Dictionnaire : Autret (Guy)

Autret (Guy) 1599-1660

 
Guy Autret de Missirien, seigneur de Lezergué et de Lezoualc'h est né vers 1599 à Goulien dans le Cap Sizun. Second fils de Yves Autret seigneur de Lezoualc'h et de Marie du Menez. Il eut pour parrain Guy Eder de la Fontenelle un des plus célèbres brigands des guerres de la Ligue en Bretagne.
Il mourut à Paris le 3 avril 1660. Historien et généalogiste il laisse une oeuvre considérable, malheureusement il a peu publié.

En 1637, il publie des Annotations sur les lettres patentes du Roy portant commission de convoquer le ban et l'arrière-ban de Bretagne

Il rédigea deux articles pour la Gazette de France sur le retour d'Henriette de France, en 1644.

Il édita en 1655 une Vie de Saint Joachim - aujourd'hui disparue.

La même année il publie son Dessein et projet de l'histoire généalogique de Bretagne. Mais cette « Histoire généalogique de Bretagne » restera inachevée à sa mort.

En 1659 il édite et enrichit la Vie des Saints de la Bretagne d'Albert Le Grand.
 
Guy Autret de Missirien, sieur de Lezergué est une des grandes plumes du XVIIème siècle breton. C’est le pendant de Mme de Sévigné pour la Basse-Bretagne. C’est à Ergué-Gabéric qu’il a écrit la plupart de ses œuvres. Injustement méconnu parce qu’il n’a pu mener à bien la grande œuvre de sa vie l’Histoire généalogique de Bretagne  l’épistolier cornouaillais a enfin trouvé le chercheur qui lui rend justice.
Hervé Torchet, spécialiste du Moyen-âge, vient de publier la première biographie de Guy Autret sous le titre  « Missirien, la double vie littéraire de Guy Autret ».  Le paléographe fait de lui l’écrivain breton le plus important du XVIIème siècle, l’un des dix bretons les plus puissants de son temps.
Guy Autret né à Lezoualc’h en Goulien a eu comme parrain le célèbre brigand Guy-Eder de la Fontenelle, d’où son prénom. Il s’installe à Lezergué dès sa majorité et se passionne pour l’histoire, le droit et la généalogie.  « Personnage ardent, engagé dans le siècle, combattif, témoin et acteur de l’actualité » il est aux antipodes de son contemporain Montaigne reclus dans sa tour d’ivoire et ses contemplations.
En 1635 il entre en contact avec Pierre d’Hozier, généalogiste de la cour de France. Il en suit des rapports réguliers et une correspondance suivie qui pose les jalons d’une généalogie scientifique des grandes familles de Bretagne.
Juriste il publie en 1637 son premier livre : Annotations sur les lettres patentes du Roy portant commission de convoquer le ban et l'arrière-ban de Bretagne. A mots feutrés il conteste l’absolutisme royal et le bien fondé de cette convocation contraire aux dispositions du traité d’Union  entre la Bretagne et la France de 1532. Assidu aux séances du Parlement de Bretagne, il publie en 1642 il son projet d’Histoire généalogique de Bretagne. Ce document comprend la liste des quelques 2500 familles nobles de Bretagne, noblesse établie depuis le Moyen-âge. Il devient ainsi le personnage clé qui permet aux grandes familles bretonnes d’affirmer leurs origines nobles.
Ce travail remarquable lui donne une notoriété jusqu’à Paris. Il publie un article dans la gazette de Téophraste Renaudot en Août 1644 sur le voyage d’Henriette de France, chassée d’Angleterre, en Bretagne. En plus d’être pionnier des généalogistes il est aussi pionnier des journalistes bretons.
Guy Autret de Missirien est surtout connu pour la réédition de la Vie des Saints de la Bretagne d’Albert Le Grand, édition considérablement augmentée par ses soins et qui est toujours aujourd’hui une référence.
Atteint de la maladie de la Pierre, Guy Autret se fait opérer à Paris en 1660 et décède suite à l’opération. Il a été inhumé à l’église Saint Sulpice.
Bibliographie :
 
Rosmorduc (Comte de), Guy Autret, seigneur de Missirien, correspondant de d'Hozier en Bretagne, Saint Brieuc, 1899
Waquet (Henri), Discours ouverture séance du 28 juin de la B.S.A.F., 1923
Bernard (Daniel), Notice historique sur la seigneurie de Lezoualc'h en Goulien et ses anciens seigneurs, B.S.A.F. 1913, pp. 193-248
Waquet (Henri), Messire Guy Autret, sieur de Missirien et de Lesergué, in S.H.A.B. 1942, pp1-27
Bernard (Daniel), Quelques lettres de Guy Autret, B.S.A.F. 1940
Dubuisson-Aubenay, Itinéraire de Bretagne en 1636, Ed P.U.R.-S.H.A.B. 2006, P. 354.
Bernard (Norbert), Guy Autret et l'église d'Ergué-Gabéric, B.S.A.F.,pp 351-361.
Torchet (Hervé), Missirien, La double vie littéraire de Guy Autret, 235 P. Ed. La Perenne, Paris, 2014.
 
