Dictionnaire : Le Corre (Jean)

Le Corre (Jean)

 

Né le 15 août 1920 et demeurant au Bourg d’Ergué-Gabéric. Etudes secondaires à l’E.P.S. de Concarneau.
Excellent joueur d’attaque de l’équipe première du Stade Quimpérois, qui évoluait avant-guerre au plus haut niveau national du championnat amateur. Grand chasseur par ailleurs.
Jean Le Corrre a été recruté par Fanch Bales, voisin immédiat de ses parents, pour participer au « coup du S.T.O. ». le 14 janvier 1944. Arrêté quelques jours après, il a eu à subir les interrogatoires et la prison : Saint Charles d’abord (17 jours) Mesgloaguen  (4 mois), puis Rennes et Compiègne (2 mois). Il arrive le 31 juillet 1944 au camp de Neuengamme, près de Hambourg. A partir de ce camp de base, il participera à différents kommandos de travail mines de fer de Salzgitter, fosses anti-chars de Husum, gare de triage de Soest.
Du fait de l’avancée alliée, il se retrouve au camp de Buchenwald où les Américains pénètrent le 11 avril 1945. Un mois après, il était de retour à Ergué-Gabéric.

Jean Le Corrre a été représentant de commerce dans deux sociétés quimpéroises, l’une du bâtiment et l’autre de fournitures industrielles et automobiles.
 
 
 
 

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Dictionnaire : Le Corre (Corentin)

Le Corre (Corentin)  1928 - 1999

 
Né le 8 décembre 1928 à Landudec, ordonné prêtre en 1953, instituteur à Landivisiau, Moëlan, directeur d’école à Arzano, prêtre « fidei domum » au diocèse de Brazzaville, au service de Quimperlé, chargé de Baye, aumônier des gens du voyage, aumônier de la maison d’arrêt de Quimper, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1983 puis au service du secteur de Châteaulin, recteur à Landeleau et Spézet, enfin, curé solidaire de l’ensemble paroissial de Châteauneuf du Faou.
Il est décédé le 28 juillet 1999.
 
« Corentin, dans la mission, tu n’as pas été un « travailleur indépendant, tu n’étais pas installé à ton propre compte. tu n’entreprenais pas seul mais toujours en concertation avec d’autres, tu pensais, tu agissais en Eglise. Merci pour ton humour, signe que tu étais heureux, à ta place, signe de ta lucidité ; merci de nous apprendre à rire de nous-même, de nos contradictions, des futilités qui souvent encombrent nos vies », dit l’abbé Alain Nicolas à ses obsèques à Landudec le 30 juillet 1999.

 

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Dictionnaire : Le Bihan (Alain)

Le Bihan (Alain) 1854 - 1947

 

Né le 3 novembre 1854 à Plougoulm, ordonné prêtre en 1878, vicaire à Saint-Martin de Morlaix, de Plouider puis recteur à Pleuven, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1908 : « Tonton Lann passa 11 ans à Pleuven et fut mis à l’épreuve à Ergué-Gabéric. Il méritait ce poste et le Grand Ergué méritait un tel pasteur. Mais ils ne se convenaient pas l’un à l’autre. Il y a des impondérables du ministère qui frappent d’une vraie inhibition des hommes qui pourront donner leur pleine mesure ailleurs. Il accepta de devenir recteur de Lampaul-Guimiliau en 1909 ; il y resta 31 ans » dit la Semaine Religieuse à son propos.
Il était chapelain de la Miséricorde de Landerneau ; il y fêta ses 93 ans le 23 novembre 1947 et mourut le 29 du même mois.

 

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Dictionnaire : Laurent (René-Corentin)

Laurent (René-Corentin) 1792 - 1862

 
Laurent (René), cultivateur à Squividan, nommé maire d'Ergué-Gabéric de 1824 à 1832, puis après un bref intermède de quelques mois il est de nouveau nommé de 1832 à 1846.
Né le 26 octobre 1792 de François Laurent et de Corentine Le Gallou, il se marie en 1813 avec Marie-Louise Crédou. Il décède le 19 avril 1862 au Bourg. 
Il doit faire face à la reconstruction du clocher de l'église paroissiale en 1837 et il fait voter le projet du déplacement du bourg au centre de la commune, projet qui ne verra pas le jour.
 

