Beg ar Menez

Beg ar Menez

 

1. Signification
 
Beg ar Menez signifie le bout de la montagne.
Bec est un emprunt au vieux français qui signifie bout, extrémité de, il a remplacé Penn qui a le même sens en toponymie. Menez se traduit habituellement par montagne. Il s’agit ici d’une simple colline qui culmine à 131 mètres.
On trouve donc à Ergué deux toponymes synonymes à moins d’un km de distance Penn ar Menez et Beg ar Menez.
Dans un ouvrage récent Pierre Hollocou et Jean-Yves Plourin suggère que Menez peut prendre le sens de landes dans certains cas. Cela ne semble pas être le cas ici.
 
 
2. Formes anciennes
 
Bec ar Menez   
1678   
Registre paroissial
Ergué-Gabéric
Bec ar Menez
1790
Archives Départementales du Finistère. Quimper   
Recensement
Bec ar Menez
1834
Archives communales d’Ergué-Gabéric
Ancien cadastre
 
2006
 Service Technique. Ville d’Ergué-Gabéric.
Cadastre
 
2006
Carte Institut Géographique national
 

 

3. Recensement de 1790

Yves Coatmen
M
Potier, Actif
42
Barbe Le Page
F
Femme
36
Yves Coatmen
M
Fils
12
Laurent Coatmen
M
Fils
10
Michel Coatmen
M
Fils
5
Jean François Coatmen
M
Fils
3
Alain Guy Coatmen
M
Fils
6 mois
Marie Coatmen
F
Nièce
20
Marie Caugant
F
"fille de sa femme du 1er lit"
17

 

4. Cadastre de 1834

 

5. Pré-inventaire de 1972 (© Inventaire du Patrimoine Culturel de Bretagne)

Néant

 

 

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Village d'Ergué > Garsalec

Gars Haleg (Garzh-Haleg)

 

1. Signification

Le nom  Gars Haleg est un des plus simples à comprendre dans la toponymie d’ Ergué-Gabéric. Il est compréhensible pour tous les bretonnants et doit son origine au couvert végétatif du lieu.
Il est composé de Garzh qui signifie haie et de Halegqui désigne les saules.
Il faut noter que le singulier de Haleg est Halegenn.  Il est peu employé, les saules poussant généralement en groupe.
Garz Haleg doit être compris comme étant La haie des saules.
 
Ce lieu-dit situé près de l’ancienne grand route de Quimper à Carhaix est environné de toponymes qui tiennent leur origine du couvert végétal : Kili-Houarn, ar Gili Vihan, ar Gili Vras et Park al lann. Kili désigne un bosquet et lann désigne la lande.
 
Les différentes graphies du nom sont dûes à la prononciation locale. Le H de Haleg étant aspiré et non muet,  il agit sur la finale du mot d’avant en renforçant le /Z/ en /S/, d’ou l’hésitation entre forme proche de la prononciation locale (Garsalec) et forme plus ethymologique (Garz Halec). Le cadastre actuel retient Gars Haleg. 
 
 
2. Formes anciennes
 
Garzalec
1596   
Archives Départementales du Finistère 
B 2011
Gars Halec vian/vras    
1834
Archives communales d'Ergué-Gabéric        
Vieux cadastre     
Garsalec
1946
Nomenclature de l'Insee
 
Gars Halec
1962
Archives communales d'Ergué-Gabéric
Cadastre
Garz Halec
2002
Carte IGN
 

 

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Quélennec

Quélennec

Le Guélennec de Déguignet

 
Jean-Marie Déguignet a vécu dans sa jeunesse à proximité de la chapelle de Saint-Guénolé, surtout au Quélennec. Sa famille emménage au Ty Forn entre les recensements de 1836 et de 1841. Suivront plusieurs déménagements : au Quélennec, près de la maison de « l’homme au chat noir » en 1846, à Lezergué puis Kervreyen entre 1846 et 1851, et de nouveau au Quellenec en 1851. Enfin, au 1er janvier 1854, il quitte Griffonnes où il était employé comme « domestique en second » pour Kermahonec.
 
Il évoque plusieurs de ses voisins au Quelennec : son oncle, Hervé Barré, le tisserand-conteur d’histoire, la tailleuse qui leur apprend catéchisme et choses de la vie, les Poher, le père, l’un des « sauvage » qui était aussi conseiller municipal, et ses deux fils, le maire d’Ergué-Gabéric, Pierre Nédelec, « Téo Philip », membre d’une des familles Philippe demeurant alors au Quelenec, un Péron, fort comme Hercule, le propriétaire de Griffonnes, probablement Michel (le) Berre ainsi que son oncle Quéré, le gendarme.
Il ne parle pas dans ses Mémoires de Saint-Guénolé, cependant qu’il parle du lutin voisin de Poul ar Guemener. Pour cette période il ne fait allusion qu’à Kerdévot, pour son pardon et Saint Guinal, où il effectue sa première communion. Enfin, il se fait embaucher à Kermahonec en se rendant de Griffones à la cathédrale de Quimper, un dimanche pour la messe. Cependant des documents publiés récemment dans le Bulletin de la Société Archéologique du Finistère témoignent qu’il a fréquenté l’édifice, il rapporte qu’il y avait une statue de sainte Appoline (aujourd’hui à Saint-Guinal) et une autre de saint Isidore.
Il est rien de moins sûr que dans son projet de vivre en « ermite » dans le Stangala voisin il ait songé à bâtir un oratoire. 
 
 

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