 

Dictionnaire d'Ergué > Binet Raphael

Binet Raphael

 

Raphael Binet est né en 1880. Il devient photographe à Saint Brieuc de 1914 à 1935. Il s'établit ensuite à Rennes ou il meurt en 1961.

Il a parcouru la Bretagne entre les deux guerres; Il a photographié le pardon de Kerdévot. Ses photographies sont conservées au Musée de Bretagne à Rennes.

 

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Dictionnaire : Le Roux (Joseph)

Le Roux (Joseph) 1831 - 1898 

 
 
 
Le Roux (Joseph), cultivateur à Lézouanac'h, maire d'Ergué-Gabéric de 1862 à 1881. Né le 21 janvier 1831 de Louis-Corentin Le Roux et Marie-Louise Lozac'h, il épouse Anne Mahé en 1854, puis Marie-Barbe Huitric en 1863.
Il décède au bourg le 18 juillet 1898.
 
 

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Dictionnaire : Paotred Dispount

Paotred Dispount

 
Club de sport créé officiellement en 1919 par l'Abbé Le Gall.
Il a connu plusieurs sections comme le tir, la gymnastique, le Basket-Ball mais il est surtout connu pour sa section de Foot-Ball.
Les Paotred Dispount ont longtemps joué sur le terrain de Ker Anna avant de migrer vers Lestonan. Ils ont fêté leur centenaire en 2013 en publiant une brochure retraçant les heures de gloire du club.
 
 

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Sup Dictionnaire > Barz Kerdevot : Principaux écrits recensés

Barz Kerdevot  : les principaux écrits recensés

 

Barz Kerdevot ou « Le barde de Kerdevot » est un pseudonyme construit sur le type répandu dans la littérature des milieux catholiques-et-bretons de la fin du 19ème siècle.

Ainsi « Barz  I. V. Gwiodet » (Abbé Rolland), « Barz I.V. Remungol »  (J.P.M. Le Scour), « Barz Mene Arre » (Corentin Toscer), « Barz Mene Hom » (Olivier Souvestre), « Barz Tregourez » (Abbé Stanguennec), « Barz Sant Tugen » (Abbé Guéguen), etc .

 

1. Une de ses premières manifestations connues de Barz Kerdevot a lieu à la suite de l’expulsion des Jésuites de leur résidence de Saint-Joseph à Quimper (actuel évêché) le 30 juin 1880, en application  d’un Décret pris le 29 mars précédent par le Gouvernement.

A cette occasion, selon le Père Le Jollec, jésuite, dans Un siècle de vie cachée et de labeur fécond e Breiz-Izel, page 203 : « les bardes bretons composent force complaintes. Dans une gwers de cinquante et une strophes, avec simplicité et onction, Michel Queinnec, le pieux portier du séminaire, raconte l’évènement dans les moindres détails. En trente-cinq strophes, sur un ton plus relevé, Barz Kerdevot (Caugant) célèbre les victimes et leurs défenseurs. Chantées sur les places comme dans les veillées, ces gwerzioù entretenaient le souvenir des expulsés, flétrissaient les persécuteurs et leurs procédés indignes ».

Il est sans doute l’auteur d’autres « gwerzioù ».

 

2. On découvre ensuite dans Feiz ha Breiz, au cours des  années 1880 et 1881, des poèmes ou cantiques signés « C. Barz Kerdevot ». Daniel Bernard a établi une liste de ces écrits (Voir ADF 110 J 117 - Fonds Daniel Bernard).

