Dictionnaire : Le Corre (Jean)

Le Corre (Jean)

 

Né le 15 août 1920 et demeurant au Bourg d’Ergué-Gabéric. Etudes secondaires à l’E.P.S. de Concarneau.
Excellent joueur d’attaque de l’équipe première du Stade Quimpérois, qui évoluait avant-guerre au plus haut niveau national du championnat amateur. Grand chasseur par ailleurs.
Jean Le Corrre a été recruté par Fanch Bales, voisin immédiat de ses parents, pour participer au « coup du S.T.O. ». le 14 janvier 1944. Arrêté quelques jours après, il a eu à subir les interrogatoires et la prison : Saint Charles d’abord (17 jours) Mesgloaguen  (4 mois), puis Rennes et Compiègne (2 mois). Il arrive le 31 juillet 1944 au camp de Neuengamme, près de Hambourg. A partir de ce camp de base, il participera à différents kommandos de travail mines de fer de Salzgitter, fosses anti-chars de Husum, gare de triage de Soest.
Du fait de l’avancée alliée, il se retrouve au camp de Buchenwald où les Américains pénètrent le 11 avril 1945. Un mois après, il était de retour à Ergué-Gabéric.

Jean Le Corrre a été représentant de commerce dans deux sociétés quimpéroises, l’une du bâtiment et l’autre de fournitures industrielles et automobiles.
 
 
 
 

Retour


Dictionnaire : Le Corre (Corentin)

Le Corre (Corentin)  1928 - 1999

 
Né le 8 décembre 1928 à Landudec, ordonné prêtre en 1953, instituteur à Landivisiau, Moëlan, directeur d’école à Arzano, prêtre « fidei domum » au diocèse de Brazzaville, au service de Quimperlé, chargé de Baye, aumônier des gens du voyage, aumônier de la maison d’arrêt de Quimper, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1983 puis au service du secteur de Châteaulin, recteur à Landeleau et Spézet, enfin, curé solidaire de l’ensemble paroissial de Châteauneuf du Faou.
Il est décédé le 28 juillet 1999.
 
« Corentin, dans la mission, tu n’as pas été un « travailleur indépendant, tu n’étais pas installé à ton propre compte. tu n’entreprenais pas seul mais toujours en concertation avec d’autres, tu pensais, tu agissais en Eglise. Merci pour ton humour, signe que tu étais heureux, à ta place, signe de ta lucidité ; merci de nous apprendre à rire de nous-même, de nos contradictions, des futilités qui souvent encombrent nos vies », dit l’abbé Alain Nicolas à ses obsèques à Landudec le 30 juillet 1999.

 

Retour


Dictionnaire : Le Bihan (Alain)

Le Bihan (Alain) 1854 - 1947

 

Né le 3 novembre 1854 à Plougoulm, ordonné prêtre en 1878, vicaire à Saint-Martin de Morlaix, de Plouider puis recteur à Pleuven, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1908 : « Tonton Lann passa 11 ans à Pleuven et fut mis à l’épreuve à Ergué-Gabéric. Il méritait ce poste et le Grand Ergué méritait un tel pasteur. Mais ils ne se convenaient pas l’un à l’autre. Il y a des impondérables du ministère qui frappent d’une vraie inhibition des hommes qui pourront donner leur pleine mesure ailleurs. Il accepta de devenir recteur de Lampaul-Guimiliau en 1909 ; il y resta 31 ans » dit la Semaine Religieuse à son propos.
Il était chapelain de la Miséricorde de Landerneau ; il y fêta ses 93 ans le 23 novembre 1947 et mourut le 29 du même mois.

 

Retour


Dictionnaire : Laurent (René-Corentin)

Laurent (René-Corentin) 1792 - 1862

 
Laurent (René), cultivateur à Squividan, nommé maire d'Ergué-Gabéric de 1824 à 1832, puis après un bref intermède de quelques mois il est de nouveau nommé de 1832 à 1846.
Né le 26 octobre 1792 de François Laurent et de Corentine Le Gallou, il se marie en 1813 avec Marie-Louise Crédou. Il décède le 19 avril 1862 au Bourg. 
Il doit faire face à la reconstruction du clocher de l'église paroissiale en 1837 et il fait voter le projet du déplacement du bourg au centre de la commune, projet qui ne verra pas le jour.
 

 

Retour


Dictionnaire : Kerveady

Kerveady

 
Lieu-dit, site de travaux miniers de reconnaissance, par sondages et galerie sous-terraine,  d’une structure à antimoine, entre 1975 et 1977. 
De l’or y fut observé dans un sondage.

 

Retour