 

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Dictionnaire : Kerveady

Kerveady

 
Lieu-dit, site de travaux miniers de reconnaissance, par sondages et galerie sous-terraine,  d’une structure à antimoine, entre 1975 et 1977. 
De l’or y fut observé dans un sondage.

 

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Dictionnaire : Kerrouz (carrière de)

Kerrouz (carrière de)

 

Carrière de gneiss, roche métamorphique utilisée pour la fabrication de granulats, située en extrémité de la route venant de Tréodet, en bordure de l’Odet et à la sortie du site du Stangala.

 

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Dictionnaire : Kergourlay (Jérôme)

Kergourlay (Jérôme) 1737 - 1809

 

Kergourlay (Jérôme), maire d'Ergué Gabéric de 1791 à 1795. Nommé le 14 mai 1791. Il prêta le serment de « haine à la royauté ».
 
Jérôme Kergourlay était cultivateur à Squividan, il est né le 4 décembre 1737 de Pierre Kergourlay et de Louise Gourmelen.
En 1768 il épouse Hélaine Mahé, il décède le 15 mai 1809 à Squividan.

 

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Dictionnaire : Kerdévot (Chapelle de)

Kerdévot (Chapelle de)

 

La chapelle Notre-Dame de Kerdévot est construite à partir de 1470.
Il s'agit d'un édifice essentiellement de style gothique flamboyant.

Première mention dans le testament de Jean Le Moyne qui fait don... Son édification et la popularité de son Pardon sont liés à son origine légendaire. Peste d'Elliant.

30 mètres de large et 13 mètres de haut : ces dimensions impressionnantes pour une chapelle rurale lui valent le surnom de "cathédrale de campagne".
 

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Dictionnaire : Kenec'h Deniel

Kenec'h Deniel

 
Nom de lieu près de Boharzh, siège d'une ancienne exploitation agricole.
Kenec'h Deniel dont la plus ancienne mention date de 1460, signifie la colline de Daniel.
 

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Dictionnaire : Kannadig Intron Varia Kerzevot

Kannadig Intron Varia Kerzevot (1926-1939)

 

Le bulletin paroissial d'Ergué-Gabéric a paru de novembre 1926 à août 1939.

Ce mensuel de 24 pages portait le nom de "Kannadig Intron Varia Kerzevot", le bulletin de Notre Dame de Kerdevot.
Il était sous la responsabilité éditoriale du recteur Louis Pennec.

En fait seules trois pages étaient écrites par le clergé local. Le reste n'était que des reprises de la Semaine religieuse ou de Feiz ha Breiz, les deux journaux de l'évêché.
A partir de mars 1934, toutes les pages intérieures sont nationales et n'ont plus d'intérêt local.

Le Kannadig accordait une large place à la langue bretonne à ses débuts, une place qui s'amenuise a partir des années trente.

Il est riche de nombreux contes, de nombreuses chansons et de dictons. La plupart sont des emprunts à "Feiz ha Breiz".
 

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Dictionnaire : Hurvy (Bernard)

Hurvy (Bernard)

 
Hurvy (Bernard), harmoniste, facteur d’orgues, a réharmonisé l’orgue DALLAM d’Ergué-Gabéric en 1990 pour la manufacture RENAUD de Nantes.
A créé son entreprise à La Chapelle-sur-Erdre. Assure la maintenance de l’orgue d’Ergué-Gabéric.
 

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Dictionnaire : Homilius (Helmut)

Homilius (Helmut)

 
Soldat allemand en captivité à la ferme de Kerautret de 1945 à 1951.
Il a écrit ses mémoires qui ont été publiées par Arkae sous le titre Cinq années de pénitence.
 
 
 

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Dictionnaire : Hôtel (l')

Hôtel (l')

 

Nom d'un ancien établissement commercial établi à l'embranchement de la route de Coray et de la route du bourg.