  • « Kimiad ar missioner breizad » dans Feiz ha Breiz du 25 septembre 1880, page 317
  • « Eur c’hlanvour iaouank ha miz du » dans Feiz ha Breiz du 13 novembre 1880, page 373
  • « Rubanou intanvez Guened » pe « eur vam kalonek er bloavez 1870” dans Feiz ha Breiz du 4 décembre 1880, page 397.
  • « E tal Iliz sant Joseph » dans Feiz ha Breiz du 25 décembre 1880, page 419.
  • « Groagez Rama », dans Feiz ha Breiz du 15 janvier 1881, page 19.
  • « Ho pet truez » pe « Ar paour hag ar goanv » dans Feiz ha Breiz du 19 févier 1881, page 59. L’auteur signe désormais uniquement « Barz Kerdevot », sans le C. qui précédait jusque là (peut-être C. pour Caugant).
  • « Glahar ar martolod » pe « Kunz Douarneneniz d’ho person an Aoutrou Pouliquen » dans Feiz ha Breiz du 26 février 1881, page 68.
  • « Kaon ar beourien d’ho zad an Aoutrou Moëlo euz a Gemper” dans Feiz ha Breiz du 19 mars 1881, page 90.

 

3. Puis il écrit dans « AR WIRIONEZ »(ADF 4 Mi 47 – 4)

  • « Malloz d’ar Republik »,  var don « maro markez Pontcalek », n° du 12 novembre 1881 (signé «C. Barz Kerdevot »).
  • « Klem vam eur soudard yaouank maro oc’h ober brezel en Afrik e 1881 », var don « Lez Breiz », n° du 29 octobre 1881 (signé « Barz Kerdevot »).

 

4. On le retrouve enfin en 1886-1887 dans Le Courrier du Finistère

  • « Kimiad an Aotrou Kont Paris, o vont d’an arlu », var ton « Menoziou an Aoutrou Lay, person Perros-Guirrec », daté du 26 juin et paru dans Le Courrier du Finistère du 17 juillet 1886.
  • « Skeuden ma bro karet Breiz Izel », écrit à Paris par « Barz Kerdevot et paru le 28 août 1886.
  • « Le cas du notaire de C* », ou « L’aventure d’un notaire en Bretagne aux élection du mois d’août dernier », texte en français, paru au n° du Le Courrier du Finistère du 1er janvier 1887.
  • « Ar paotr koz », paru au n° du 15 janvier 1887.
  • « Gwerz an Innocented », d’ha vammou Breiz Izel, paru au n° du 2 avril 1887.
  • « Kaon Kemperiz d’an Aoutrou Eskop Nouvel, maro e Kemper d’an 31 a viz mae 1887 », paru au n° du Le Courrier du Finistère du 25 juin 1887.
  • « Son Gouel Mikeal », pe « Ar baourente e Breiz Izel e pad an deirvet Republik », paru au n° du 10 septembre 1887.

etc.

 

Barz Kerdevot dans le dictionnaire d'Ergué

 

 


Dictionnaire : Poulduic (Poullduig)

 

 

Lieu-dit, siège d'une exploitation agricole entre le Rouilhenn et le bourg.
Ce lieu noté dès 1450 signifie La mare noire
 
 
 
 

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Dictionnaire : Trec'h ar garantez (la victoire de l'amour)

Trec'h ar garantez - BrogarourTrec'h ar garantez (la victoire de l'amour)

 

Roman en breton signé Brogarour (abbé Jean-Louis Rozec) publié en 1935 aux éditions d'Arvor de Guingamp. 
 
L'action se situe à Odet et raconte l'idylle d'un jeune maître d'école catholique et de la fille de l'instituteur laïc dans un contexte de guerre scolaire.
 
 
Ce roman traduit du breton par Brezhonegerien Leston'n est publié en version bilingue, en 2013, aux éditions Arkae.
 
 
 

Les 5 gravures de l'édition originale :

Trec'h ar garantez - Jean-Louis Rozec Trec'h ar garantez - Brogarour Trec'h ar garantez - Le triomphe de l'amour Trec'h ar garantez - Jean-Louis Rozec
 
 

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Dictionnaire : Rozec (Jean-louis)

Rozec (Jean-louis) 1898 - 1946

Jean-Louis Rozec - BrogarourLe Révérend Père Rozec est né à Plouescat en 1898 et mort à Guipavas en 1946. Missionnaire montfortain, il préchait en breton dans les différentes paroisses.

Jean-Louis Rozec est l’auteur de trois romans sous le nom de plume
« Brogarour » le patriote.
• 1935 Trec’h ar garantez
• 1936 Onenn
• 1939 Kontammet

Il vint souvent à Ergué-Gabéric et c'est dans notre commune qu'il situe un roman Trec'h ar garantez publié en breton.

En 2013, ce roman est traduit du breton par Brezhonegerien Leston'n et publié en version bilingue, aux éditions Arkae.
 
