Dictionnaire : Baradozic

Baradozic (Baradozig)

 
Lieu-dit en bordure de la route de Coray.
 
1. Signification
 
Baradozig est le diminutif de Baradoz mot breton désignant le Paradis. Ce nom d’origine récente a été donné à une maison en bordure de la route départementale de Quimper à Coray.
 
 
2. Formes anciennes
 

Baradozic

2002

I.G.N.

Carte

3. Recensement de 1790

Néant


4. Cadastre de 1834

Néant

5. Pré-inventaire de 1972 (© Inventaire du Patrimoine Culturel de Bretagne)

Néant

 
 

Dictionnaire : Balès (François ou Fanch)

Balès (François ou Fanch)

 

Né le 25 mars 1921. Décédé le 29 août 1944 dans le cadre des combats de la Libération, sur les pentes du Menez-Hom. Boulanger au Bourg.
Instigateur et incontestable chef du groupe de résistants du Bourg d’Ergué-Gabéric, c’est lui qui a organisé le groupe des quatre jeunes d’Ergué qui ont participé, avec une autre équipe de Quimpérois, au cambriolage des bureaux du S.T.O. le 14 janvier 1944, puis à la destruction par le feu, dans son fournil, au Bourg, des dossiers des jeunes finistériens désignés pour le travail obligatoire en Allemagne.
Recherché par la Gestapo, il dut se cacher pendant 6 mois jusqu’à la Libération de Quimper. Il participa notamment aux combats de la route de Brest comme soldat au Corps Franc du commandement des FFI de Quimper. La nouvelle de sa mort fut fortement ressentie à Ergué-Gabéric.

Fanch Balès dans la résistance

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Dictionnaire : Balanou

Balanou

 
Lieu-dit, siège d'une exploitation agricole située dans l'ancienne trève de Kerdevot.
 
1. Signification
 
Balanou tire son nom de Banal nom breton désignant le genêt.
Ce nom est devenu par métathèse Balan dans le breton parlé. Il est généralement suivi du suffixe – eg – comme dans Banaleg ce qui signifie genêtaie. Le suffixe – ou – est une des marques du pluriel en breton.
Balanou doit donc se traduire sans ambiguité par « Les Genêts », et doit s’écrire avec un seul L et un seul N.
Les formes anciennes sont : An banazlou (1540), Balanou (1681).
Il semble que ce nom ait supplanté le nom Kerderien qu'on trouve écrit kerderyen en 1540, et en 1681 il est précisé Balanou ou Kerderien.
 
 
2. Formes anciennes
 
An Banazlou   
1540   
Archives Départementales de Loire-Atlantique. Nantes   
B 2011
Balannou
1618
Archives Départementales du Finistère. Quimper
A 85
Balanou
1681
Archives Départementales du Finistère. Quimper
A 87
 
1790
Archives Départementales du Finistère. Quimper
Recensement
Balannou
1834
Archives communales d’Ergué-Gabéric
Ancien cadastre   
 
2006
Service Technique. Ville d’Ergué-Gabéric.
Cadastre
 
2006
Carte Institut Géographique national

3. Recensement de 1790

Mathias Piriou
M
Métayer, actif
40
Marie Jeanne Le Roux
F
Femme
39
François Le Gall
M
Domestique
33
Izabelle Le Berre
F
"mineure"
6

4. Cadastre de 1834

5. Pré-inventaire de 1972 (© Inventaire du Patrimoine Culturel de Bretagne)

Néant

 
 
 

Dictionnaire : Barz Kerdevot

Barz Kerdevot

 

Il signe « Barz Kerdevot » mais ne semble avoir aucun lien particulier (du moins connu de nous) avec Kerdevot ou avec Ergué-Gabéric.

Il  s’appellerait « Caugant » et serait de Landudal suivant Daniel Bernard (ADF 110 J 117). Il appartient au milieu catholique de Quimper, sans être lui-même prêtre. Il est l’auteur de gwerz et de poèmes en breton d’inspiration religieuse, parus surtout dans Feiz ha Breiz en 1880-1881, puis dans Le Courrier du Finistère en 1886-1887.

 
Extrait et traduction de poème de Barz Kerdevot

« Eur c’hlanvour iaouank ha miz du » (Un jeune homme malade et le mois de novembre) paru dans Feiz Ha Breiz , page 373.

Principaux écrits recensés de Barz Kerdevot

 
 

Dictionnaire : Bagad An Erge Vras

Bagad An Erge Vras

 
Le bagad est né en 1986 d'une école de musique bretonne animée par Pascal Rode, sonneur au Bagad Kemper et présidée par Suzanne Lozac'h. 
En 1994 le bagad se produit pour la première fois en public lors du téléthon.
En 1996 il participe pour la première fois au championnat des bagadou en 4ème catégorie.
 
