Recteurs d'Ergué-Gabéric au XXe siècle

Cet inventaire des recteurs d'Ergué-Gabéric a été retrouvé dans les archives de l'une des membres d'Arkae, Marie-Annick Lemoine, après son décès en 2020. Marie-Annick avait publié au sein de l'association une étude approfondie sur la translation du cimetière d'Ergué-Gabéric. On trouvera ci-dessous une petite galerie de portraits qui permettra à ceux qui s'intéressent à l'histoire d'Ergué-Gabéric de resituer certains de ses acteurs.

 

1897-1908 · Jean HASCOET 
Né le 26/06/1850 au Juch, ordonné prêtre en 1874, vicaire à Rosporden, Ergué-Armel, Bénodet, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1897 : il fit de nombreux embellissements à la chapelle de Notre-Dame de Kerdévot et surtout il dota la paroisse d’une école chrétienne de filles, dont il était justement fier et qui persista, malgré le renvoi des Filles du Saint-Esprit à qui il en avait confié la direction. Malade depuis de longs mois, il mourut à Ergué-Gabéric le 15/01/1908 dans sa 58e année.

1908-1909 · Alain le BIHAN
Né le 03/11/1854 à Plougoulm, ordonné prêtre en 1878, vicaire à Saint-Martin-de-Morlaix, à Plouider, puis recteur à Pleuven, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1908 : « Tonton Lann passa 11 ans à Pleuven et fut mis à l’épreuve à Ergué-Gabéric. Il méritait ce poste et le Grand-Ergué méritait un tel pasteur. Mais ils ne se convenaient pas l’un à l’autre. Il y a des impondérables du ministère qui frappent d’une vraie inhibition des hommes qui pourront donner leur pleine mesure ailleurs. Il accepta de devenir recteur de Lampaul-Guimiliau en 1909 ; il y resta 31 ans » dit La Semaine religieuse à son propos. Il était chapelain de la Miséricorde de Landerneau ; il y fêta ses 93 ans le 23/11/1947 et mourut le 29 du même mois.

1909-1913 · Jean-Marie LEIN 
Né le 22/08/1859 à Saint-Pol-de-Léon, ordonné prêtre en 1883, vicaire à Botsorel, Saint-Thégonnec, Chapelain à Plouigneau, aumônier de l’hôpital de Morlaix, recteur à Landeleau, à Plonéour Ménez, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1909 jusqu’en 1913, puis fut recteur à Plougourvest et aumônier de la Salette à Morlaix. Il décéda le 15/10/1936.

1914-1938 · Louis PENNEC 
Né le 23/12/1860 à Port-Launay dans une famille de 17 enfants, ordonné prêtre en 1885, vicaire à Lennon, à Kerfeunteun, recteur à Irvillac, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1914 et c’est là qu’en 1935, à l’occasion de ses noces d’or sacerdotales, Monseigneur l’Evêque « voulut récompenser sa prudence, sa piété, sa charité, sa douceur et son zèle sacerdotal, en lui conférant la mosette de Doyen honoraire ». Il continua trois ans son ministère à Ergué-Gabéric, se retira à l’Ile-Tudy et décéda à l’Hôtel-Dieu de Pont l’Abbé le 06/05/1943.