 
 

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Dictionnaire : Pont ar marc'had

 

Pont ar marc'had

Lieu-dit, ancien moulin sur un affluent du Jet (Meilh Pont ar Marc'had).
Celui-ci dépendait du manoir de Lézergué. En 1775 il est dénommé moulin de lezergué autrement pontarmarchat. Une pisciculture se trouvait dans ces lieux jusqu'en 2000.
Pont ar Marc'had signifie le pont du marché.    

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Dictionnaire : Hent ar Barados

Hent ar Barados

 

Alain Dumoulin > Hent ar BaradosTitre d'un ouvrage en breton du recteur Alain Dumoulin Hent ar Barados (Le chemin du paradis), publié en 1805, à Quimper.

Il est composé de trois parties :

  • La première est un ouvrage de dévotion de 320 pages,
  • la seconde est un recueil de cantiques : "Canticou spirituel composet gant ar memes baelec guinidic eus a barres Crozon, un recueil de 43 pages.
  • Enfin la troisième partie de 102 pages est une Vie des saints intitulée "Buaez emeus cals Saent eus a Vreiz".

Ce livre d'Alain dumoulin a connu trois éditions, en 1805, en 1821 et en 1836.

 

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Dictionnaire : Barz Kerdevot

Barz Kerdevot

 

Il signe « Barz Kerdevot » mais ne semble avoir aucun lien particulier (du moins connu de nous) avec Kerdevot ou avec Ergué-Gabéric.

Il  s’appellerait « Caugant » et serait de Landudal suivant Daniel Bernard (ADF 110 J 117). Il appartient au milieu catholique de Quimper, sans être lui-même prêtre. Il est l’auteur de gwerz et de poèmes en breton d’inspiration religieuse, parus surtout dans Feiz ha Breiz en 1880-1881, puis dans Le Courrier du Finistère en 1886-1887.

 
Extrait et traduction de poème de Barz Kerdevot

« Eur c’hlanvour iaouank ha miz du » (Un jeune homme malade et le mois de novembre) paru dans Feiz Ha Breiz , page 373.

Principaux écrits recensés de Barz Kerdevot

 
 

Dictionnaire : Gars Haleg

Gars Haleg ( Garzh-haleg)

Nom de lieu en bordure de la route de Coray, à proximité de Penn-Karront Lestonan. Garzh Haleg signifie la Haie de saules.

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Dictionnaire : Gongallic

Gongallic (Gongallig) Lieu dit, siège d'une exploitation agricole. La forme ancienne du nom Gonez an Gallec en 1540, nous met sur la piste d'un terrain défriché par un dénommé Le Gallic. Gonez vient de la même racine que gonid : gagner. On peut le traduire donc comme Le terrain mis en valeur par Le Gallic.

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Dictionnaire : Cloarec (Marcel)

Cloarec (Marcel) 1930- Marcel Cloarec , est né à Lannedern en 1930.  À l'âge de 9ans, il reproduisait déjà, sur ses feuillets d'écoliers, les images de son univers, encouragé par M.Bosseur, son instituteur. À 14 ans, sa passion pour la peinture devient le but de son existence. Par obligation familiale, il devient forgeron maréchal-ferrant et le restera pendant 25ans. Il se lance plus tard dans des études supérieures à l'école de Tours, d'où il sort diplômé en 1955. 

De Montréal à Ottawa 

En 1959, il part à Montréal avec, dans ses bagages, sa boîte de peinture. II découvrira le Grand nord canadien, les mines de fer du Labrador... En 1962, il est sélectionné pour participer au concours des Arts et lettres de l'université Saint Jones, à Ottawa, pour élaborer le drapeau national. En 1964, il rentre au pays et s'installe à Ergué-Gabéric. Autodidacte, il participe à de nombreux concours de peinture en France et dans le monde, où il sera souvent primé. 
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Dictionnaire : Mao (Marjan)

Mao (Marjan) 1902-1988

 

Marjan MaoMarjan Mao fut ouvrière au moulin à papier d’Odet.
Chanteuse traditionnelle elle a été enregistrée en 1979 par Daspugnerien Bro C’hlazig, (Les collecteurs du Pays Glazig), un groupe de collectage qui a confié ses enregistrements à Dastum.
 
Marjan Mao a fait l’objet d’un film diffusé sur France 3 Bretagne en 1981, d’une émission radio sur Radio Bretagne Ouest par Daniel Jequel et d’un chapitre dans le livre de Yann Ber Kemener : Moulins à Papiers de Bretagne aux éditions Skol Vreizh.
 
