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La chanson du Stangala 

 

Il semble que le Keleier ne soit pas resté insensible au Printemps des Poètes : c’est en effet avec plaisir que nous sortons de nos archives cette chanson collectée dans les années 1980 par Corentin Ollivier.

Il en a remis la transcription à Arkae en précisant que cette chanson daterait des années 30, que les paroles sont attribuées à Edmond Stéphan, la musique à  Henri Coutantet que le tempo est une valse enlevée.

I
 
Tout chante dans la nature
Les oiseaux dans la ramure
Lancent au loin leurs folles chansons.
Dans les grands bois l’écho leur répond
Et dans ce beau jour de fête
Margot, joyeuse s’apprête
Le cœur ému malgré tout
A son premier rendez-vous.
 
 
1er refrain
 
Et dans sa robe blanche
Margot s’en est allée
Par un radieux dimanche
Au Stangala retrouver l’être aimé.
La nature complice berce leur cher amour ;
Au fond du gouffre un ruisseau se glisse, chante, chante toujours.
 
II.
 
Le bonheur sitôt qu’il passe,
S’enfuit à travers l’espace
Il ne s’attarde pas en chemin
Parfois il fuit brisant le destin.
La pauvre Margot sans trève
Soupire après son beau rêve
L’infâme , hélas, brisant son amour
s’en est allé pour toujours.
 
 
2ème refrain
 
Et dans sa robe sombre
Folle de désespoir
Margot s’en va dans l’ombre
Au seul endroit qui vit son seul espoir
Le cours d’eau qui l’invite
L’entraîne sans retour
Et depuis lors le ruisseau qui s’agite
Pleure, pleure toujours.
 
Corentin Ollivier est l’auteur de plusieurs publications disponibles à la bibliothèque municipale de Quimper :

Sur la cathédrale de Quimper : 

  • La Cathédrale de Quimper
  • Les Bretons et les Croisades : cathédrale de Quimper
  • Le vitrail de Saint-Yves à la Cathédrale de Quimper.

Sur Quimper :

  • L’école des garçons de la rue du chapeau rouge
  • Du Pont Médard à la Rampe de Kergariou.

Sur Kerfeunteun :

  • Vieux manoirs en Kerfeunteun

 

 
 
 

Trésors d'archives > Géographie > Les chauves-souris de Kerdévot

Les chauves-souris de Kerdévot

 
Quelques articles et reportages, associés à la mise en place de la journée nationale de la chauve-souris (fin août), commencent à faire accepter le petit chiroptère (du grec kheir, chiro : main et ptère : aile) dans nos villes et nos campagnes.

Ceci est la résultante d’un travail mené en amont par différents acteurs de la protection de la faune et de l’environnement : Groupe mammalogique breton (GMB), SEPNB Bretagne Vivante.
Professionnels et bénévoles se répartissent les missions d’étude des colonies repérées sur place et participent à un protocole de suivi du Muséum d’histoire naturelle. Ce protocole a déjà permis de mieux connaître le comportement des chauves-souris et d’agir ainsi au mieux pour leur protection.
En effet, bien que leur mauvaise image nuise encore à leur considération, elles représentent des animaux fort utiles dans l’écosystème : croqueuses d’insectes nocturnes, elles évitent la trop grande prolifération de ceux-ci.

Le grand rhinolophe

Corps : 7 cm

Envergure : 35 à 40 cm

Poids : 20 à 30 g.

Longévité : 30 ans.

C’est au cours d’une mission de comptage que nous avons pu nous joindre le lundi 05 février à Martine Rospars du GMB et à Pascal Bernard de la SEPNB et rendre ainsi visite à ces drôles de souris, pénétrer dans leurs hivernages elliantais et gabéricois, puisque deux colonies voisinent, l’une dans les combles de l’église Saint-Gilles et l’autre dans la mine d’Antimoine de Kerdévot. Elles trouvent dans ces deux sites de bonnes conditions de séjour hivernal : une température stable et douce si possible (entre 10 et 12°) et un grand calme.

