Dictionnaire : Le Jour (Jean)

Le Jour (Jean) 1776 - 1842

 
Le Jour Jean, cultivateur à Boden, maire d'Ergué-Gabéric de 1800 à 1807.
Jean Le Jour est né le 10 octobre 1776 de Jean-Marie Le Jour et de Marie Le Bescond. Il épouse en 1791, Magdeleine Cornic de Kerfeunteun. Le 9 décembre 1792 il est élu membre du Conseil Général de la commune et il signe le registre de l'état civil à partir du 16 nivôse an II. jusqu'au 4 pluviose an II,.en tant qu'officier public. Il épouse en seconde noce Marie Jeanne Le Com d'Ergué-Gabéric en 1825.
Jean Le Jour décède le 21 janvier 1842 au bourg.
 

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Dictionnaire : Lein (Jean-Marie)

Lein (Jean-Marie) 1859 - 1936

 
Né le 22 août 1859 à Saint-Pol-de-Léon, ordonné prêtre en 1883, vicaire à Botsorel, Saint-Thégonnec, Chapelain à Plouigneau, aumônier de l’hôpital de Morlaix, recteur à Landeleau, à  Plonéour Ménez, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1909 jusqu’en 1913, puis recteur à Plougourvest et aumônier de la Salette à Morlaix.
Il décéda le 15 octobre 1936.
 
 

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Dictionnaire : Le Gouez (Sébastien, ou « Bastian Gouez »)

Le Gouez (Sébastien, ou « Bastian Gouez ») 1922 - 1947

 

Né en 1922. Il était commis dans une des deux fermes de Kerfrès, chez les Rannou.

Le 17 juin 1944, à 6 heures du matin, cinq ou six membres de la Milice investissent le village de Kerfrès, sans doute informés qu’un groupe de maquisards est installé dans ce village. En réalité, ils n’étaient pas encore rentrés de mission.
Les miliciens ne remarquent même pas les traces de leur occupation des lieux dans un ti-forn situé un peu à l’écart. Ils s’acharnent cependant sur le commis Bastian, qui a 22 ans, et qu’ils traînent avec eux pour aller jusqu’à Kerleur. Ils cherchent à obtenir de lui quelque renseignement. En fait, c’est tout le secteur de Quélennec qui est encerclé ce jour.
Bastian sera abandonné dans une lande près de Pont Allen, où il sera retrouvé quelques jours plus tard. Il sera soigné tant bien que mal.
 
Le fait est qu’il va décéder près de trois ans plus tard, le 16 juillet 1947, à son domicile de Pen ar Hoat, des suites de ce véritable massacre physique.
 
 

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Dictionnaire : Le Corre (Jean)

Le Corre (Jean)

 

Né le 15 août 1920 et demeurant au Bourg d’Ergué-Gabéric. Etudes secondaires à l’E.P.S. de Concarneau.
Excellent joueur d’attaque de l’équipe première du Stade Quimpérois, qui évoluait avant-guerre au plus haut niveau national du championnat amateur. Grand chasseur par ailleurs.
Jean Le Corrre a été recruté par Fanch Bales, voisin immédiat de ses parents, pour participer au « coup du S.T.O. ». le 14 janvier 1944. Arrêté quelques jours après, il a eu à subir les interrogatoires et la prison : Saint Charles d’abord (17 jours) Mesgloaguen  (4 mois), puis Rennes et Compiègne (2 mois). Il arrive le 31 juillet 1944 au camp de Neuengamme, près de Hambourg. A partir de ce camp de base, il participera à différents kommandos de travail mines de fer de Salzgitter, fosses anti-chars de Husum, gare de triage de Soest.
Du fait de l’avancée alliée, il se retrouve au camp de Buchenwald où les Américains pénètrent le 11 avril 1945. Un mois après, il était de retour à Ergué-Gabéric.

Jean Le Corrre a été représentant de commerce dans deux sociétés quimpéroises, l’une du bâtiment et l’autre de fournitures industrielles et automobiles.
 
 
 
 

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Dictionnaire : Le Corre (Corentin)

Le Corre (Corentin)  1928 - 1999

 
Né le 8 décembre 1928 à Landudec, ordonné prêtre en 1953, instituteur à Landivisiau, Moëlan, directeur d’école à Arzano, prêtre « fidei domum » au diocèse de Brazzaville, au service de Quimperlé, chargé de Baye, aumônier des gens du voyage, aumônier de la maison d’arrêt de Quimper, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1983 puis au service du secteur de Châteaulin, recteur à Landeleau et Spézet, enfin, curé solidaire de l’ensemble paroissial de Châteauneuf du Faou.
Il est décédé le 28 juillet 1999.
 
« Corentin, dans la mission, tu n’as pas été un « travailleur indépendant, tu n’étais pas installé à ton propre compte. tu n’entreprenais pas seul mais toujours en concertation avec d’autres, tu pensais, tu agissais en Eglise. Merci pour ton humour, signe que tu étais heureux, à ta place, signe de ta lucidité ; merci de nous apprendre à rire de nous-même, de nos contradictions, des futilités qui souvent encombrent nos vies », dit l’abbé Alain Nicolas à ses obsèques à Landudec le 30 juillet 1999.

 

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