 
Deux pages lui sont consacrées dans nos trésors d'archives
 
 

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Dictionnaire : Kerdevot 89

Kerdévot 89

 

L'association Kerdévot 89 a été créée en 1985 en vue de fêter le cinquième centenaire de la chapelle dédiée à la Vierge Marie.
Une dizaine d'évènements a contribué au rayonnement artistique et religieux de la chapelle : concerts sur le thème de la Peste d'Elliant, exposition sur les relations Bretagne flandres, ont drainé des milliers de visiteurs sur le site.
 
 

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Dictionnaire : Pelleter (Gaby)

Pelleter (Gaby)

Dictionnaire Arkae > Gaby Pelleter
Gaby Pelleter est né à Primelin le 9 octobre 1910. Il avait 3 ans quand ses parents sont venus habiter Brest où il a suivi toute sa scolarité. A l’âge de 19 ans, il entre dans la Marine.
En 1942, il quitte Toulon avec sa famille, à la suite du sabordage de la Flotte. C’est alors qu’il se réfugie à Ergué-Gabéric, à Lestonan, où vivaient 2 sœurs de son père. Il y restera, logeant chez le boucher Michel Henry, du 16 décembre 1942 au printemps 1945, partageant sa vie entre la peinture et la Résistance.
Autodidacte, possédant un don certain, c’est à Ergué-Gabéric qu’il s’est affirmé en peinture, après ses premiers essais à Toulon. Puis les cours aux Beaux-Arts ont fait le reste...
En disponibilité de la Marine, ne recevant donc pas de solde, il s’est mis à peindre et à vendre ses tableaux des fermes, forges et autres lieux d’Ergué-Gabéric.

Après la guerre, sa famille retournera sur Brest pendant qu’il retrouvait la Marine jusqu’en 1948. De retour à la vie civile, il consacrera sa vie active à la décoration, trompe-l’œil, tableaux, etc…

 

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Dictionnaire : Menez-Groas (Menez ar Groaz)

Menez-Groas (Menez ar Groaz)

 
C’est sous ce nom que le Lestonan actuel fut longtemps désigné.
Ce nom (prononcé minagroez) fait référence à une surélévation de terrain (menez) et à une croix.
Effectivement, sur le cadastre de 1835, on voit, sur une hauteur, un carrefour de routes, marqué d’une croix, avec seulement deux petites constructions à proximité.
D’autres maisons vont apparaître le long des deux voies ; ainsi jusqu’à la prairie où s’installèrent la boulangerie (Guéguen) et la boucherie (Rospape). Autres constructions importantes : la ferme de Jean-Pierre Quéré, et les école privées.
 
Menez ar Groaz est un lieu dit aujourd'hui dans l'agglomération de Lestonan. Il est relativement récent comme lieu habité puisqu'on le trouve pour la première fois en 1946 dans la nomenclature de l'INSEE. A noter qu'il est inscrit Menez Groaz en 1946 et Menez Groas en 1962 sur le cadastre. Il existe en 2012 une Allée de Ménez Groas et une rue de Ménez Groas.
 

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Dictionnaire : Bodenn

Bodenn

 

Lieu-dit, siège d'une exploitation agricole jusque dans les années 1970.
Bodenn à proximité du bourg,  signifie résidence, demeure, refuge. Le nom est attestée dès 1540.
Bodenn aurait abrité un établissement romain désigné au XIXe siècle sous le nom Coz Castel.
 
 
 
 

Dictionnaire : Meilh-Poull

Meilh-Poull

Moulin sur l'Odet au contrebas du Griffonès. La plus vieille mention est de 1640 sur un linteau. Il a arrêté de fonctionner en 1925. Il n'en reste que des ruines.

 

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Dictionnaire : Peste d'Elliant

Peste d'Elliant

 
Dictionnaire Arkae Theodore Hersart de la VillemarqueLa peste d'Elliant est devenu célèbre grâce à une complainte du "Barzaz Breiz" édité en 1839 par Hersart de la Villemarqué.
Cette complainte historique rappelle les ravages de la peste en Bretagne entre 1349 et le milieu du XVIIe siècle. Cette peste est décrite dans le vieux cantique de Kerdévot qui date de 1712.
Elle serait à l'origine de la fondation de la chapelle pour remercier la Vierge d'avoir arrêtée l'épidémie au pont de Roudoubloud entre Elliant et Ergué-Gabéric. Cette peste fut terrible puisque la tradition populaire indique que toute la population d'Elliant périt sauf deux personnes.
Cette tradition populaire a fait l'objet d'une étude de Bernez Rouz parut en breton aux éditions Hor Yezh ainsi que d'un article de Fanch Postic dans la revue Armen.