 

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Dictionnaire : Herry (Hervé)

Herry (Hervé)

 

Hervé Herry, 58 ans, restaurateur à Stang-Venn, a été élu maire d'Ergué-Gabéric en mars 2008.
Adjoint aux travaux sous la municipalité de Jean Le Reste de 1983 à 1989, il est élu conseiller municipal d'opposition de 1989 à 2001.
En 1995, il se présente comme tête de liste et échoue face à Pierre Faucher de quelques dizaines de voix.
En 2001 il prends du recul avec la vie politique avant d'être de nouveau tête de liste en 2008. Il est élu avec 53,42 % des voix.
Hervé Herry ne revendique aucune appartenance politique.

 

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Dictionnaire : Guéguen (Gustave)

Guéguen (Gustave) 1889 - 1956

 

Né le 13 mars 1889 à Corlay (22), famille originaire de Locronan, ordonné prêtre en 1913, vicaire à Tourc’h, à Argol, à Audierne, à Plabennec, aumônier de l’hôpital civil de Brest, recteur à Clohars-Fouesnant, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1941.
«  Il est sûr que c’est presque une tautologie et un pléonasme de dire que M. Guéguen (j’allais écrire « Gustave » comme tout le monde ) fut l’une des figures sacerdotales les plus originales du diocèse. Car il était l’originalité «  incarnée », dit un de ses condisciples dans la Semaine Religieuse.
 
Recteur d’Ergué-Gabéric pendant 15 ans, après Clohars-Fouesnant, on y avait mesuré à son aune ce « prêtre remarquable par la finesse de son esprit, la vivacité de son intelligence, sa culture, son goût artistique, son éloquence captivante, ses dons de conteur et l’humour avec lequel il narrait ses histoires » .
Il fut « le pasteur courageux, toujours en éveil pour signaler les dangers de perversion, condamner les abus, préserver les âmes du pêché et assurer leur salut ».
 
Il est décédé le 13 juin 1956 à Ergué-Gabéric ; le dimanche précédent, il avait officié comme de coutume et présidé la procession du Saint Sacrement à Odet. Le lundi, il célébrait encore la messe. Et voilà que le mercredi après-midi, après avoir reçu l’Extrême-Onction et le Saint Viatique, il s’endormait paisiblement dans le Seigneur.

 

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Dictionnaire : Grammatica latino-celtica

Grammatica latino-celtica

 

Grammaire bretonne en latin, publiée à Prague en 1800, par Alain Dumoulin, recteur d'Ergué-Gabéric en exil.

 

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Dictionnaire : Goarem Vras

Goarem Vras (Gwaremm Vras)

 

Lieu-dit à proximité de a route de Coray à proximité de Loch Lae.
Gwaremm désigne en breton un lieu caillouteux, pentu et souvent inculte.
 

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Dictionnaire : Guilli vras

Guilli vras (Ar Gilli vras)

 

Lieu-dit siège d'une exploitation agricole.
Ar gili Vras signifie le Grand bosquet, ce nom est répertorié dès 1448.
 

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Dictionnaire : Guilli vihan

Guilli vihan (Ar gilli vihan)

 

Lieu-dit, siège d'une exploitation agricole.
Ar gilli Vihan signifie le petit bosquet. Ce lieu est répertorié depuis 1448.
 

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Dictionnaire : Griffonez

Griffonez

 

Lieu-dit, siège d'une exploitation agricole qui domine les gorges du Stangala sur la rivière Odet.
Ce nom vient d'un animal fantastique (le griffon), et doit son origine à une légende. Un griffon terrorisait les paysans du quartier. Il fut tué par le Seigneur de Kermahonnet furieux de voir sa promise offerte au Griffon.
 

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Dictionnaire : Fontaine de Kerdevot

Fontaine de Kerdevot

 

La fontaine de Notre-Dame de Kerdevot se situe à 300m de la chapelle à l'extrémité du champ "Prad an Ejen", le pré aux boeufs.
Elle possède un fronton triangulaire gothique surmonté d'un blason représentant une main coupée. La niche abrite une vierge à l'enfant. Des têtes d'hommes sont sculptées à la base des pinacles.
Devant la fontaine deux vasques carrées servent aux ablutions. Son eau guérissait du catarrhe et de la fièvre. Elle avait aussi quelques vertus pour aider les femmes à avoir du lait.
 

