimer et transporter des tracts pour le PCF. Cette activité de propagande dure de janvier 1941 à juillet 1942, avec l’arrestation de membres de son réseau. Le 1er mars 1943, il est lui-même piégé par la police anti-communiste, ainsi que Mme Lazou et René Guillamet.
 
Le 15 avril 1943, il est condamné à Rennes à deux ans de prison. Il est transféré de la prison de Vitré à celle de Poissy (17 juin 1943), celle de Melun, celle de Châlon-sur-Marne le 15 décembre 1943. Il parvient à s’évader de l’hôpital de cette ville le 14 juin 1944 et à rejoindre le maquis FFI de la Forêt d’Argonne où il combattra jusqu’au 13 septembre 1944. Fin septembre 1944, il est de retour à Lestonan.
 
Mathias reprend son travail aux Ponts et Chaussées. Il sera cadre dans des sociétés de distribution d’eau dans le Sud-Finistère. Son épouse Jacqueline sera comme lui une militante du PCF et de la CGT. Mathias sera connu également comme Président du Conseil des Prud’hommes de Quimper. Il est décédé en 1987.
 

Retour


Dictionnaire : Le Marié (Nicolas)

Le Marié (Nicolas) 1798 - 1870

Le Marié (Nicolas) fils de François Le Marié (1754-1825), et de Perrine Gosselin (?-1802), né à Quimper, fonde la papeterie d'Odet en février 1822.
 
 

Nicolas Le Marié détouré médaille 1922Le fils de marchand

Son père, François, né en 1754 dans l'Orne, fils de marchand, appartient à la bourgeoisie normande. François se marie en 1784 à Malestroit avec Perrine Gosselin, qui est originaire de cette même commune. On le retrouve ensuite en 1796 à Quimper, où il commerce dans la faïence, place Maubert. Selon un discours de l'abbé Faouët, il aurait également dirigé une manufacture de tabac à Morlaix. En 1801, François achète une maison à Kerbernès, en Plomelin. Perrine y décédera un an plus tard. Nicolas, son fils, n'a alors que 4 ans. Par la suite, le jeune homme est formé par les prêtres du collège de Saint-Pol-de-Léon. Ci contre : portrait de Nicolas Le Marié par PV Dautel sur une médaille réalisée pour le centenaire de la papeterie en 1922.
 
 

La fondation de la papeterie

Après sa formation, Nicolas ne peut pas prendre la relève de son père à la manufacture : par la loi de 1816 sur le monopole définitif de l'État, il est forcé de diriger ailleurs ses activités. À 24 ans, il choisit donc le site d'Odet, encore inhabité, pour créer une papeterie qui fonctionnera à la houille blanche, ce qui est relativement inhabituel à cette époque. De 1822 jusqu'à 1862, il dirige et développe considérablement la papeterie : de 31 ouvriers en 1828, il en emploie 110 en 1860. La production de papier et les salaires augmentent aussi.
 
 

Vie politique

 Nommé par le préfet maire de la commune d'Ergué-Gabéric le 19 février 1832, il démisionne rapidement, en octobre suivant, estimant n'avoir pas la disponibilité nécessaire pour remplir cette fonction. Néanmoins, il reste conseiller municipal plus de dix ans. Il est donc loin d'être absent de la vie politique locale. En 1840, il exerce son influence pour un transfert du bourg vers Pen-Carn Lestonan, à proximité de la papeterie. Le projet est abandonné en 1842, l'équipe d'Hervé Lozac'h s'y opposant.
 
 

Vie familiale

Nicolas Le Marié a épousé Marie Le Pontois. Il aura avec elle trois enfants : un aîné et une cadette qui décèdent jeunes, une benjamine qui devient religieuse. La famille habite à Odet, avec un cousin et des domestiques. Une trentaine de papetiers sont installés comme eux près du moulin d'Odet.
 
 

La succession à Odet

Nicolas Le Marié n'a pas d'héritier direct. Mais sa sœur, Marie-Perrine Le Marié, a épousé en secondes noces Jean-Guillaume-Claude Bolloré (1819). Ce dernier dirige une fabrique de chapeaux à Locmaria (25 ouvriers). Jean-Guillaume, qui signe "Bolloré aîné" (par rapport à ses frères), participe dès les années 1850 aux affaires de Nicolas Le Marié, son beau-frère. Après une chute accidentelle qui l'a fortement diminué, Nicolas Le Marié laisse la direction des papeteries à son neveu Jean-René, le gendre de Jean-Guillaume Bolloré, en 1862.
 
 
Nicolas Le Marié décède le 24 mars 1870, à l'âge de 72 ans.
 
 
Source : d'après Pierre Faucher, La papeterie d'Odet, 2018, classeur disponible au local de l'association Arkae.

Dictionnaire : Le Menn (Jean)

Le Menn (Jean)

 

 Le Menn (Jean), cultivateur à Kerourvois, maire de 1945 à 1947 puis de 1953 à 1959.
 
 

Retour