 

Photo : Théodore Hersart de la Villemarque

 

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Dictionnaire : Club canin de Saint-André

Club canin de Saint-André

 
Créé le 22 novembre 2004, le club d'agility fédère 264 familles et entraine 333 chiens a la fin 2011.
Présidé par Jean-François Prioux il compte 22 moniteurs diplomés bénévoles.
 
 
 

Dictionnaire : Boudin (Eugène)

Eugène-Louis Boudin 1824-1898

Eugène-Louis Boudin est un peintre normand né à Honfleur dans le calvados en 1824 et mort à Deauville en 1898.
Il fut l'un des premiers peintres français a saisir les paysages hors de son atelier.
En 1855 il séjourne dans la région de Quimper et de Douarnenez. C'est peu être à cette occasion ou en 1857 qu'il séjourne à Kerdévot ou il dessine des scènes du pardon. Il nous laisse 16 dessins qui ont été étudiées par Denise Delouche dans le livre d'or du cinquième centenaire de la chapelle de Kerdévot.
Eugène Boudin épousa Marie-Anne Guédès d'Hanvec et reviendra souvent en Bretagne ou il a peint nombres de scènes de pardons.
 
 

 


Dictionnaire : Lucas (Henri)

Lucas (Henri) 1924 - 1991

 
 
Né le 14 février 1924 à Pont-Croix, ordonné prêtre en 1948, vicaire à Quimperlé, Crozon, au sanatorium de Thorenc, aumônier militaire près de 27 ans, vicaire à Ergué-Gabéric, il fut nommé recteur à Ergué-Gabéric en 1981, puis recteur de St Philibert en Trégunc.
Il décéda le 21 avril 1991 et fut enterré à Kerfeunteun le 23.
 

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Dictionnaire : Coatmen (Rolland)

Coatmen (Rolland)

 
 
Né en 1745 à Ergué-Gabéric, prêtre à Quéménéven, il est élu curé constitutionnel d'Ergué-Gabéric le 17 juin 1792. Il a accueilli dans son presbytère onze députés girondins en fuite, le 4 août 1793.Il est élu officier public le 24 pluviose an II. Il instaure le calendrier révolutionnaire dans les actes publics de la commune dès le 26 pluviose an II (février 1794). Pour son adhésion aux idéaux révolutionnaires il reçoit un certificat de civisme du Comité de vigilance de Quimper le 6 germinal an II. Rolland Coatmen décède à Quéménéven le 17 juin 1804.
 
 
 

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Dictionnaire : Bréhier (François)

Bréhier (François)  1760 -1845

Bréhier (François), avocat quimpérois, nommé maire d'Ergué-Gabéric de 1808 à 1812.

Né le 20 octobre 1760 à Quimper, il épouse Marie Frédérique Pottier en 1796 et décède à Mézanlez le 14 février 1845.

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Dictionnaire : Lec (le), (Al Leg)

Lec (le), (Al Leg)

 
Lieu dit près du Kelenneg, en lisière du Stangala, siège d'une exploitation agricole.
Leg désigne de grandes pierres plates où on peut se mettre à l'abri. La forme ancienne lehec relevée en 1458 font penser à Lec'heg, lieu ou on trouve de grandes pierres plates.
Exploitée par René le Gouerou en 1790, marié à Marie-Jeanne Le Guenno, la ferme accueille un prêtre insermenté René-Hervé Le Guenno (1738-1797) au printemps 1791.

 

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Dictionnaire : Le Grand (Etienne)

Le Grand (Etienne)

 

Né à Menez Groaz en 1885 il perd son père maçon la même année.
Il est élevé par son oncle entrepreneur de maçonnerie à Kerhuel. A 14 ans il entre chez Villard photographe à Quimper comme retoucheur de clichés.
Marié en 1911 à Corentine Bourhis d'Ergué-Armel, il est mobilisé en août 1914, il a 29 ans.
 
Il part au front dans le 318e d'infanterie, et devient photographe du régiment de réserve du 118e de Quimper.
Décoré de la  Croix de guerre il s'installe en 1921 comme photographe à Quimper.
Son exceptionnelle collection de clichés sur la guerre 14-18 a fait l'objet d'un ouvrage de Jean-François Douguet dans la série Cahiers d'Arkae (2008) : Etienne Le Grand, un regard breton dans la Grande Guerre.
 