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Dictionnaire : Floc'hlay (Marcel)

Floc'hlay (Marcel)

 

Marcel Floc'hlay est né à Laz le 14 janvier 1934.
Son père était sabotier. Marcel habitait le village de Gars-Alec. Il est décédé à Quimper le 30 décembre 1998.
 
Licencié au Vélo Sport Quimpérois, puis au Vélo Sport Scaërois, il s'est illustré de 1957 à 1968 dans de nombreuses courses et criteriums.
C'est un des plus brillants coureurs amateurs de son époque.
 

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Dictionnaire : Faucher (Pierre)

Faucher (Pierre)

 
Faucher (Pierre), ( né en 1939), ingénieur agricole, professeur.
Maire d'Ergué-Gabéric de 1977 à 1983 puis de 1989 à 2001.
Conseiller général de 1988 à 2001. Membre du Parti Socialiste.
 

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Dictionnaire : Enchiridion

Enchiridion

 
Mon enchiridion ou mon veni meam, est un cahier manuscrit de 136 pages du recteur Alain Dumoulin.
C'est un agenda qui recense ses devoirs ecclésiastiques, les messes et les prières qu'il devait réciter en des occasions précises. Il renferme des notations précieuses sur son exil à Liège et à Prague.
 

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Dictionnaire : Ergué-Gabéric dans les dictionnaires

Ergué-Gabéric dans les dictionnaires

 

Dictionnaire d'Ogée (1880)
Ergué-gaberie [Ergué-Gaberic] ; à une lieue un tiers  à l'est de Quimper, son évêché, sa subdélé­gation et son ressort, et à 37 lieues de Rennes. On y compte 1800 communiants. La cure est à l'al­ternative. Son territoire est fertile en grains, et plein de vallons, où sont de très-belles prairies; mais on y voit beaucoup de landes et terres incultes.
Vers l'an 1640 , Gui Autret, seigneur de Missirien, fit bâtir, près l'avenue de son château d'Ergué, une chapelle dédiée à saint Joachim, dans laquelle il fonda quatre messes par semaine. Tonte la paroisse relève du roi, à l'excep­tion des trois villages de Kermorvan , de kernechiron et Kerougan, qui se trouvent sous le fief de l'évêque de Quimper. La maison noble de kerfort appartenait, en 1420, à Anceau de la Marche.
(Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne par Ogée Ingénieur-géographe de cette province).
 
 
Dictionnaire d'Ogée (réédition 1843)
ERGUÉ-GABERIC (sous l’invocation de saint Guenaël, abbé de Landevennec), commune formée par l’ancienne paroisse de ce nom, aujourd’hui succursale.
Limite nord : Briec, rivière d’Odet.
Limite est : Elliant.
Limite sud : Ergué-Armel, Saint-Evarzec, Saint Yvi, rivière le Ged.
Limite ouest : Kerfeunteun rivière d’Odet.
Principaux villages : Quélennec, Squividan, Kerourvoas, Salverte, Quilinec, Lostarguiret, Kerellou, Kerdilès, Kervéguen, Kerfor, Kerlarion.
Objets remarquables : manoirs de Lezergue, de Cleuyou, Château de Kerjenny.
Superficie totale : 3988 ha 72 ares, dont les principales divisions sont : terres labourables 1941 ha, prés et patures, 365 ha, bois 179 ha, vergers et jardins 39ha, landes et incultes 1324 ha, superficie des propriétés bâties 28 ha, cont. non imposable 109 ha, Const. Divers 424 ha.
Moulins : du Ged, Penarrux, Cleuyou, Coutili, Poul, Faou, Pont-ar-marhat.
Outre l’église, il y a les chapelles Saint Guinolé, Notre Dame de quélen (en ruines), et Kerdevot. Il y a en Ergué-Gaberic un moulin à papier et une tuilerie. La route royale N° 165 dite de Nantes à Audierne traverse cette commune du Sud-est au nord-ouest.
Géologie : constitution granitique ; micaschiste au nord du bourg.
On parle le breton.
 
