Dictionnaire : Favé (Antoine)

Monographie de labbé FavéL'abbé Antoine Favé (1855-1914), qui fut vicaire à Ergué-Gabéric à la fin du XIXe siècle, produit en 1891 la première monographie de la paroisse, sur la période allant de 1678 à 1716. Il s'agit de "notes" (15 pages au total) tentant d'inventorier les registres de baptêmes mariages et sépulture. Elles font suite à une demande de l'évêque de Quimper, souhaitant que les prêtres fixent l'histoire paroissiale de la commune où ils exercent.

Antoine Favé est né à Quimper en 1855, où son père était alors notaire. Il fait sa scolarité dans le Nord-Finistère, puis ses études théologiques au séminaire de Quimper et à Rome, où il est ordonné prêtre par un cardinal. Il est d'abord employé dans une maison d'éducation dans le Nord, puis en Saône-et-Loire. Après un stage chez les Jésuites à Poitiers, il rentre dans son diocèse d'origine, où il devient de le vicaire de Saint-Pabu. Il est ensuite muté à Ergué-Gabéric. C'est là qu'il commence à s'adonner à l'histoire locale, "en feuilletant les vieux cahiers de la Fabrique, en fouillant les papiers de vieilles familles, en compulsant des inventaires anciens et des actes notariés, en s'initiant aux mystères des Archives départemantales" (cf. nécrologie dans La Semaine religieuse de Quimper et de Léon, janvier 1915). Il ensuite nommé à l'aumônerie de l'asile départemental de Saint-Athanase, à Quimper. Il finit sa vie dans la maison de retraite Saint-Joseph, à Saint-Pol de Léon, et décède en 1914 d'une maladie cardiaque.

Au cours de sa vie, l'abbé Favé a produit de nombreuses études et notices pour les bulletins de la Société archéologique (BSAF) et de l'Association bretonne, notamment un travail (en 1893) sur Claude de Marigo, auteur de Buez ar sent (La Vie des saints), au XVIIIe siècle. Antoine Favé était passionné d'histoire ; jeune abbé, il lit déjà beaucoup d'ouvrages dans cette discipline : "[Il] emmagasine heureusement dans son cerveau les sujets très divers de ses copieuses lectures ; de sorte que sa conversation, parfois un peu nébuleuse, était toujours cependant nourrie de faits anecdotiques, d'études de caractères, de jugements assez éclairés sur des époques ou des personnages marquants" (ibidem). Outre la monographie sus-dite, ses articles dans le BSAF sur Ergué-Gabéric concernent : l'origine de l'ancien cantique de Kerdévot (1892), la vie rurale en Cornouaille aux XIXe et XVIIIe siècles (1893), le mobilier et le vêtement aux environs de Quimper au XVIIe siècle (1893), la pierre commémorative de la peste d'Elliant (1893), la condition des prêtres des campagnes dans le Finistère avant 1789 (1894), l'aspect extérieur d'une ferme cornouaillaise avant 1789 (1895).


Le Marié (Nicolas) 1798 - 1870

Le Marié (Nicolas) fils de François Le Marié (1754-1825), et de Perrine Gosselin (?-1802), né à Quimper, fonde la papeterie d'Odet en février 1822.
 
 

Nicolas Le Marié détouré médaille 1922Le fils de marchand

Son père, François, né en 1754 dans l'Orne, fils de marchand, appartient à la bourgeoisie normande. François se marie en 1784 à Malestroit avec Perrine Gosselin, qui est originaire de cette même commune. On le retrouve ensuite en 1796 à Quimper, où il commerce dans la faïence, place Maubert. Selon un discours de l'abbé Faouët, il aurait également dirigé une manufacture de tabac à Morlaix. En 1801, François achète une maison à Kerbernès, en Plomelin. Perrine y décédera un an plus tard. Nicolas, son fils, n'a alors que 4 ans. Par la suite, le jeune homme est formé par les prêtres du collège de Saint-Pol-de-Léon. Ci contre : portrait de Nicolas Le Marié par PV Dautel sur une médaille réalisée pour le centenaire de la papeterie en 1922.
 
 

La fondation de la papeterie

Après sa formation, Nicolas ne peut pas prendre la relève de son père à la manufacture : par la loi de 1816 sur le monopole définitif de l'État, il est forcé de diriger ailleurs ses activités. À 24 ans, il choisit donc le site d'Odet, encore inhabité, pour créer une papeterie qui fonctionnera à la houille blanche, ce qui est relativement inhabituel à cette époque. De 1822 jusqu'à 1862, il dirige et développe considérablement la papeterie : de 31 ouvriers en 1828, il en emploie 110 en 1860. La production de papier et les salaires augmentent aussi.
 
 

Vie politique

 Nommé par le préfet maire de la commune d'Ergué-Gabéric le 19 février 1832, il démisionne rapidement, en octobre suivant, estimant n'avoir pas la disponibilité nécessaire pour remplir cette fonction. Néanmoins, il reste conseiller municipal plus de dix ans. Il est donc loin d'être absent de la vie politique locale. En 1840, il exerce son influence pour un transfert du bourg vers Pen-Carn Lestonan, à proximité de la papeterie. Le projet est abandonné en 1842, l'équipe d'Hervé Lozac'h s'y opposant.
 