Il a défilé sur les Champs-Elysées à Paris le 23 septembre 2007 pour la Breizh Touch.
 
 

Dictionnaire : Autret (Guy)

Autret (Guy) 1599-1660

 
Guy Autret de Missirien, seigneur de Lezergué et de Lezoualc'h est né vers 1599 à Goulien dans le Cap Sizun. Second fils de Yves Autret seigneur de Lezoualc'h et de Marie du Menez. Il eut pour parrain Guy Eder de la Fontenelle un des plus célèbres brigands des guerres de la Ligue en Bretagne.
Il mourut à Paris le 3 avril 1660. Historien et généalogiste il laisse une oeuvre considérable, malheureusement il a peu publié.

En 1637, il publie des Annotations sur les lettres patentes du Roy portant commission de convoquer le ban et l'arrière-ban de Bretagne

Il rédigea deux articles pour la Gazette de France sur le retour d'Henriette de France, en 1644.

Il édita en 1655 une Vie de Saint Joachim - aujourd'hui disparue.

La même année il publie son Dessein et projet de l'histoire généalogique de Bretagne. Mais cette « Histoire généalogique de Bretagne » restera inachevée à sa mort.

En 1659 il édite et enrichit la Vie des Saints de la Bretagne d'Albert Le Grand.
 
Guy Autret de Missirien, sieur de Lezergué est une des grandes plumes du XVIIème siècle breton. C’est le pendant de Mme de Sévigné pour la Basse-Bretagne. C’est à Ergué-Gabéric qu’il a écrit la plupart de ses œuvres. Injustement méconnu parce qu’il n’a pu mener à bien la grande œuvre de sa vie l’Histoire généalogique de Bretagne  l’épistolier cornouaillais a enfin trouvé le chercheur qui lui rend justice.
Hervé Torchet, spécialiste du Moyen-âge, vient de publier la première biographie de Guy Autret sous le titre  « Missirien, la double vie littéraire de Guy Autret ».  Le paléographe fait de lui l’écrivain breton le plus important du XVIIème siècle, l’un des dix bretons les plus puissants de son temps.
Guy Autret né à Lezoualc’h en Goulien a eu comme parrain le célèbre brigand Guy-Eder de la Fontenelle, d’où son prénom. Il s’installe à Lezergué dès sa majorité et se passionne pour l’histoire, le droit et la généalogie.  « Personnage ardent, engagé dans le siècle, combattif, témoin et acteur de l’actualité » il est aux antipodes de son contemporain Montaigne reclus dans sa tour d’ivoire et ses contemplations.
En 1635 il entre en contact avec Pierre d’Hozier, généalogiste de la cour de France. Il en suit des rapports réguliers et une correspondance suivie qui pose les jalons d’une généalogie scientifique des grandes familles de Bretagne.
Juriste il publie en 1637 son premier livre : Annotations sur les lettres patentes du Roy portant commission de convoquer le ban et l'arrière-ban de Bretagne. A mots feutrés il conteste l’absolutisme royal et le bien fondé de cette convocation contraire aux dispositions du traité d’Union  entre la Bretagne et la France de 1532. Assidu aux séances du Parlement de Bretagne, il publie en 1642 il son projet d’Histoire généalogique de Bretagne. Ce document comprend la liste des quelques 2500 familles nobles de Bretagne, noblesse établie depuis le Moyen-âge. Il devient ainsi le personnage clé qui permet aux grandes familles bretonnes d’affirmer leurs origines nobles.
Ce travail remarquable lui donne une notoriété jusqu’à Paris. Il publie un article dans la gazette de Téophraste Renaudot en Août 1644 sur le voyage d’Henriette de France, chassée d’Angleterre, en Bretagne. En plus d’être pionnier des généalogistes il est aussi pionnier des journalistes bretons.
Guy Autret de Missirien est surtout connu pour la réédition de la Vie des Saints de la Bretagne d’Albert Le Grand, édition considérablement augmentée par ses soins et qui est toujours aujourd’hui une référence.
Atteint de la maladie de la Pierre, Guy Autret se fait opérer à Paris en 1660 et décède suite à l’opération. Il a été inhumé à l’église Saint Sulpice.
Bibliographie :
 
Rosmorduc (Comte de), Guy Autret, seigneur de Missirien, correspondant de d'Hozier en Bretagne, Saint Brieuc, 1899
Waquet (Henri), Discours ouverture séance du 28 juin de la B.S.A.F., 1923
Bernard (Daniel), Notice historique sur la seigneurie de Lezoualc'h en Goulien et ses anciens seigneurs, B.S.A.F. 1913, pp. 193-248
Waquet (Henri), Messire Guy Autret, sieur de Missirien et de Lesergué, in S.H.A.B. 1942, pp1-27
Bernard (Daniel), Quelques lettres de Guy Autret, B.S.A.F. 1940
Dubuisson-Aubenay, Itinéraire de Bretagne en 1636, Ed P.U.R.-S.H.A.B. 2006, P. 354.
Bernard (Norbert), Guy Autret et l'église d'Ergué-Gabéric, B.S.A.F.,pp 351-361.
Torchet (Hervé), Missirien, La double vie littéraire de Guy Autret, 235 P. Ed. La Perenne, Paris, 2014.
 
