Dictionnaire : Floc'hlay (Marcel)

Floc'hlay (Marcel)

 

Marcel Floc'hlay est né à Laz le 14 janvier 1934.
Son père était sabotier. Marcel habitait le village de Gars-Alec. Il est décédé à Quimper le 30 décembre 1998.
 
Licencié au Vélo Sport Quimpérois, puis au Vélo Sport Scaërois, il s'est illustré de 1957 à 1968 dans de nombreuses courses et criteriums.
C'est un des plus brillants coureurs amateurs de son époque.
 

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Dictionnaire : Faucher (Pierre)

Faucher (Pierre)

 
Faucher (Pierre), ( né en 1939), ingénieur agricole, professeur.
Maire d'Ergué-Gabéric de 1977 à 1983 puis de 1989 à 2001.
Conseiller général de 1988 à 2001. Membre du Parti Socialiste.
 

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Dictionnaire : Enchiridion

Enchiridion

 
Mon enchiridion ou mon veni meam, est un cahier manuscrit de 136 pages du recteur Alain Dumoulin.
C'est un agenda qui recense ses devoirs ecclésiastiques, les messes et les prières qu'il devait réciter en des occasions précises. Il renferme des notations précieuses sur son exil à Liège et à Prague.
 

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Dictionnaire : Ergué-Gabéric dans les dictionnaires

Ergué-Gabéric dans les dictionnaires

 

Dictionnaire d'Ogée (1880)
Ergué-gaberie [Ergué-Gaberic] ; à une lieue un tiers  à l'est de Quimper, son évêché, sa subdélé­gation et son ressort, et à 37 lieues de Rennes. On y compte 1800 communiants. La cure est à l'al­ternative. Son territoire est fertile en grains, et plein de vallons, où sont de très-belles prairies; mais on y voit beaucoup de landes et terres incultes.
Vers l'an 1640 , Gui Autret, seigneur de Missirien, fit bâtir, près l'avenue de son château d'Ergué, une chapelle dédiée à saint Joachim, dans laquelle il fonda quatre messes par semaine. Tonte la paroisse relève du roi, à l'excep­tion des trois villages de Kermorvan , de kernechiron et Kerougan, qui se trouvent sous le fief de l'évêque de Quimper. La maison noble de kerfort appartenait, en 1420, à Anceau de la Marche.
(Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne par Ogée Ingénieur-géographe de cette province).
 
 
Dictionnaire d'Ogée (réédition 1843)
ERGUÉ-GABERIC (sous l’invocation de saint Guenaël, abbé de Landevennec), commune formée par l’ancienne paroisse de ce nom, aujourd’hui succursale.
Limite nord : Briec, rivière d’Odet.
Limite est : Elliant.
Limite sud : Ergué-Armel, Saint-Evarzec, Saint Yvi, rivière le Ged.
Limite ouest : Kerfeunteun rivière d’Odet.
Principaux villages : Quélennec, Squividan, Kerourvoas, Salverte, Quilinec, Lostarguiret, Kerellou, Kerdilès, Kervéguen, Kerfor, Kerlarion.
Objets remarquables : manoirs de Lezergue, de Cleuyou, Château de Kerjenny.
Superficie totale : 3988 ha 72 ares, dont les principales divisions sont : terres labourables 1941 ha, prés et patures, 365 ha, bois 179 ha, vergers et jardins 39ha, landes et incultes 1324 ha, superficie des propriétés bâties 28 ha, cont. non imposable 109 ha, Const. Divers 424 ha.
Moulins : du Ged, Penarrux, Cleuyou, Coutili, Poul, Faou, Pont-ar-marhat.
Outre l’église, il y a les chapelles Saint Guinolé, Notre Dame de quélen (en ruines), et Kerdevot. Il y a en Ergué-Gaberic un moulin à papier et une tuilerie. La route royale N° 165 dite de Nantes à Audierne traverse cette commune du Sud-est au nord-ouest.
Géologie : constitution granitique ; micaschiste au nord du bourg.
On parle le breton.
 