 

Vie familiale

Nicolas Le Marié a épousé Marie Le Pontois. Il aura avec elle trois enfants : un aîné et une cadette qui décèdent jeunes, une benjamine qui devient religieuse. La famille habite à Odet, avec un cousin et des domestiques. Une trentaine de papetiers sont installés comme eux près du moulin d'Odet.
 
 

La succession à Odet

Nicolas Le Marié n'a pas d'héritier direct. Mais sa sœur, Marie-Perrine Le Marié, a épousé en secondes noces Jean-Guillaume-Claude Bolloré (1819). Ce dernier dirige une fabrique de chapeaux à Locmaria (25 ouvriers). Jean-Guillaume, qui signe "Bolloré aîné" (par rapport à ses frères), participe dès les années 1850 aux affaires de Nicolas Le Marié, son beau-frère. Après une chute accidentelle qui l'a fortement diminué, Nicolas Le Marié laisse la direction des papeteries à son neveu Jean-René, le gendre de Jean-Guillaume Bolloré, en 1862.
 
 
Nicolas Le Marié décède le 24 mars 1870, à l'âge de 72 ans.
 
 
Source : d'après Pierre Faucher, La papeterie d'Odet, 2018, classeur disponible au local de l'association Arkae.

Le papier à cigarette OCB a été créé en 1918 et cédé par le groupe Bolloré en 2000 au groupe Republic Tobacco, de Chicago. OCB est formé de trois initiales. O comme Odet, lieu dit en Ergué-Gabéric, où se trouve le siège social de Bolloré ; C, comme Cascadec, lieu-dit en Scaër, où se trouvait une usine du groupe, qui appartient aujourd'hui au groupe Glatfelter ; B, comme Bolloré, fabricant de papier à Ergué-Gabéric depuis 1822. Pour plus d'informations sur la marque et ses différentes gammes à travers l'histoire, consultez la page Wikipédia consacrée à OCB.
 
Fabrication de l'OCB par Man Kerouedan_1
 
Fabrication OCB Mann Kerouedan 2
 
Deux schémas de Mann Kerouedan, ancien conducteur de machine,
détaillant les
techniques de fabrication de l'OCB dans les usines Bolloré.

 

Henri Le Gars raconte l'OCB

De garçon de course à chef de service, Henri Le Gars a passé sa carrière à l'usine d'Odet. En août 2017, il a livré à Isabelle Rahavi un témoignage sur la fabrique de papier. L'usine OCB constituait, jusqu'en 1973, le centre névralgique de la vie à Odet. Henri a intégré le service des expéditions du papier à cigarettes un peu avant la Seconde Guerre mondiale : « Ce qui est drôle c'est que le tabac était rationné mais les gens fumaient quand même. On n'a jamais vendu autant de papier à cigarette. Ils faisaient pousser une belle saloperie dans leurs champs, qu'ils ne savaient pas faire sécher, et ça les empoisonnait plutôt qu'autre chose » Il est resté à Cascadec jusqu'à la Libération. Un an après son retour du service militaire, en 1947, l'usine Odet redémarre, retrouvant le charbon nécessaire à la turbine à vapeur. Henri Le Gars prend alors une place de comptable. Retrouvez le reportage entier sur le site d'Ouest-France ici.

 

L'OCB dans les années 1930

En 1991, dans le numéro 30 de la revue Armen, Christine Le Portal a consacré une partie de son reportage sur les papeterie Bolloré à la fabrication du papier OCB. Nous vous en livrons ici l'extrait.


Kerampeillet  (Ker'Peliet)

Kerampeillet lieu-dit en Ker qui désigne un village, sur la route de Kerdales non loin de Kerdevot. Ker est suivi généralement d'un nom de famille : Ar Peliet,

qu'on retrouve francisé dans les registres paroissiaux de différentes manières :

Le Peliet (Quimper , 1645), Le Pelliet (Ergué-Armel 1644), Le Pelyet (Plomodiern 1669), Peillet (Pouldergat 1670).

Ce nom de famille semble avoir son épicentre en pays Glazik.

La forme gabéricoise se rencontre pour la première fois dans l'ancien cadastre de 1835. Ker -Ar-Peilhet, est écrit kerampeillet. La forme écrite du moyen breton keranpelyet a subi l'influence du français littéraire au XIXème siècle : le an devient am par application de la régle orthographique française du /M/ devant le /P/.

Ce nom prononcé /Kerpeliet/, a été transformé au 20ème siècle dans les nomenclatures officielles : Kerampillet (INSEE 1946, et IGN 2002) adopté par la carte Michelin. Le cadastre remis à jour inscrit le lieu-dit sous l'orthographe de 1835 /kerampeillet/.

Le Peilhet vient du verbe peliat, peler, écorché. Il est donc proche du nom Déguignet dans sa signification.

