Saint-Guénolé

Saint-Guénolé (Sant-Wenole) 

 

1. Signification

La chapelle actuelle construite au XVIIème siècle était donc précédée par un autre lieu de culte plus modeste. St Guénolé est le premier abbé de Landévennec, un monastère prestigieux qui recevait beaucoupde donations. St Guénolé en est une et ce n’est que justice puisque d’après la légende locale il aurait incité notre St Guinal (Gwenn-Hael) né à Kerrouz à suivre la voie monastique. Gwenn-Hael est l’un de ses succes- seurs à la tête de l’abbaye deLandévennec.

 
2. Formes anciennes
 

Sainct Guenolay

1540

A.D.L-A.

B 2012

Sainct Guennolay

1594

A.D.F.

5 J 24

Sanct Guenolay

1647

A.D.F.

1 G 297

Sainct Guenolle

1656

A.D.F.

2 H 14

Saint-Guénolé

1834

1962

A.C.E-G.

Ancien cadastre Cadastre

St-Guénolé

2002

I.G.N.

Carte 0618 O

 

3. Recensement de 1790

Néant

 

4. Cadastre de 1834

Néant

5. Pré-inventaire de 1972 (© Inventaire du Patrimoine Culturel de Bretagne)

Chapelle St Guénolé située à 3 km au nord du bourg

Localisation : Cadastre : 1962 – Section : A1 – Parcelle : 141

Observations éventuelles de l’enquêteur : Toiture refaite récemment, actuellement travaux intérieurs : lambris et murs. Les statues ont été déposées au presbytère d’Ergué-Gabéric

 

Documentation :

Répertoire des églises et chapelles du diocèse de Quimper et du Léon de R. Couffon et A. Le Bars

Résumé historique : Début du XVIe siècle, lambris refait au XVIIe siècle (1679)

 

Description de la chapelle :

  • - Plan élévations intérieures : plan rectangulaire, chevet plat, 1 nef séparée
  • des bas-côtés par 5 arcades en arc brisé, piliers cylindriques, chœur délimité
  • par un arc diaphragme, piliers du chœur polygonaux ; accès porte ouest,
  • 1 porte au sud et 1 autre bouchée, 1 porte au nord bouchée ; voûte lambrissée
  • disparue par endroits, poutres et sablières géométriques polychromes en mauvais état ;
  • chevet plat, baie en arc brisé encadrée de 2 fenêtres
  • - Plan élévations extérieures :
  •         > Mur ouest : mur du clocher, base quadrangulaire couronnée d’une petite
  •            flèche en ardoise (tout ceci est très restauré avec du béton), au niveau
  •            de la porte : arc surbaissé mouluré, base des piédroits moulurée encadrée
  •            de 2 contreforts
  •         > Mur sud : 1 porte en plein cintre chanfreinée, 3 fenêtres passantes en arc brisé,
  •            fronton triangulaire, fenêtres du centre : 2 figures sculptées et feuilles de choux
  •         > Mur nord : aveugle, 1 porte bouchée

 

Matériaux : gros appareil régulier de granit gris (pierre de taille)

 

Description de la statue :

  • - Statue en granit de 1,05 m installée dans une niche de pierre ouverte à l’est
  • située sur le talus longeant l’église à l’ouest ; au-dessus espèce de pierre sommant
  • les frontons formant 4 branches (croix plate)
  • - Iconographie : personnage auréolé portant une cape réunie par un fermoir,
  • la main gauche tend un objet reposant sur l’épaule droite, on voit les jambes au-dessous
  • du vêtement qui s’ouvre (Christ aux outrages ?)
  • Ce monument semble être la croix terminale d’un calvaire : 2 branches derrière ce personnage cassées et au dos vers le fond de la niche on croit voir un Christ cruxifié.

 

Retour Villages d'Ergué-Gabéric

 


Saint-Joachim

Saint-Joachim (Sant-Joachim) 

 

1. Signification

C’est Guy Autret, châtelain de Lezergué qui a décidé de faire une chapelle en ce lieu vers1650. Celle-ci était en ruine à la Révolution, mais la ferme attenante a gardé le nom. St Joachim est l’époux de Ste Anne et le père de la Vierge Marie.