1938-1941 · Pierre NEILDE 
Cahier de délibérations du conseil de la fabrique EG_Décès Pierre Neildé_1941Né le 29/11/1884 au Juch, ordonné prêtre en 1910, vicaire à Pont-Croix, Saint-Louis de Brest, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1938 ; il fut décoré à la guerre 1914-1918. Musicien formé par le chanoine Mayet, jouant bien de l’harmonium et de l’orgue, il fut maître de chapelle à Pont-Croix puis dirigea la maîtrise à Saint-Louis de Brest, il fut « un prêtre exemplaire ; c’est vrai et c’est un bel éloge. Prêtre exemplaire, M. Neildé le fut à Ergué-Gabéric où il n’aura passé que deux ans et quelques mois comme recteur. Toujours à son devoir, c’est en se pressant de rentrer d’une visite à son frère malade pour faire son catéchisme qu’il a été terrassé d’une hémorragie cérébrale, le lundi vers midi » note La Semaine religieuse. Il expirait le mardi matin, 07/01/1941 vers 5 heures à Ergué-Gabéric où sa messe de funérailles fut célébrée le 09/01/1941 par le recteur d’Ergué-Armel. Ci-contre, le décès de Pierre NEILDE relaté par Gustave Guéguen dans un extrait du Cahier de délibérations du Conseil de la fabrique d'Ergué-Gabéric le 07/01/1941.

1941-1956 · Gustave GUEGUEN 
Né le 13/03/1889 à Corlay (22), famille originaire de Locronan, ordonné prêtre en 1913, vicaire à Tourc’h, à Argol, à Audierne, à Plabennec, aumônier de l’hôpital civil de Brest, recteur à Clohars-Fouesnant, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1941. « Il est sûr que c’est presque une tautologie et un pléonasme de dire que M. Guéguen (j’allais écrire « Gustave » comme tout le monde) fut l’une des figures sacerdotales les plus originales du diocèse. Car il était l’originalité "incarnée" », dit un de ses condisciples dans La Semaine religieuse. Recteur d’Ergué-Gabéric pendant 15 ans, après Clohars-Fouesnant, on y avait mesuré à son aune ce « prêtre remarquable par la finesse de son esprit, la vivacité de son intelligence, sa culture, son goût artistique, son éloquence captivante, ses dons de conteur et l’humour avec lequel il narrait ses histoires » . Il fut « le pasteur courageux, toujours en éveil pour signaler les dangers de perversion, condamner les abus, préserver les âmes du pêché et assurer leur salut ». Il est décédé le 13/06/1956 à Ergué-Gabéric ; le dimanche précédent, il avait officié comme de coutume et présidé la procession du Saint Sacrement à Odet. Le lundi, il célébrait encore la messe. Et voilà que le mercredi après-midi, après avoir reçu l’Extrême-Onction et le Saint Viatique, il s’endormait paisiblement dans le Seigneur.

1956-1969 · Pierre PENNARUN 
Né le 01/09/0904 à Briec-de-l’Odet, ordonné prêtre en 1934, vicaire à Saint-Yvi, à Kerfeunteun, recteur à Plouyé, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1956, puis recteur à Saint-Ségal, il se retire à « « Missilien » à Quimper. A Ergué-Gabéric, paroisse aux structures plutôt compliquées, il mena de front les tâches pastorales et les importantes réparations qui s’imposaient d’urgence à l’église paroissiale et au presbytère. Sur la maison de retraite « Le Missilien », à Kerfeunteun, où il a vécu 10 ans, il a écrit « [c'est] un lieu idéal pour les prêtres âgés : ils y trouvent la paix et la solitude, avec aussi les joies de la société ; ils y reçoivent les soins appropriés à leur état et ils disposent du temps désiré pour la méditation, la prière personnelle et collective. Ce sera pour moi le temps de l’action de grâce ». Il y décéda le 22/10/1989.

1969-1981 · Jean-Louis MORVAN 
Né en 1920 à Trégarantec, ordonné prêtre en 1947, vicaire à Landudec, Névez, au Pilier rouge à Brest, recteur à Melgven, il fut nommé recteur d’Ergué-Gabéric en 1969, puis à la Forêt-Fouesnant et enfin il eut une retraite active au presbytère de Pouldreuzic ; pendant la guerre 1939-1945, il fut prisonnier en Allemagne. Il eut de nombreuses activités « financières » à mener entre la dette de la chapelle de Keranna, la construction de la salle paroissiale du Rouillen, le saccage et la restauration du retable de Kerdévot, sa campagne pour la restauration et la célébration solennelle du tricentenaire des orgues Dallam de Saint-Guinal, église paroissiale d’Ergué-Gabéric. « Pour ses actions et sa ténacité dans la défense du patrimoine d’Ergué-Gabéric, notamment pour le retable de Kerdévot et les orgues Dallam, pour son immense culture et sa passion, Jean-Louis Morvan a été décoré de la Croix de Chevalier du Mérite », trouve-t-on dans sa nécrologie. Il est décédé fin août 2006 à 86 ans.