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Ce nom de lieu est formé à partir de brug nom breton de la bruyère. Ar Vrugeg c'est un endroit ou croit la bruyère. Ce nom récent est indiqué pour la première fois par l'Insee en 1946.

 
 
 

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Lieu-dit, siège d'une exploitation agricole entre le Rouilhenn et le bourg.
Ce lieu noté dès 1450 signifie La mare noire
 
 
 
 

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Dictionnaire : Rouz (Bernez)

En 2016, président de l'association Arkae d'Ergué-Gabéric et vice-président de Ti ar Vro Kemper. Actuellement en retraite il a été journaliste à Radio France à Quimper (Radio Bretagne Ouest), Rédacteur en chef à Radio France Picardie puis Rédacteur en chef à France 3 Iroise à Brest. De janvier 2008 à Septembre 2014 il a été responsable des émissions en langue bretonne à France 3 Bretagne. Ses activités professionnelles l’amènent à s’intéresser à l’affaire Seznec. Il est le seul journaliste à avoir accédé au dossier judiciaire de l’affaire. Il publie en 2005 : L’affaire Quéméneur-Seznec, enquête sur un mystère, aux éditions Apogée de Rennes, livre qui remet en cause beaucoup d’idées reçues sur l’affaire. Féru d’histoire locale, il préside Kerdévot 89, une association créée pour fêter le cinquième centenaire d'une chapelle de grand renom située sur la commune d'Ergué-Gabéric. Il édite en 1998 Les Mémoires d’un Paysan Bas-Breton de son compatriote gabéricois Jean-Marie Déguignet. La vingtième édition de ce best seller (400 000 exemplaires) a été publiée aux éditions Arkae, en octobre 2008. La deuxième édition américaine est sortie à New-York en 2011.

Publications: 


Binet Raphael

 

Raphael Binet est né en 1880. Il devient photographe à Saint Brieuc de 1914 à 1935. Il s'établit ensuite à Rennes ou il meurt en 1961.

Il a parcouru la Bretagne entre les deux guerres; Il a photographié le pardon de Kerdévot. Ses photographies sont conservées au Musée de Bretagne à Rennes.

 

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Pont ar marc'had

Lieu-dit, ancien moulin sur un affluent du Jet (Meilh Pont ar Marc'had).
Celui-ci dépendait du manoir de Lézergué. En 1775 il est dénommé moulin de lezergué autrement pontarmarchat. Une pisciculture se trouvait dans ces lieux jusqu'en 2000.
Pont ar Marc'had signifie le pont du marché.    

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Rozec (Jean-louis) 1898 - 1946

Jean-Louis Rozec - BrogarourLe Révérend Père Rozec est né à Plouescat en 1898 et mort à Guipavas en 1946. Missionnaire montfortain, il préchait en breton dans les différentes paroisses.

Jean-Louis Rozec est l’auteur de trois romans sous le nom de plume
« Brogarour » le patriote.
• 1935 Trec’h ar garantez
• 1936 Onenn
• 1939 Kontammet

Il vint souvent à Ergué-Gabéric et c'est dans notre commune qu'il situe un roman Trec'h ar garantez publié en breton.

En 2013, ce roman est traduit du breton par Brezhonegerien Leston'n et publié en version bilingue, aux éditions Arkae.
 
 
 

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Stangala

 

Stangala désigne la vallée de l'Odet de la pointe de Griffonès à Treodet. En amont la vallée s'appelle Stang Odet.
 
Stang Alar désigne la vallée de Saint Eloi, en breton Saint Alor, troisième évêque de Cornouaille et saint patron de la paroisse d'Ergué-Armel.
 
Stangala est mentionné pour la première fois en 1894 par le poète Adolphe Paban.
Jean-Marie Déguignet en parle également mais préfère employer Stang Odet.
" Le lieu très encaissé avec de nombreuses roches en saillie est le terrain de plusieurs légendes ", relatées par Jean-François Douguet dans son ouvrage Le Stangala.

Cahier d'Arkae n°1 Le Stangala - Jean-François Douguet

 

Stangala dans la littérature

Paban (Adolphe), Le Stangala, in  Au bord de la mer bretonne : alouettes et goélands - Rennes, H. Caillère - 1894.

Paban (Adolphe) Les seurs de Neaera, in

Picquenard (C.A.), La gorge du Stangala, in Almanak de l'Union Régionaliste bretonne, 1904, P.51

La gorge du Stangala

Ici tout est géant ; ici tout est immense :
Á cent mètres en l’air s’élançant des rochers
Au pied desquels mugit la sauvage cadence
Que rythme nuit et jour l’Ode aux flots légers.

Le vent dans les grands pins chante aussi sa romance
Qui meurt en longs appels tristes, désespérés ;
Sous l’effort du Zéphyr chaque chêne balance
Son feuillage où l’automne a mis des tons dorés.