 
 
2. Formes anciennes
 

Saint Joachim

1946

I.N.S.E.E.

Nomenclature

Saint Joachim

1962

A.C.E-G.

Cadastre

 

3. Recensement de 1790

Néant

 

4. Cadastre de 1834

Néant

 

5. Pré-inventaire de 1972 (© Inventaire du Patrimoine Culturel de Bretagne)

Ancienne habitation : située à 0,8 km au nord du bourg

Localisation : Cadastre 1962 - Section F1 - Parcelle 36

Observations de l'enquêteur sur l'intérêt de l'édifice : ancienne habitation à façade en pierres de taille

Description : Bâtiment principal :         

                     - utilisée actuellement en étable, orientée au sud 

                     - 1 porte et 4 fenêtres (dont 2 dans les combles) sur la façade principale, 2 portes

                     (dont 1 dans les combles) sur la façade postérieure

                     - 1 cheminée affleurée avec consoles et linteau de bois

                     - 1 escalier ancien extérieur en pierre à l'arrière du bâtiment

                     Communs et bâtiments annexes :

                     - 1 grande maison de pierre de taille à un étage (datée de 1882)

                     - étables anciennes visiblement mais très réaménagées : 1 niche ancienne,

                     appareils anciens à certains endroits des murs

                    

Matériaux : Bâtiment principal :

                   Murs : gros appareil régulier de granit (pierre de taille)

                   Ouvertures : gros appareil régulier de granit (pierre de taille)                    

                   Toiture : ardoise (anciennement chaume)

                   Communs et bâtiments annexes :                       

                   Murs : petit appareil régulier de grès 

                   Ouvertures : moyen appareil de granit                 

                   Toiture : ardoise                           

                                   

Décor :        - corniche de pierre

 

Observations particulières : - Pierres taillées en sifflet aux rampants des pignons

                                             - Porte de la façade transformée en fenêtre

 

Retour Villages d'Ergué-Gabéric

 


La Salleverte

La Salleverte (Ar Sal-C'hlas) 

 

1. Signification

Sal est un ancien mot d’origine francique qui signifie habitation, demeure. Le mot a été emprunté dès le haut Moyen-Age et désignait en breton une demeure qui possédait une salle de réception. Sal est un lieu noble.

Le nom ancien Sal Glas correspond à l’époque du moyen-breton,  les mutations n’étaient pas écrites. Sal étant féminin on prononce sal c’hlas. La francisation est arrivée très vite dès le 17e siècle : Sal c'hlas a été qualifiée de verte, pourtant glas qui est un mot riche de nuances, embrasse tous les coloris du vert au bleu. En breton l’herbe est glas, le ciel et la mer aussi.

A noter que sur le plus vieux plan de Rennes (1543) est représentée une Maison de la Salle verte.
La francisation ne s’est faite que progressivement puisque le cadastre gardait un nom hybride mi-français mi-breton : salverte jusqu’en 1962.

Il conviendrait aujourd’hui de faire cohabiter les termes dans les deux langues : La Salleverte et Ar Sal-c’hlas

 
 
2. Formes anciennes
 

Salles Glaz

1536

R.N.B.

 

Salglas

1544

A.D.F.

A 38

Salle verte

1652

Registres St Mathieu. Quimper.

Salle Verte anciennement Salle Glas

1710

A.D.F.

1 G 8

Salglas

1720

A.C.E-G.

 

Salverte

1834

1962

A.C.E-G.

Ancien cadastre Cadastre

Salle Verte

1946

I.N.S.E.E.

Nomenclature

La Salle Verte

2000

I.G.N.