 

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Dictionnaire : Ergué (origine du nom)

Ergué (origine du nom)

 

Le nom Ergué apparaît pour la première fois dans l’histoire écrite dans une charte du duc de Bretagne, Conan IV, en faveur de la Maison de l’Hôpital de Jérusalem. Cette charte énumère une soixantaine d’établissements appartenant à l’Ordre de l’Hôpital. Parmi ceux-ci figurent Brithiac (Briec), Pennhart (Penhars), Ploeneth (Ploneis), Cothon (Cuzon) et Arke (Ergué). Il s’agissait de la chapelle Sainte-Anne du Guélen qui dominait la vallée du Jet et qui se trouvait dans la paroisse d’Ergué-Armel jusqu’au XIXème siècle où elle est signalée en ruine. Les dernières pierres étaient encore visibles dans les années 1920.

Au XIIe siècle, n’existait donc à l’est de Quimper, capitale de l’évêché de Cornouaille, qu’une paroisse nommée Erge. La forme la plus ancienne fait penser à une forme plus archaïque dans la période du vieux- breton qui devait être *Arkae. Celle-ci est devenue Arke puis Erge. A noter que la paroisse d’Erquy dans l’ancien diocèse de Saint-Brieuc a la même origine. Les formes anciennes sont Erke en 1167, Arke en 1237 pour se stabiliser en Erqui au XIVème siècle dans un environnement linguistique différent puisque le breton a reculé vers le XIIème siècle dans cette partie de la Haute-Bretagne. Deux autres lieux-dits d’Ille-et-Vilaine portent aussi le nom d’Erge : il s’agit de Lairgué, village de la commune de Baguer-Pican et de Lergai, village de Roz-Landrieux. Enfin, un seul village de Basse-Bretagne garde le nom d’Erge : il s’agit d’An Erge Cam à Cast.
Dans le territoire ancien d’Erge, trois villages s’identifient à la commune : Lez Erge, Krec’h Erge, et le Plessis Erge.

En breton contemporain, on utilise dans le Trégor la forme argeenn relevée dans le dictionnaire d’Ernault. Roparz Hemon, dans son dictionnaire historique du breton l’écrit argaeenn et le traduit par première haie placée devant une autre. En Briec, André Cornec a relevé des toponymes avec le composé foz doubl (double fossé), il s’agissait d’un système de double talus délimitant une seigneurie. Le mot Arkae est en effet à décomposer en deux parties : un prefixe ar que l’on peut traduire par : aux abords de, en avant de. On le retrouve dans arvor (le pays près de la mer) et argoat (le pays aux abords du bois). Le deuxième terme est kae qui désigne une haie. On dit toujours dans une bonne partie de la Bretagne bretonnante ar c’hae, la haie.

Bien entendu, en toponymie, kae a un sens plus étendu ; il s’agit d’éléments de défense faits de talus et de haies. Cette extension du sens archaïque de kae est corroborée par la langue galloise. Des noms de lieux comme Yr Argae, Argae, Cefn Erow yr Argey, Rhyd yr Argey sont expliqués par un préfixe ar (in front of) et cae (enclosure).

Bernard Tanguy avance l’idée qu’une seigneurie importante comme celle du Plessis-Ergué qui possèdait une motte féodale imposante a pu donner son nom au territoire d’Ergué. Selon Ogée « Le Plessis, maison seigneuriale de l’endroit est, outre son antiquité, la plus remarquable du canton. Ses domaines qui sont considérables, ont droit de haute, moyenne et basse justice ».
La dénomination ancienne de notre territoire prend tout son sens dans l’hypothèse avancée par plusieurs historiens que la rivière Odet constituait la limite entre le territoire des Ossismes et celui des Vénètes. Erge serait donc un lieu frontière, donc fortifié.
 
Texte tiré de : Rouz (Bernez), Les noms de lieux d'Ergué-Gabéric, Arkae, 2007.
 