Et le torrent poursuit sa course séculaire
Et dans les pâles nuits la lune qui l’éclaire
Jette comme un regain de tristesse en ce lieu ;

Comme on se sent petit dans cette solitude
Mais qu’on admire aussi, rempli de gratitude,
L’imposante grandeur des ouvrages de Dieu !



 

Guilcher (André), Le Stangala dans la revue Arvor 1942

 

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Barz Kerdevot  : les principaux écrits recensés

 

Barz Kerdevot ou « Le barde de Kerdevot » est un pseudonyme construit sur le type répandu dans la littérature des milieux catholiques-et-bretons de la fin du 19ème siècle.

Ainsi « Barz  I. V. Gwiodet » (Abbé Rolland), « Barz I.V. Remungol »  (J.P.M. Le Scour), « Barz Mene Arre » (Corentin Toscer), « Barz Mene Hom » (Olivier Souvestre), « Barz Tregourez » (Abbé Stanguennec), « Barz Sant Tugen » (Abbé Guéguen), etc .

 

1. Une de ses premières manifestations connues de Barz Kerdevot a lieu à la suite de l’expulsion des Jésuites de leur résidence de Saint-Joseph à Quimper (actuel évêché) le 30 juin 1880, en application  d’un Décret pris le 29 mars précédent par le Gouvernement.

A cette occasion, selon le Père Le Jollec, jésuite, dans Un siècle de vie cachée et de labeur fécond e Breiz-Izel, page 203 : « les bardes bretons composent force complaintes. Dans une gwers de cinquante et une strophes, avec simplicité et onction, Michel Queinnec, le pieux portier du séminaire, raconte l’évènement dans les moindres détails. En trente-cinq strophes, sur un ton plus relevé, Barz Kerdevot (Caugant) célèbre les victimes et leurs défenseurs. Chantées sur les places comme dans les veillées, ces gwerzioù entretenaient le souvenir des expulsés, flétrissaient les persécuteurs et leurs procédés indignes ».

Il est sans doute l’auteur d’autres « gwerzioù ».

 

2. On découvre ensuite dans Feiz ha Breiz, au cours des  années 1880 et 1881, des poèmes ou cantiques signés « C. Barz Kerdevot ». Daniel Bernard a établi une liste de ces écrits (Voir ADF 110 J 117 - Fonds Daniel Bernard).

  • « Kimiad ar missioner breizad » dans Feiz ha Breiz du 25 septembre 1880, page 317
  • « Eur c’hlanvour iaouank ha miz du » dans Feiz ha Breiz du 13 novembre 1880, page 373
  • « Rubanou intanvez Guened » pe « eur vam kalonek er bloavez 1870” dans Feiz ha Breiz du 4 décembre 1880, page 397.
  • « E tal Iliz sant Joseph » dans Feiz ha Breiz du 25 décembre 1880, page 419.
  • « Groagez Rama », dans Feiz ha Breiz du 15 janvier 1881, page 19.
  • « Ho pet truez » pe « Ar paour hag ar goanv » dans Feiz ha Breiz du 19 févier 1881, page 59. L’auteur signe désormais uniquement « Barz Kerdevot », sans le C. qui précédait jusque là (peut-être C. pour Caugant).
  • « Glahar ar martolod » pe « Kunz Douarneneniz d’ho person an Aoutrou Pouliquen » dans Feiz ha Breiz du 26 février 1881, page 68.
  • « Kaon ar beourien d’ho zad an Aoutrou Moëlo euz a Gemper” dans Feiz ha Breiz du 19 mars 1881, page 90.

 

3. Puis il écrit dans « AR WIRIONEZ »(ADF 4 Mi 47 – 4)

  • « Malloz d’ar Republik »,  var don « maro markez Pontcalek », n° du 12 novembre 1881 (signé «C. Barz Kerdevot »).
  • « Klem vam eur soudard yaouank maro oc’h ober brezel en Afrik e 1881 », var don « Lez Breiz », n° du 29 octobre 1881 (signé « Barz Kerdevot »).

 

4. On le retrouve enfin en 1886-1887 dans Le Courrier du Finistère

  • « Kimiad an Aotrou Kont Paris, o vont d’an arlu », var ton « Menoziou an Aoutrou Lay, person Perros-Guirrec », daté du 26 juin et paru dans Le Courrier du Finistère du 17 juillet 1886.
  • « Skeuden ma bro karet Breiz Izel », écrit à Paris par « Barz Kerdevot et paru le 28 août 1886.
  • « Le cas du notaire de C* », ou « L’aventure d’un notaire en Bretagne aux élection du mois d’août dernier », texte en français, paru au n° du Le Courrier du Finistère du 1er janvier 1887.
  • « Ar paotr koz », paru au n° du 15 janvier 1887.
  • « Gwerz an Innocented », d’ha vammou Breiz Izel, paru au n° du 2 avril 1887.
  • « Kaon Kemperiz d’an Aoutrou Eskop Nouvel, maro e Kemper d’an 31 a viz mae 1887 », paru au n° du Le Courrier du Finistère du 25 juin 1887.
  • « Son Gouel Mikeal », pe « Ar baourente e Breiz Izel e pad an deirvet Republik », paru au n° du 10 septembre 1887.

etc.