 

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Dictionnaire : Ergué (origine du nom)

Ergué (origine du nom)

 

Le nom Ergué apparaît pour la première fois dans l’histoire écrite dans une charte du duc de Bretagne, Conan IV, en faveur de la Maison de l’Hôpital de Jérusalem. Cette charte énumère une soixantaine d’établissements appartenant à l’Ordre de l’Hôpital. Parmi ceux-ci figurent Brithiac (Briec), Pennhart (Penhars), Ploeneth (Ploneis), Cothon (Cuzon) et Arke (Ergué). Il s’agissait de la chapelle Sainte-Anne du Guélen qui dominait la vallée du Jet et qui se trouvait dans la paroisse d’Ergué-Armel jusqu’au XIXème siècle où elle est signalée en ruine. Les dernières pierres étaient encore visibles dans les années 1920.

Au XIIe siècle, n’existait donc à l’est de Quimper, capitale de l’évêché de Cornouaille, qu’une paroisse nommée Erge. La forme la plus ancienne fait penser à une forme plus archaïque dans la période du vieux- breton qui devait être *Arkae. Celle-ci est devenue Arke puis Erge. A noter que la paroisse d’Erquy dans l’ancien diocèse de Saint-Brieuc a la même origine. Les formes anciennes sont Erke en 1167, Arke en 1237 pour se stabiliser en Erqui au XIVème siècle dans un environnement linguistique différent puisque le breton a reculé vers le XIIème siècle dans cette partie de la Haute-Bretagne. Deux autres lieux-dits d’Ille-et-Vilaine portent aussi le nom d’Erge : il s’agit de Lairgué, village de la commune de Baguer-Pican et de Lergai, village de Roz-Landrieux. Enfin, un seul village de Basse-Bretagne garde le nom d’Erge : il s’agit d’An Erge Cam à Cast.
Dans le territoire ancien d’Erge, trois villages s’identifient à la commune : Lez Erge, Krec’h Erge, et le Plessis Erge.

En breton contemporain, on utilise dans le Trégor la forme argeenn relevée dans le dictionnaire d’Ernault. Roparz Hemon, dans son dictionnaire historique du breton l’écrit argaeenn et le traduit par première haie placée devant une autre. En Briec, André Cornec a relevé des toponymes avec le composé foz doubl (double fossé), il s’agissait d’un système de double talus délimitant une seigneurie. Le mot Arkae est en effet à décomposer en deux parties : un prefixe ar que l’on peut traduire par : aux abords de, en avant de. On le retrouve dans arvor (le pays près de la mer) et argoat (le pays aux abords du bois). Le deuxième terme est kae qui désigne une haie. On dit toujours dans une bonne partie de la Bretagne bretonnante ar c’hae, la haie.

Bien entendu, en toponymie, kae a un sens plus étendu ; il s’agit d’éléments de défense faits de talus et de haies. Cette extension du sens archaïque de kae est corroborée par la langue galloise. Des noms de lieux comme Yr Argae, Argae, Cefn Erow yr Argey, Rhyd yr Argey sont expliqués par un préfixe ar (in front of) et cae (enclosure).

Bernard Tanguy avance l’idée qu’une seigneurie importante comme celle du Plessis-Ergué qui possèdait une motte féodale imposante a pu donner son nom au territoire d’Ergué. Selon Ogée « Le Plessis, maison seigneuriale de l’endroit est, outre son antiquité, la plus remarquable du canton. Ses domaines qui sont considérables, ont droit de haute, moyenne et basse justice ».
La dénomination ancienne de notre territoire prend tout son sens dans l’hypothèse avancée par plusieurs historiens que la rivière Odet constituait la limite entre le territoire des Ossismes et celui des Vénètes. Erge serait donc un lieu frontière, donc fortifié.
 
Texte tiré de : Rouz (Bernez), Les noms de lieux d'Ergué-Gabéric, Arkae, 2007.
 
 

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