1981-1983 · Henri LUCAS 
Né le 14/02/1924 à Pont-Croix, ordonné prêtre en 1948, vicaire à Quimperlé, Crozon, au sanatorium de Thorenc, aumônier militaire près de 27 ans, vicaire à Ergué-Gabéric, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1981, puis recteur de Saint-Philibert en Trégunc. Il décéda le 21/04/1991 et fut enterré à Kerfeunteun le 23.

1983-1993 · Corentin le CORRE 
Né le 08/12/1928 à Landudec, ordonné prêtre en 1953, instituteur à Landivisiau, Moëlan, directeur d’école à Arzano, prêtre « fidei domum » au diocèse de Brazzaville, au service de Quimperlé, chargé de Baye, aumônier des gens du voyage, aumônier de la maison d’arrêt de Quimper, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1983, puis au service du secteur de Châteaulin, recteur à Landeleau et Spézet, enfin, curé solidaire de l’ensemble paroissial de Châteauneuf-du-Faou. Il est décédé le 28/07/1999. « Corentin, dans la mission, tu n’as pas été un "travailleur indépendant", tu n’étais pas installé "à ton propre compte". Tu n’entreprenais pas seul, mais toujours en concertation avec d’autres, tu pensais, tu agissais en Eglise [...] Merci pour ton humour, signe que tu étais heureux à ta place, signe de ta lucidité ; merci de nous apprendre à rire de nous-même, de nos contradictions, des futilités qui souvent encombrent nos vies », dit l’abbé Alain Nicolas à ses obsèques à Landudec le 30/07/199.

1993-2003 · Alain ROUE 

2003 · Robert TAVENNEC 


Les lessiveuses d'autrefois

Avant nos machines à laver le linge modernes, avant toute mécanisation du lavage, il y avait un matériel particulier, correspondant à l’opération du lessivage, qui semble avoir longtemps servi, et dont il subsiste à Ergué-Gabéric quelques reliques souvent ignorées. Beaucoup d’entre nous connaissent la « lessiveuse », qui est un récipient en métal, de forme tronconique, avec un double-fond d’où monte à la verticale un tube. Cette cheminée centrale se termine par un champignon qui fait office d’arrosoir. La « lessiveuse » chargée de linge était installée au-dessus d’un foyer, posée sur un trépied. La vapeur obtenue par chauffage de l’eau au fond de la lessiveuse montait par la cheminée intérieure et diffusait la solution alcaline du produit justement appelé « lessive ». L’eau bouillante, eau de lessive, redescendait en traversant le linge et retombait au fond pour remonter à nouveau.

 

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↑ Trois modèles de socle en pierre (Dr Keravec).

 