 

Barz Kerdevot dans le dictionnaire d'Ergué

 

 


Gars-haleg (Garzh-haleg)

Lieu-dit à proximité de a route de Coray près de Lestonan. Garzh désigne en breton une haie. Haleg est le nom du saule. Halegenn au singulatif et Haleg au pluriel. Garzh-haleg se traduit donc par la haie aux saules.

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Cloarec (Marcel) 1930- Marcel Cloarec , est né à Lannedern en 1930.  À l'âge de 9ans, il reproduisait déjà, sur ses feuillets d'écoliers, les images de son univers, encouragé par M.Bosseur, son instituteur. À 14 ans, sa passion pour la peinture devient le but de son existence. Par obligation familiale, il devient forgeron maréchal-ferrant et le restera pendant 25ans. Il se lance plus tard dans des études supérieures à l'école de Tours, d'où il sort diplômé en 1955. 

De Montréal à Ottawa 

En 1959, il part à Montréal avec, dans ses bagages, sa boîte de peinture. II découvrira le Grand nord canadien, les mines de fer du Labrador... En 1962, il est sélectionné pour participer au concours des Arts et lettres de l'université Saint Jones, à Ottawa, pour élaborer le drapeau national. En 1964, il rentre au pays et s'installe à Ergué-Gabéric. Autodidacte, il participe à de nombreux concours de peinture en France et dans le monde, où il sera souvent primé. 
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Meilh-Poull

Moulin sur l'Odet au contrebas du Griffonès. La plus vieille mention est de 1640 sur un linteau. Il a arrêté de fonctionner en 1925. Il n'en reste que des ruines.

 

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Eugène-Louis Boudin 1824-1898

Eugène-Louis Boudin est un peintre normand né à Honfleur dans le calvados en 1824 et mort à Deauville en 1898.
Il fut l'un des premiers peintres français a saisir les paysages hors de son atelier.
En 1855 il séjourne dans la région de Quimper et de Douarnenez. C'est peu être à cette occasion ou en 1857 qu'il séjourne à Kerdévot ou il dessine des scènes du pardon. Il nous laisse 16 dessins qui ont été étudiées par Denise Delouche dans le livre d'or du cinquième centenaire de la chapelle de Kerdévot.
Eugène Boudin épousa Marie-Anne Guédès d'Hanvec et reviendra souvent en Bretagne ou il a peint nombres de scènes de pardons.
 
 

 


Le Guenno René-Hervé 1738 - 1797

René-Hervé Le Guenno est né le 6 juin 1738 au Lec de Marie Le Berre et Jean Le Guenno. Prêtre réfractaire, il se cacha au Stangala avant d'être convoqué devant le tribunal de Quimper. Il du s'exiler en Espagne puis en Angleterre ou il décède le 29 novembre 1797 à l'hôpital de Middlesex.


Club canin de Saint-André

 
Créé le 22 novembre 2004, le club d'agility fédère 264 familles et entraine 333 chiens a la fin 2011.
Présidé par Jean-François Prioux il compte 22 moniteurs diplomés bénévoles.
 
 
 

Yven (Daniel)


Né à Esquibien le 11 décembre 1752. En 1790 il est curé de Kerfeunteun. Il signe une protestation du clergé cornouaillais contre la Constitution civile du clergé votée le 12 juillet précédent. Elu curé constitutionnel d'Ergué-Gabéric en mars 1791 il prend son poste le 2 mai.  Il engage une vive querelle avec le recteur réfractaire d'Ergué-Gabéric, Alain Dumoulin qui continue à assurer le culte dans les chapelles tréviales. Il ne restera à Ergué que 9 mois : il signe son dernier acte sur les registres paroissiaux le 27 janvier 1792. Il meurt à Quimper le 30 avril 1792 à l'âge de quarante ans.

 

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Villard Jean-Albert 1920 - 2000


Organiste de la cathédrale de Poitiers, rapporteur de la Commission Supérieure des Monuments Historiques (section des orgues historiques).
Il dirigea la restauration de l’orgue DALLAM d’Ergué-Gabéric en 1980, travail effectué par la manufacture Renaud de Nantes.

 

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Vallet (Jean-François) 1761-18..

 

Né à Quimper le 15 avril 1761. Il est ordonné prêtre en 1786. Nommé vicaire d'Ergué-Gabéric il est recensé en août 1790, on indique qu'il a 29 ans.Il devient recteur de Kerfeunteun le 16 novembre 1790. 
Réfractaire, il quitte Quimper en Août 1792, il se réfugie à Liège en 1793 en même temps qu'Alain Dumoulin dont il fut le vicaire. Ensuite on perd sa trace.
 

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Trec'h ar garantez - BrogarourTrec'h ar garantez (la victoire de l'amour)

 

Roman en breton signé Brogarour (abbé Jean-Louis Rozec) publié en 1935 aux éditions d'Arvor de Guingamp. 
 