 
 
 

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Dictionnaire : Le Roux (Hervé)

Le Roux (Hervé) 1846 - 1906

 

Le Roux (Hervé), cultivateur au Mélénec, élu maire d'Ergué-Gabéric de 1882 à 1906.
Né le 9 février 1846 de Hervé-Louis Le Roux et de Marie-Catherine Le Pérennec, il se marie en 1872 avec Marie-Catherine Laurent.
Il décède le 27 juillet 1906 à l'âge de 60 ans.  Réélu constamment jusqu'à son décès, dans un climat de concurrence rude entre républicains anticléricaux et conservateurs cléricaux. Il détient le record de longévité à la fonction de maire (24 ans).
 

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Dictionnaire : Observatoire Citoyen d'Ergué-Gabéric

Observatoire Citoyen d'Ergué-Gabéric

 

Association de type 1901 déclaré en préfecture le 17 mai 2006.
 
Voici son objet d'après le bulletin officiel : initier et animer, entre les adhérents, la réflexion et le débat sur la vie politique à Ergué-Gabésie ; encourager les initiatives de proximité novatrices en matière de gestion communale ; favoriser l’émergence et la pérennité d’options politiques élaborées en concertation avec la population ; soutenir tout groupe ou personnalité qui portera les valeurs ainsi définies.
 
Le siège social est situé  40, rue du Menez, 29500 Ergué-Gabéric.
L'observatoire citoyen a eu un élu aux élections de 2008 : son président Thierry Le Clec'h.
Voici comment il présente son action au Conseil Municipal selon un article du Télégramme du 24 octobre 2009.
Mes relations avec les élus de l'autre groupe d'opposition ?Ensemble à gauche ?sont plutôt fraîches car ils défendent toujours un bilan et des projets qui ont pourtant été lourdement sanctionnés par le vote. Peut-être faudra-t-il attendre un renouvellement de génération?», a lancé Thierry Le Clec'h. «Par contre, mes rapports avec la majorité municipale sont cordiaux car elle a pu constater que je ne fais pas d'opposition systématique et approuve ouvertement ses bonnes décisions. D'autant plus qu'il s'agit souvent de propositions originales que nous avions défendues lors de la campagne», a-t-il ajouté.
Le blog de l'association animé par un certain Gabericouac a semblé sortir de l'hibernation en 2011 : "il nous semble clairement que la majorité municipale gabéricoise mais aussi l'opposition doivent être réveillées". Le site comporte un seul message.
 

Dictionnaire : Orgues en Cornouaille (Association)

Orgues en Cornouaille (Association)

 

L’association, créée en 2005, est une association fédérative. Elle a pour but de créer chaque année un évènement majeur autour de l’orgue en Sud-Finistère. L’association est composée de représentants des associations fondatrices :

  • L’association « Les Amis de l’Orgue de Fouesnant ».
  • L’association « César Franck » de Quimper.
  • L’association ARKAE d’Ergué-Gabéric. Celle-ci s'est retirée de l'organisation du festival d'Orgues en 2008.
Orgues en Cornouaille organise des Master class d'Orgue à Ergué-gabéric chaque fin Août.

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Dictionnaire : Pont Sant Alar

Pont Sant-Alar

 
Ce pont sur l'Odet est à l'invocation de Saint Alar ou St Alour, troisième évêque de Quimper. Il est le saint patron de la paroisse d'Ergué-Armel.
Alar a donné son nom à la vallée de l'Odet : Stang-Alar devenue aujourd'hui Stangala. Le nom du pont a été francisé par erreur en Saint-Eloi.
 

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Dictionnaire : Rouillen (le) : Ar ruilhenn

Rouillen (le) : Ar Ruilhenn

 

Agglomération d'Ergué-Gabéric, au sud-ouest de la commune.
 
Le Rouillen est un des trois grands quartiers de la commune, et le principal centre commercial. Il désigne aujourd'hui l'ensemble du territoire délimité à l'est par la Voie expresse et à l'ouest par l'Odet.
Le nom Rouillen se trouve pour la première fois dans une délibération du conseil municipal du 20/02/1817  : "Le chemin de la terre noire autrement dit le Ruillen, commençant à la barrière du Cleuyou et finissant à la garène de Kerelan, long d'environ 800 pieds...".
 
Le nom Rouillen, bien orthographié Ar Ruilhenn sur la voie expresse, désigne un éboulis de galets. On se trouve là sur la rive abrupte de la rivière Odet.
 