 

Dictionnaire : Antimoine

Antimoine

 
L’antimoine, symbole Sb, est un élément peu répandu dans la croûte terrestre, qui est généralement trouvé sous forme d’oxydes ou de sulfures.
A Kerdévot le minerai se présentait sous forme de stibine associée à une gangue quartzeuse.
Les usages de l’antimoine sont multiples : plaques d’accumulateurs plomb-acide, alliages anti-friction, fabrication de semi-conducteurs, pigments de peintures.
Actuellement les principaux producteurs d’antimoine sont la Chine, la Russie et l’Afrique du Sud.
Les mines de Kerdevot ont été exploitées de 
1913 à 1916, puis de 1924 à 1928.
 
Cf Article de Jean René Blaise : Les mines d'antimoine
 
 

Dictionnaire : Amis de l’Orgue (Association)

Amis de l’Orgue (Association)

 

Créée le 15 janvier 1979, cette association avait pour but la restauration de l’orgue de l’église d’Ergué-Gabéric et l’animation musicale à partir de l’orgue restauré. L’association fut dissoute en mai 2001 et l’association Arkae, en sa qualité de mise en valeur du patrimoine, a assuré le relais de l’action des « Amis de l’orgue ».
 
En 2005, une nouvelle Association, dite « Orgues en Cornouaille » a vu le jour. Composée de représentants de trois associations adhérentes : les Amis de l’Orgue, de Fouesnant, l’Association César Frank, de Quimper et l’Association Arkae, d’Ergué-Gabéric, elle a pour but de créer chaque année un évènement majeur autour de l’orgue en Sud-Finistère : l’académie d’orgue qui se tient au mois d’août.
 
En 2008, l’Association Arkae s’est retirée d’ « Orgues en Cornouaille », mais la Ville d’Ergué-Gabéric continue à apporter son soutien aux manifestations qui ont lieu dans le cadre de l’Académie d’orgue.

 

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Dictionnaire : Cabellic (Yves)

Cabellic (Yves)

 

Evêque de Quimper en 1267, Yves Cabellic était originaire de Lézergué. Il confirma en 1274 la fondation de l'abbaye de Saint Maurice en Clohars Carnoet et mourut le 11 mars 1276 selon le nécrologue de Daoulas.

La famille Cabellic pourrait avoir donné son nom à Ergué-Gabéric. On trouve en effet des formes Ergue-Gabellic au XVIème siècle.

La paroisse primitive d'Ergué fut scindée en deux au XIIIème siècle.

 

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Dictionnaire : Ac'h (François)

Ac'h (François)

François Ac'h, membre du bureau d'Arkae, est un des principaux contributeurs au "Keleier" de l'association. Président de l'association Arkae de 2005 à 2009, il a publié en 2010 un ouvrage sur l'histoire de l'école publique de Lestonan en collaboration avec Roger Rault : "Les écoles publiques de Lestonan (1880-1930)".

 

Dictionnaire : Ac'h (François)


Dictionnaire : Hascoet (Jean)

Hascoet (Jean) 1850 - 1908

 

Né le 26 juin 1850 au Juch, ordonné prêtre en 1874, vicaire à Rosporden, Ergué-Armel, Bénodet, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1897 : il fit de nombreux embellissements à la chapelle de Notre- Dame de Kerdévot et surtout il dota la paroisse d’une école chrétienne de filles dont il était justement fier et qui persista malgré le renvoi des Filles du Saint Esprit à qui il avait confié la direction.
Malade depuis de longs mois, il mourut à Ergué-Gabéric le 15 janvier 1908 dans sa 58e année.

 

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Dictionnaire : Lucas (Henri)

Lucas (Henri) 1924 - 1991

 
 
Né le 14 février 1924 à Pont-Croix, ordonné prêtre en 1948, vicaire à Quimperlé, Crozon, au sanatorium de Thorenc, aumônier militaire près de 27 ans, vicaire à Ergué-Gabéric, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1981, puis recteur de St Philibert en Trégunc.
Il décéda le 21 avril 1991 et fut enterré à Kerfeunteun le 23.
 

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