L'action se situe à Odet et raconte l'idylle d'un jeune maître d'école catholique et de la fille de l'instituteur laïc dans un contexte de guerre scolaire.
 
 
Ce roman traduit du breton par Brezhonegerien Leston'n est publié en version bilingue, en 2013, aux éditions Arkae.
 
 
 

Les 5 gravures de l'édition originale :

Trec'h ar garantez - Jean-Louis Rozec Trec'h ar garantez - Brogarour Trec'h ar garantez - Le triomphe de l'amour Trec'h ar garantez - Jean-Louis Rozec
 
 

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Thubé (Gaston)

Gaston Thubé fut le codirecteur de la papeterie d'Odet de 1935 à 1945 avec René Bolloré III. Né le 16 octobre 1876 à Châteaubriant et mort le 22 juin 1974 à Paris, il est le frère de Marie Thubé, épouse de René Bolloré II, dont le père (également prénommé Gaston) était un grand armateur nantais. En 1912, il obtient avec ses deux frères une médaille d'or de voile aux JO de Stockholm. 

En 1935, il remplace René II, qui vient de décéder, et dirige les Papeteries Bolloré depuis Paris, déléguant son pouvoir à un homme qui a consacré toute sa vie aux papeteries : Louis Garin. Dans les années 1935-1945, ce dernier dirige l'usine d'une main ferme. Au moment de la Seconde Guerre, Louis Garin frôle les 70 ans. Pierre Faucher note dans son étude de la papeterie (2018, archive Arkae) que Louis Garin "ne se laisse jamais intimider par les Allemands".

 Gaston Thubé en 1912
Gaston Thubé en 1912, dans La Vie au grand air, 7 décembre 1912, p. 933-952.

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Tanguy (Pierre)

 

Tanguy (Pierre), cultivateur à Kerhellou, maire de 1929 à 1945. Il fut élu en 1929 et en 1935.
Il fut maintenu à ses fonctions par arrété préfectoral de 1941 à 1945.
 

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Tanguy (Jean-Louis) 1889 - 1970

 

Tanguy (Jean-Louis), agriculteur à Quillihuec, président du syndicat agricole d'Ergué-Gabéric.
Membre de l'U.R.D. (Républicain indépendant) il est Conseiller général de 1937 à 1943.
 

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Statue Sant-Telo

 
Saint Gallois, évêque de Llandaff, il se réfugie en Armorique au VIe siècle auprès du roi Budic de Cornouaille.
Il a laissé son nom à la paroisse de Landeleau ou se déroule une troménie en son honneur chaque dimanche de la pentecôte. 
 
Selon la légende, Saint Télo reçu comme territoire le périmètre qu'il réussit à parcourir à dos de cerf.Il est honoré dans de nombreuses chapelles, comme à Plogonnec, Leuhan, et Dinéault.
 

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Signour (Corentin)

 

Signour (Corentin), agriculteur à Kermoysan, maire de 1947 à 1953.

 

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Société des Mines de la Lucette

 
La Société des Mines de la Lucette, crée en 1898, a exploité le gisement d’or et d’antimoine de la Lucette situé sur la commune du Genest Saint Isle, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Laval en Mayenne.
L’activité minière s’y est poursuivie jusqu’en 1934.
La société a également exploité le gisement de Kerdevot ainsi que d’autres gisements d’antimoine, en particuliers en Algérie jusqu’en 1960. La Société des Mines de la Lucette détient également la fonderie et l’usine de St Genest, dont l’activité de transformation du minerai d’antimoine se poursuit encore de nos jours.
 

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Saint-André (chapelle)

 
Chapelle du XVIIe siècle. Commencée en 1603 elle fut achevée en 1630.
Dans les pans coupés du chevet les fenêtres ont un réseau en fleur de lys. Sur la façade nord se trouve une rosace avec un quadricèle. Un fragment de vitrail daté de 1614 représente un évêque.
Un retable en albâtre du XVIIe est classé. La chapelle a été peinte par Gaby Pelleter pendant la guerre 39-45.
Elle est actuellement très dégradée et nécessite des réparations d'urgence.
 

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Rue Ar Ster

 
C’est en fait, à l’origine, en 1928-1929, un lotissement : dans un champ situé à droite de la route venant du Bourg, à l’entrée de Lestonan, six ouvriers de chez Bolloré ont construit leurs six maisons de part et d’autre d’une route d’accès qui partait face au Café Joncourt. D’abord appelée « Rue des Lavoirs », elle est baptisée « Rue Ar Ster » en 1983.
 
Rue Ar Ster Cadastre
 

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Dictionnaire : Rouz (Lanig)

Rouz (Lanig) 1919 - 2009

 

Alain le Roux, (Lanig Rouz) né à Drohent en 1919 et décédé en août 2009 a écrit dans les années 70 une série de croquis de la vie quotidienne à Ergué-Gabéric. Fonctionnaire aux impôts, il s’est passionné par l’étude du breton écrit, quand ses deux filles Nicole et Marie Christine ont-elles même décidé d’apprendre à lire et à écrire le breton. Aidé d’un dictionnaire il a envoyé ces textes à ses filles qui poursuivaient leurs études loin de la maison familiale à Ergué-Armel. Les  Konchennoù de Lanig Rouz, pourraient se traduire par historiettes.