 

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Dictionnaire : Dro-hent (an)

Dro-hent (an)

 

Lieu-dit au croisement de la route de Kerdevot et de Coray. An Dro-hent signifie le tournant en breton.
On y trouve une section de l'antique voie romaine de Quimper à Carhaix.
 
 

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Dictionnaire : Déguignet (Jean-Marie)

Déguignet (Jean-Marie) 1834-1905
 

Né à Guengat en 1834, mort à Quimper en 1905, Jean-Marie Déguignet a été élevé au Guelennec en Ergué-Gabéric où son père était journalier. Tour à tour mendiant, vacher, soldat, agriculteur, buraliste, il est mort dans la misère; Il a laissé une autobiographie qui a été publiée partiellement par Anatole Le Braz en 1904-1905, par Louis Ogès en 1962, par Bernez Rouz en 1998 sous le titre de Mémoire d'un paysan Bas-breton aux éditions An Here. L'intégrale de l'autobiographie a été publiée sous le titre Histoire de ma vie en 2004 par les soins de Norbert Bernard.

Déguignet nous livre une description saisissante de la vie à Ergué-Gabéric dans les années 1830-1850. mendiant puis vacher, il ne cotoie que les basses classes des journaliers agricoles. Son rêve de s'installer au Stangala dans un ermitage suite à ses campagnes militaires nous laisse de très belles pages sur ce vert paradis de la vallée de l'Odet. Enfin sa description du moulin à papier de Bolloré à Odet nous rappelle la dure condition ouvrière des années 1900.
 
 

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Dictionnaire : Dallam (Thomas)

Dallam (Thomas), Sieur de la Tour


Né en Angleterre vers 1630, décédé en France (Guimiliau) en 1705, fils de Robert, s’installa en France et construisit des orgues dans tout le Finistère :
Daoulas (1667-69), Locronan (1671-72), Ergué-Gabéric (1680), Sizun (1683), Pleyben (1688-92), Landerneau (1690-94), Brest (1694-96), Rumengol, Morlaix (St Melaine), Ploujean (1680), Guimiliau (1675-80), Guipavas.

Aujourd’hui trois orgues de Thomas DALLAM sont en état de jouer : Ploujean, Guimiliau et Ergué-Gabéric.
 

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Dictionnaire : Dallam (famille)

Dallam (famille)

 
Famille de facteurs d’orgues d’origine anglaise.
Le premier facteur connu est Thomas DALLAM né vers 1575, décédé vers 1630. Son fils Robert (environ 1602-1665), chassé d’Angleterre à la Révolution puritaine de Cromwell en 1642, émigra en France avec sa famille puis retourna en Angleterre à la Restauration en 1660.

Facteurs d’orgues de la famille DALLAM connus :
Thomas DALLAM ; Robert DALLAM ; Thomas DALLAM, Sieur de la Tour ; Ralph DALLAM ; George DALLAM ; Toussaint DALLAM.
Par alliance : Thomas HARRISON ; Renatus HARRIS.
 

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Dictionnaire : Cuzon (Pierre Marie)

Cuzon (Pierre Marie)

 

Pierre-Marie Cuzon né à Bohars le 4 octobre 1843 a été élevé au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur le 11 janvier 1871 suite à la guerre franco-allemande de 1870.
Engagé volontaire dans l'artillerie de marine le 5 octobre 1864 il participe aux combats de la guerre de 1870 avec le grade de sous-lieutenant. Il séjourne en Cochinchine de 1872 à 1873. On ignore pour quel fait d'arme il a reçu la Légion d'honneur.
Pierre-Marie Cuzon décède en 1880.
 

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Dictionnaire : Croix Saint-André

Croix Saint-André (Kroaz Sant-Andrev)

 

Ce nom désigne l'embranchement de la route de Coray et de la route menant à Landudal via Pont Alc'hwen.
Il se trouve à proximité de la chapelle de Saint-André.
 