Mais avant la « lessiveuse », qu’est-ce qu’il y avait ? Il y avait « ar bailh », du probable nom en breton d’une « lessiveuse » primitive, où l’arrosage du linge se faisait non pas automatiquement, par le mouvement ascensionnel et canalisé de la vapeur d’eau, mais manuellement. De ces installations primitives, il nous reste des vestiges, en particulier les quelques exemplaires de socle en pierre conservés ici ou là. En voici une description par le Dr Keravec, dans la revue Le Lien du Centre de généalogie du Finistère, année 1955 : « II s'agit d'une pierre en forme de disque de plus d'un mètre de diamètre, et épaisse de 20 à 30 centimètres. A une dizaine de centimètres de son bord externe court une cannelure ou rigole assez profonde ; d'autres rigoles peuvent rayonner, divisant la dalle en quatre secteurs ou plus. Tout ce réseau se termine par un bec d'évacuation plus ou moins travaillé. Parfois, toute la partie interne à la cannelure circulaire est légèrement creusée Cette dalle n'est en fait que la partie massive et non périssable de la "machine". Elle constitue le fond pour la récupération des eaux de lessivage. [...] Dans la gorge circulaire venait s'adapter une "baille à buée", tirée d'une barrique défoncée, dont seules subsistaient les douves et les cercles. Sur la dalle, la baille était bien en place. Dans le foyer voisin brûlait un bon feu, sur lequel on faisait chauffer de l'eau. Un "drap à lessiver" garnissait entièrement le baillot dans lequel on disposait en couches successives les différents éléments à laver. Après une première couche de linges, draps, chemises, etc. on saupoudrait de "ludu tan" (cendres de bois gorgée de potasse), que l'on arrosait d'eau chaude. Puis on disposait une autre couche de linges. Et ainsi de suite jusqu'à la limite permise par la baille. II restait à rabattre sur le tout les bords du "drap à lessiver", et à tasser au moyen d'une lourde pierre. [...] L'eau chaude versée sur le dessus était récupérée par le bec verseur de la dalle dans une auge ou un récipient, elle faisait plusieurs passages successifs dans le baillot. Peu à peu, l'eau et la cendre faisaient leur travail. L'eau sale était conservée : riche en potasse, elle constituait un engrais appelé "ar cloag", recherché des maraîchers. Après rinçage, on procédait au blanchiment des linges et draps, bien étalés au soleil sur l'herbe du placître ».

A Ergué-Gabéric, nous connaissons plusieurs socles de ce type d’installation pour lessives à la cendre. Ainsi, à Squividan, à Bohars, à Kergoant, on trouve ces dalles, mises au rebut, en dehors de la maison. Le vestige le plus significatif est sans doute celui de Pennarun : encore située dans une arrière-cuisine, près d’un foyer, la dalle est comme encastrée dans le mur, sous une fenêtre. Mais, curieusement, le bec de récupération des eaux verse à l’extérieur de la maison.

 

Socle de la baille à lessiver de Squividan

↑ Socle de la « baille à lessiver » de Squividan

Ar bailh lessiveuse de Bohars

↑ « Ar bailh » de Bohars. Pierre creusée qui supportait le fût. On distingue bien la cannelure où s’encastrait le fût, ainsi que le bec d’ évacuation.

Pierre à laver du manoir de Pennarun

↑ Pierre à laver de Pennarun, dessinée par Jean Istin en 2008

Henri CHAUVEUR et François AC’H


 