Mais derrière le caractère badin et un peu espiègle du texte il y a une vraie rigueur dans la description des scènes de la vie quotidienne dans notre commune dans les années de son enfance, les années trente.

L’intérêt du texte est évident : même si les plus anciens d’entre nous se rappellent bien cette vie ordinaire de notre société rurale, personne ne l’a décrite et c’est tout l’intérêt des konchennou pour la mémoire locale.

L’autre intérêt c’est qu’il a écrit ces histoires en breton du cru. Personne à notre connaissance n’a écrit dans le breton d’Ergué et plus largement dans le breton de Sud Cornouaille. La langue littéraire était traditionnellement la langue des prêtres c'est-à-dire une langue basée sur le dialecte léonard. On a donc là pour la première fois de la prose dialectale de grande qualité.Sur cette langue populaire d’Ergué nous n’avons que quelques citations de Déguignet.

Voici la liste des Konchennou de Lanig Rouz
1.
Hont dan oferenn
En allant à la messe
2.
Da Gemper gant ar c’harr boutin
A Quimper par l’autocar
3.
Konchennou an ostaleri
Les propos de bistrots
4.
Mon chien noir en novembre
5.
Da foar gant ar c’harr skaouet
A la foire en char-à-bancs
6.
An dornadeg
Le battage
7.
Les Rameaux
8.
Le Jeudi saint
9.
Ar Pellgent
L’Avent
10.
An nevez amzer war maezh
Le printemps à la campagne
11.
Le foin
12.
An devezh lazhan a pemorc’h
Le jour où on tue le cochon
13.
Ar gwener – devezh ar galetez
Le vendredi : journée des galettes
 
 
 
 

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Rouillen (le) : Ar Ruilhenn

 

Agglomération d'Ergué-Gabéric, au sud-ouest de la commune.
 
Le Rouillen est un des trois grands quartiers de la commune, et le principal centre commercial. Il désigne aujourd'hui l'ensemble du territoire délimité à l'est par la Voie expresse et à l'ouest par l'Odet.
Le nom Rouillen se trouve pour la première fois dans une délibération du conseil municipal du 20/02/1817  : "Le chemin de la terre noire autrement dit le Ruillen, commençant à la barrière du Cleuyou et finissant à la garène de Kerelan, long d'environ 800 pieds...".
 
Le nom Rouillen, bien orthographié Ar Ruilhenn sur la voie expresse, désigne un éboulis de galets. On se trouve là sur la rive abrupte de la rivière Odet.
 
 

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Riou (Jean)

 

Riou (Jean), cultivateur, maire d'Ergué-Gabéric de 1795 à 1800.
Il fut nommé le 23 septembre 1795, à la suite de Jérôme Kergourlay. Né le 25 août 1776 de Jean-François Riou et de Marie-Françoise Le Guennot, il épouse Marie-Anne Le Grand de Plogonnec en 1794.
 
 

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Révolte des bonnets rouges

 
Ergué-Gabéric : terre de révolte

La célèbre révolte des bonnets rouges a touché une grande partie de la Bretagne en 1675. D’origine fiscale pour protester contre les nouveaux impots sur la vaisselle d’étain et le papier timbre, elle toucha d’abord les villes de Nantes et de Rennes au printemps 1675. Puis pendant l’été elle se répandit en Basse-Bretagne ou elle prit un caractère anti-seigneurial. Plusieurs châteaux furent incendiés et pillés dans la region de Carhaix et dans le pays bigouden. Dans le pays glazik l’épicentre de la révolte est à Briec. Les révoltés menés le Grand Moign (ar Mogn Bras) pillèrent le château de la Boissière.

Aucune archive directe ne concerne notre commune, aucune trace visible de mortalités suspectes non plus dans les registres du Recteur Baudour en 1675. Pourtant un appel à la révolte a bien eu lieu à Ergué. On trouve ce renseignement dans le procès verbal de torture qu’a subit Laurans Le Quéau de Quéméneven, condamné à mort par le présidial de Quimper-Corentin.

 « Avons sommé le dit Le Quéau de révèler ses complices pour eviter les peines de torture, a dict être fort estonné  qu’il soit seul puny pour un sy grand nombre de gentz qui furent au dict manoir de La Boissière des paroisses de Briec dans laquelle on fist premier sonner le toxain, de Landudal, Landrévarzec,Langollen,Corray, Elliant,Ergué-Gabéric, Plogonnec.

Il ne sçait pareillement les noms en la compagnie desquels il alla au dict bourg de Briec où il y avait environ sept à huit centz hommes des lieux cy-dessus des nommez lesquels aussi bien que luy furent obligés de marcher au dict La Boixière par des vauriens dont il ne sçait les noms comme les nommés Moign, Keravezan et Coroller qu’il a nommé par ses interrogatoires.