 

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Dictionnaire : Statue Sant-Telo

Statue Sant-Telo

 
Saint Gallois, évêque de Llandaff, il se réfugie en Armorique au VIe siècle auprès du roi Budic de Cornouaille.
Il a laissé son nom à la paroisse de Landeleau ou se déroule une troménie en son honneur chaque dimanche de la pentecôte. 
 
Selon la légende, Saint Télo reçu comme territoire le périmètre qu'il réussit à parcourir à dos de cerf.Il est honoré dans de nombreuses chapelles, comme à Plogonnec, Leuhan, et Dinéault.
 

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Dictionnaire : Vallet (Jean-François)

Vallet (Jean-François) 1761-18..

 

Né à Quimper le 15 avril 1761. Il est ordonné prêtre en 1786. Nommé vicaire d'Ergué-Gabéric il est recensé en août 1790, on indique qu'il a 29 ans.Il devient recteur de Kerfeunteun le 16 novembre 1790. 
Réfractaire, il quitte Quimper en Août 1792, il se réfugie à Liège en 1793 en même temps qu'Alain Dumoulin dont il fut le vicaire. Ensuite on perd sa trace.
 

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Dictionnaire : Le Guenno (René-Hervé)

Le Guenno René-Hervé 1738 - 1797

René-Hervé Le Guenno est né le 6 juin 1738 au Lec de Marie Le Berre et Jean Le Guenno. Prêtre réfractaire, il se cacha au Stangala avant d'être convoqué devant le tribunal de Quimper. Il du s'exiler en Espagne puis en Angleterre ou il décède le 29 novembre 1797 à l'hôpital de Middlesex.


Dictionnaire : Cabellic (Yves)

Cabellic (Yves)

 

Evêque de Quimper en 1267, Yves Cabellic était originaire de Lézergué. Il confirma en 1274 la fondation de l'abbaye de Saint Maurice en Clohars Carnoet et mourut le 11 mars 1276 selon le nécrologue de Daoulas.

La famille Cabellic pourrait avoir donné son nom à Ergué-Gabéric. On trouve en effet des formes Ergue-Gabellic au XVIème siècle.

La paroisse primitive d'Ergué fut scindée en deux au XIIIème siècle.

 

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Dictionnaire : Yven (Daniel)

Yven (Daniel)


Né à Esquibien le 11 décembre 1752. En 1790 il est curé de Kerfeunteun. Il signe une protestation du clergé cornouaillais contre la Constitution civile du clergé votée le 12 juillet précédent. Elu curé constitutionnel d'Ergué-Gabéric en mars 1791 il prend son poste le 2 mai.  Il engage une vive querelle avec le recteur réfractaire d'Ergué-Gabéric, Alain Dumoulin qui continue à assurer le culte dans les chapelles tréviales. Il ne restera à Ergué que 9 mois : il signe son dernier acte sur les registres paroissiaux le 27 janvier 1792. Il meurt à Quimper le 30 avril 1792 à l'âge de quarante ans.

 

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Dictionnaire : Balès (François ou Fanch)

Balès (François ou Fanch)

 

Né le 25 mars 1921. Décédé le 29 août 1944 dans le cadre des combats de la Libération, sur les pentes du Menez-Hom. Boulanger au Bourg.
Instigateur et incontestable chef du groupe de résistants du Bourg d’Ergué-Gabéric, c’est lui qui a organisé le groupe des quatre jeunes d’Ergué qui ont participé, avec une autre équipe de Quimpérois, au cambriolage des bureaux du S.T.O. le 14 janvier 1944, puis à la destruction par le feu, dans son fournil, au Bourg, des dossiers des jeunes finistériens désignés pour le travail obligatoire en Allemagne.
Recherché par la Gestapo, il dut se cacher pendant 6 mois jusqu’à la Libération de Quimper. Il participa notamment aux combats de la route de Brest comme soldat au Corps Franc du commandement des FFI de Quimper. La nouvelle de sa mort fut fortement ressentie à Ergué-Gabéric.

Fanch Balès dans la résistance

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Dictionnaire : Bagad An Erge Vras

Bagad An Erge Vras

 
Le bagad est né en 1986 d'une école de musique bretonne animée par Pascal Rode, sonneur au Bagad Kemper et présidée par Suzanne Lozac'h. 
En 1994 le bagad se produit pour la première fois en public lors du téléthon.
En 1996 il participe pour la première fois au championnat des bagadou en 4ème catégorie.
 
Il a défilé sur les Champs-Elysées à Paris le 23 septembre 2007 pour la Breizh Touch.