 

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Dictionnaire : Croas Spern (Kroaz Spern)

Croas Spern (Kroaz Spern)

 

Quartier central de la commune qui réunit le terrain de football de l'Amicale d'Ergué-Gabéric, deux salles omnisports, la Maison pour Tous et un Centre Social.
Une croix ancienne restaurée dans les années 1990, est érigée à proximité du lieu qui doit son nom à l'embranchement de la route de Coray vers le Bourg d'Ergué-Gabéric. A cet endroit se trouvait un Park ar Spern (champ d'aubépines).
 
 

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Dictionnaire : Croix Rouge (la)

Croix Rouge (la), (Ar Groaz Ru)

 

Quartier d'Ergué situé à l'embranchement de la route de Coray et de la route menant à Elliant via le gué de Roudoubloud.
L'origine du nom vient peut-être de la présence de tuiles romaines à cet endroit.
Ce carrefour stratégique non loin d'un camp romain (Kozh Kastell en Bodenn) a pu abriter une construction romaine.
 
 

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Dictionnaire : Crédou (Jérôme)

Crédou (Jérôme)

 

Credou (Jérôme), cultivateur à Crec'h-Ergué, maire d'Ergué-Gabéric de 1812 à 1820.
Né le 18 juillet 1760, il épouse Marie-Jeanne Jaouen en 1776, puis Louise le Meur en 1789. Il décède le 31 mai 1838 à l'âge de 78 ans à Lézergué qu'il avait acquis à la Révolution.
Il avait acheté la chapelle de Kerdévot qui a été vendue aux enchères en 1795 pour la somme de 6000 livres. Il renonça à cette propriété en faveur de la paroisse : « Je veux la préserver de la profanation et d'une destruction certaine ».
Maire à la Restauration il démissionne en 1820 en raison de son âge et de son infirmité. Le préfet lui demande d'indiquer quelques candidats qui puissent le remplacer, il propose Hervé Lozac'h.
 
 

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Dictionnaire : Crec'h Ergué ( Krec'h Erge)

Crec'h Ergué ( Krec'h Erge)

 

Lieu-dit, siège d'une exploitation agricole, entre Saint-André et Lestonan.
Ce lieu signifie la colline d'Ergué. Il est mentionné dès 1426, lors de la réformation de la noblesse bretonne.

 
 

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Dictionnaire : Commission extra-municipale de recherches historiques

Commission extra-municipale de recherches historiques

 
Cette commission créée en 1978 par Pierre Faucher, maire d'Ergué-Gabéric a collecté les premières pièces des archives historiques d'Ergué-Gabéric aujourd'hui gérée par l'association Arkae.
Cette commission a fonctionné 7 ans avant de donner naissance à Kerdévot 89 et à Arkae. Si on lui doit l'édition d'un seul bulletin, de nombreux articles historiques ont été publiés dans le bulletin municipal. La commission a fortement contribué à la rénovation des Orgues Dallam pour le tricentenaire de l'instrument en 1980.
Enfin elle a recueilli les cahiers manuscrits de Jean-Marie déguignet.
 
 

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Dictionnaire : Coat Piriou

Coat Piriou (Koad Piriou)

 

Lieu-dit à proximité de Krec'h Erge.
Le nom qui signifie le bois de Piriou, désigne probablement le nom d'un ancien propriétaire des lieux.
Le bois domine la vallée de l'Odet en amont du Pont Sant Alar.
 
 
 

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Dictionnaire : Coat Niverrot

Coat Niverrot (Koad Niverod)

 

Lieu dit à proximité de la ferme de Niverod près de Kerdevot.
Koad Niverod signifie le bois de Niverrot.
 
 

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Dictionnaire : Clocher église Saint-Guinal

Clocher église Saint-Guinal

 

Le clocher actuel de l'église paroissiale a été construit en 1837.
Abattu par la foudre le 9 février 1836, il bénéficia d'une bourse exceptionnelle du Roi Louis-Philippe pour sa reconstruction. 
Le plan présenté par l'architecte Le Bigot ayant été jugé trop onéreux, c'est un maçon d'Ergué nomme L'haridon qui fut chargé de la reconstruction. On ignore qui a fait le plan. Le Clocher a été mis en lumière à la fin 2007.
 

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