Ensuite pour avoir une plus grande révélation, l’avons faid lyer sur la torture et, avant l’approcher du feu, l’avons sommé de nous déclarer ses complices, a dit que quand on le bruslerait jusques aux os il ne sçaurait rien dire au deslà de ce qu’il a déjà déclaré et approché pour une première fois du feu, s’est écrié : « Ha ! Mon Dieu ! Aidez moi. quand on me bruslerait tout vif, je ne sçaurais déclarer autre chose » sur quoy il a été éloigné du feu.

[Laurans Le Quéau fut approché trois fois du feu, sans avouer d‘autres noms]

 Ensuilte, l’avons mis entre les mains de deux révérends pères capucins pour le disposer à la mort, ce qu’ayant faict, l’avons délivré au maistre des haultes œuvres pour l’exécution conformément à notre jugement.

17 août 1675.

 
 

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Retable Notre-Dame du Rosaire

 

Louis Grall, dans son livre Les Retables du rosaire en Finistère confirme la rareté du retable de l'église paroissiale d'Ergué.
Il n'y en a que deux consacrés à Notre-Dame du Rosaire. Le nôtre est d'une facture peu orthodoxe puisqu'il ne comporte pas les personnages de saint Dominique ni de Catherine de Sienne.
 
Il est flanqué de la statue de Sainte Appoline et d'une rareté une statue du Christ en tunique rouge avant la mise en croix. De plus il est surmonté d'un coeur traversé d'une dague et entouré d'une couronne de roses blanches ce qui est unique dans les 122 retables recensés en Finistère.
 
Le retable d'Ergué-Gabéric date du milieu du XVIIe siècle. Il est situé dans le transept nord de l'église paroissiale St Guinal. Cet endroit appelé "Klozig ar Rozer" était utilisé au catéchisme pour y faire prier les enfants.
 
 

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Quelven (Alain) 1912 - 1984

 
Il est né le 22 janvier 1912. Il est originaire de Garsalec en Ergué-Gabéric. Il a donc 27 ans quand la guerre éclate et quand, avec son grade de sergent, il rejoint son régiment à Nantes le 25 août 1939.

Il avait déjà travaillé plusieurs années comme comptable aux Papeteries Bolloré et habitait Keranguéo avec son épouse, Jeanne ROLLAND, et leur petite fille qui n’avait que 7 mois.
 
Au terme de la « drôle de guerre », Alain Quelven avait subi l’épisode de la « poche de Dunkerque ». Jeté à la mer, il rejoint très difficilement l’Angleterre pour être ramené immédiatement sur le théâtre des opérations. Fait prisonnier le 17 juin 1940, à Proussy (Calvados). Premier camp à Bad Orb en juillet 1940 et première évasion le 13 mai 1942. Repris après 11 jours et envoyé au trop célèbre camp de Rawa Ruska en Pologne, puis dans celui de Kobjerzyn, près de Cracovie. Deuxième évasion le 8 avril 1944. Repris, il finit par se trouver à Aix-la-Chapelle devant l’avancée alliée. Au terme de deux nouvelles évasions successives, il se retrouve enfin dans les rangs des Alliés le 14 septembre 1944.
 
Il rentre à Ergué-Gabéric en octobre 1944, soit 5 ans et 3 mois après son départ. Il rentrait cependant 8 mois avant la libération générale des prisonniers, après s’être évadé quatre fois.

Alain Quelven a rédigé un récit de cette vie de soldat prisonnier dès son retour, en 1945. Ce récit a été publié par l’hebdomadaire Le Progrès de Cornouaille en avril - mai 1988 sous le titre La Liberté s’appelait Ergué-Gabéric. Ce même récit a été réédité par Arkae en septembre 2005 (Collection « Cahiers d’Arkae »).

Alain Quelven est décédé le 3 avril 1984.
 
 
 

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Renaud (Jean)

 

Facteur d’orgues nantais, qui réalisa en 1980 la restauration de l’orgue DALLAM d’Ergué-Gabéric.
Ce travail fut supervisé par Jean-Albert VILLARD, rapporteur de la Commission Supérieure des Monuments Historiques.
 

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Puech (Jean-Marie) 1913 - 1989

 

Puech (Jean-Marie), agriculteur à Kerhellou, maire de 1959 à 1977.

 

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Pont Sant-Alar

 
Ce pont sur l'Odet est à l'invocation de Saint Alar ou St Alour, troisième évêque de Quimper. Il est le saint patron de la paroisse d'Ergué-Armel.
Alar a donné son nom à la vallée de l'Odet : Stang-Alar devenue aujourd'hui Stangala. Le nom du pont a été francisé par erreur en Saint-Eloi.
 

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Pont Mein

 
Pont Mein signifie pont en pierres.
Pont sur le Jet au Mélénec. Il a remplacé un gué (roudou ar Veleneg) qui permettait de rejoindre des prairies situées en Ergué-Armel.
Il a été construit au XIXe siècle et restauré en 1990. Il a souvent été représenté par les peintres. Ici Gaby Pelleter.
 

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