Gustave Guéguen : le recteur, son jardinier et les deux visiteurs

L’abbé Gustave Guéguen, qui fut recteur d’Ergué-Gabéric de 1941 à 1956, et que tout le monde désignait par son prénom « Gustave », était à la fois un homme populaire, et quelqu’un de très cultivé. Il avait de nombreuses relations, dont par exemple celle de Monsieur André François-Poncet. Celui-ci avait promis à « Gustave » de venir le saluer dans son presbytère breton dès qu’il en aurait le loisir. Tout intellectuel qu’il était, « Gustave » aimait beaucoup jardiner, et pour se mettre plus à l’aise dans ses travaux de jardinage, il portait un pantalon de marin, de couleur brique, ce qui fit que certains l’appelaient « person bragou ru » (le recteur au pantalon rouge). C’était peu après la guerre, en période de vacances. Le temps était beau, un temps à jardiner. Le soleil tapait dur. Coiffé d’un chapeau de paille, notre « Gustave » s’accorda une pause et s’assit sur un banc de pierre, qui se trouvait près du portail d’entrée et servait autrefois aux prêtres pour les aider à enfourcher leur cheval quand ils allaient rendre visite à leurs ouailles. Gustave était donc là, sur ce banc de pierre quand on frappa au portail. Et il se trouva face à deux messieurs, élégants et bien mis, qui se présentèrent comme étant deux neveux d’André François-Poncet venant saluer de sa part Monsieur le Recteur. André François-Poncet a été ambassadeur de France en Allemagne de 1931 à 1938, arrêté par la Gestapo, prisonnier en Allemagne pendant 3 ans, puis à nouveau ambassadeur à Bonn jusqu’en 1955, nommé membre de l’Académie française en 1952 (au fauteuil de Philippe Pétain), président de la Croix-Rouge française, puis de la Croix-Rouge internationale, etc. « Gustave », surpris, appela la « carabassen » pour les faire entrer au salon, et d’éclipsa rapidement. Très vite, il se changea, fit un brin de toilette et enfila sa soutane. Puis, rentrant dans le salon, il leur demanda le but de leur visite. Les deux neveux, surpris à leur tour, se regardèrent, et l’un d’eux se risqua : « Mais n’est-ce pas vous qui nous avez accueillis au portail tout à l’heure ? ». Et « Gustave » de répondre : « Non, non… c’est mon frère jumeau, que j’héberge, et qui entretient le presbytère ». « Gustave » était tout confus et vexé de s’être ainsi présenté en jardinier devant… les ambassadeurs de l’ambassadeur.

Texte eecueilli dans les années 1960 par Jean Guéguen auprès de l’Abbé Pennarun, qui succéda à « Gustave » comme recteur.


tresors-darchives-sommaire-brezhoneg

Trésors d'archives > Brezhoneg   

  1. Politikerezh (écrits politiques)

Lizher d'an Aotrou Roue Loeiz-Fulup  1836 (Lettre du conseil de fabrique à Louis Philippe pour lui demander de l'aide pour reconstruire le clocher de l'église paroissiale)

Un trakt evit votadegoù 1883 (Tract en breton pour les municipales de 1883)  

Gwerz an Ivantor (1906) (Complainte sur l'opposition des Gabéricois à l'inventaire des églises après la loi de séparation de l'église et de l'état)  

       2. Kanaouennoù ( Chants)

Kanaouennoù ha gwerzioù Marjan Mao  Chansons de Marjan Mao, ouvrière papetière, collectées en 1978 par Daspugnerien Bro C'hlazig.

Kanaouennou brezhonek Jos ar Saoz (Chant composé par Joseph   Le Saux)

Kan ar paperer  (Dispute entre un papetier et un chiffonier, chanson trégorroise de Yann ar Gwenn)

Kantik kozh Kerzevot  (Ancien cantique de Kerdevot 1712)

Kantik Sant Ginal (Cantique de Saint Guinal, patron de la paroisse)

     3.  Lavar ar bobl (Traditions populaires)

Troioù-lavar e Brezhoneg (Expressions en breton)

Krennlavarioù ar c'hannadig parrez (1925-1939)  (Proverbes du bulletin paroissial entre les deux guerres).

Konchennou - Lanig Rouz 1975

    4. A beb seurt ( Divers)

Kemperiz e Kerzevot (1871) (Récit d'un pélerinage des Quimpérois à Kerdevot pendant la guerre de 1870-71).

Yann Even 1975 (ITW de Yann Even, ancien mineur dans la mine d'antimoine de Kerdevot)   

Ar Stangala  e 1941 gant Andre Guilcher (Description du Stangala par le géographe André Guilcher)

Klemmgan Bro-Eliant (Elégie pour Bro-Eliant, poème de Guillaume Kergourlay 1989).

Raklavar Trec'h ar Garantez, romant divyezhek. (Préface de "Le triomphe de l'amour", romant de J.L. Rozec édité en 1935, qui décrit la guerre scolaire à Lestonan) Réédition bilingue Arkae