Carte 0519 ET

 

3. Recensement de 1790

Germain Dornic
M
Actif, métayer
55
Anne Daouédal
F
Femme
55
Grégoire Dornic
M
Fils
24
Marie Françoise Le Roy
F
Femme
24
Catherine Le Meur
F
Domestique
30
Louis Quilliou
M
Domestique
18
René Le Pétillon
M
Actif, cultivateur
31
Marie Françoise Guitot
F
Femme
30
Marie Jeanne Le Pétillon
F
Fille
30 mois
René Le Pétillon
M
Fils
2 mois
Jeanne Gestin
F
Domestique
31
Yves Craff
M
Domestique
22

 

 

4. Cadastre de 1834

5. Pré-inventaire de 1972 (© Inventaire du Patrimoine Culturel de Bretagne)

Ancien manoir situé à 1,8 km à l’ouest du bourg

Localisation : Cadastre : 1962 – Section : F2 – Parcelle : 225

Observations éventuelles de l’enquêteur : beau bâtiment, à éléments intéressants (cheminées, charpente, ouvertures) mais utilisé comme étable ou remise ; bon état de conservation

Description :

  • - Sur la façade principale orientée au sud : 2 portes à linteau mouluré en accolade, 6 fenêtres à linteau et piédroits chanfreinés dont 1 où l’on voit encore la trace d’un meneau
  • - Sur la façade postérieure : 2 portes modernes et 1 espèce d’oculus
  • - Pignon à l’est avec petites niches
  • - Charpente ancienne
  • - A l’intérieur 2 cheminées de pierre
  • - Quelques murs d’anciens bâtiments sont encore debout dont 1 avec porte à linteau et piédroits chanfreinés et 1 autre sur l’ancienne chaumière avec 1 porte à linteau mouluré en accolade
  • - Plan rectangulaire, maison simple en profondeur

 

Inscriptions relevées sur l’œuvre : date sur le linteau d’une fenêtre à l’étage : 1606

 

Matériaux :

          Murs : gros appareil régulier de granit (pierre de taille)

          Ouvertures : gros appareil régulier de granit (pierre de taille)

          Toiture : ardoise (anciennement en chaume)

 

Retour Villages d'Ergué-Gabéric

 


Savardiry

Savardiry (Savardiri) 

 

1. Signification

Savardiri viendrait selon Albert Deshayes de savart, mot champenois désignant des terres crayeuses pauvres. Cette explication semble peu convaincante, ni d’ailleurs celle par savaterie : lieu où l’on vend de vieux souliers. Pourquoi pas un composé sav (monticule) et diri (chênes)?

 
 
2. Formes anciennes
 

Savardery

1540

A.D.L-A.

B 2011

Suarderye

1540

A.D.F.

A 85

Chevardiry

1604

A.D.F.

A 38

Savarderi

1618

A.D.F.

A 85

Chevardiry

1685

A.C.E-G.

B.M.S.

Servadiry

1834

A.C.E-G.

Ancien cadastre

Savardiry

1962

A.C.E-G.

Cadastre

Savardiry

2002

IGN

Carte 0618 O

 

3. Recensement de 1790

Néant

 

4. Cadastre de 1834

5. Pré-inventaire de 1972 (© Inventaire du Patrimoine Culturel de Bretagne)

Néant

 

Retour Villages d'Ergué-Gabéric

 


Stangala

Stangala 

 

1. Signification

Le Stangala tire son nom de Sant-Alar, troisième évêque de Quimper et saint-patron de la paroisse d’Ergué-Armel sous le nom Sant-Alor. Il est en Bretagne le saint-patron des chevaux et il est fêté le 26 octobre. Alar est devenu Ala a cause de l’accentuation forte sur l’avant-dernière syllable.

Stang dans le sens commun en Basse-Cornouaille doit se traduire par vallée.

Stang-Alar est aussi le nom d’une vallée de Brest où se trouve le conservatoire botanique. Pour éviter toute confusion il est préférable à notre sens de garder la graphie Stangala.

 
2. Formes anciennes
 

Stangala

1946

I.N.S.E.E.

Nomenclature

Stangala

1962

A.C.E-G.

Cadastre

Stangala

2002

IGN

Carte 0618 O

 

3. Recensement de 1790

Néant

 

4. Cadastre de 1834

Néant

5. Pré-inventaire de 1972 (© Inventaire du Patrimoine Culturel de Bretagne)

Néant

 

Retour Villages d'Ergué-Gabéric