Dans les combles de Saint-Gilles, 177 individus ont été dénombrés, à Kerdévot 35.
Dans l’un et l’autre site, une seule espèce a été repérée : le grand rhinolophe.
Or le grand rhinolophe se réfugie en principe en colonie dans les milieux souterrains l’hiver : l’hygrométrie ambiante permet notamment à la membrane des ailes de conserver sa souplesse pendant la durée de l’hibernation ;  et semble affectionner combles et greniers plutôt au moment de donner naissance à son unique rejeton de l’année (mise bas entre mi-juin et mi-juillet). Il  peut donc paraître étonnant de recenser en cette saison davantage d’individus dans les combles de Saint-Gilles que dans la mine de Kerdévot. Mais à ce stade des connaissances sur le comportement des chauves-souris, il est difficile d’avancer une explication.
Aussi Martine Rospars effectue un relevé précis de différents paramètres à considérer et à confronter les uns aux autres pour comprendre les mouvements de population: température, hygrométrie, niveau de l’eau dans les galeries (dû à l’infiltration des eaux de pluie, il y atteignait largement le genou), changements survenus dans le milieu…

Mais qu’en est-il des autres espèces qui d’après les observations de Martine ROPSARS fréquentent habituellement la mine désaffectée de Kerdévot : le murin de Daubenton, le murin à moustaches, le murin de Beschtein ? Ces espèces sont moins grégaires que la précédente. Anfractuosités dans les arbres, les vieux bâtiments leur procurent alors un abri suffisant pour hibernation en solitaire .

L’important déficit de population relevé chez les chauves-souris sur l’ensemble du secteur Ergué-Gabéric-Elliant durant cet hiver par Martine Rospars signifie peut-être que les chauves-souris ont découvert un nouveau gîte pour s’abriter à la morte saison. Encore une mission pour les bénévoles qui devront le découvrir!
 
Gaëlle Martin - Keleier Arkae n°10 février- 2001

 


Trésors d'archives > Pat. religieux > Saint-Guénolé, interview de Pierre Le Bihan

Saint-Guénolé : une restauration qui ne restera pas sans suite

Interview de Pierre Le Bihan

 

Nous ne pouvions clore cette année « Saint-Guénolé » sans précisément laisser le dernier mot à la chapelle du Quellennec.

Nous sommes allés à la rencontre de Pierre Le Bihan de Ty-Glas. Nous avons voulu évoquer avec lui sa participation à la restauration de Saint-Guénolé dans les années 1970-74 et recueillir son sentiment, aujourd’hui face à l’édifice prêt à aborder le troisième millénaire dans toute son élégance retrouvée !

 

L'édification de la chapelle

Pierre Le Bihan explique tout d’abord comment il s’est opposé avec d’autres habitants du Quellennec au projet de l’abbé Breton d’utiliser les pierres de Saint-Guénolé pour l’édification de la chapelle de Ker-Anna. En effet, pour lui il s’agissait d’une part, de respecter un vœu, un choix des anciens ; d’autre part, Saint-Guénolé constituait là sur cette petite hauteur du Quellennec un centre de vie tout autant religieux que populaire, flanquée alors de deux cafés-commerces.

Le Conseil municipal, sous le mandat de Jean-Marie Puech, avalisa le projet de restauration. Pierre Le Bihan, à la demande du recteur Morvan, accepta alors de se faire sculpteur pour réaliser le décor de l’autel. Il nous donne l’origine du motif : un cœur d’où sortent des flammes, entouré d’ondulations. Il s’en trouve un semblable sur une tombe du cimetière de Saint-Guénolé Penmarc’h. Le cœur symbolise l’amour, les flammes, la foi et l’eau, le baptême. Pierre le Bihan raconte qu’il se consacrait à cet ouvrage après son travail de cultivateur et qu’il a eu à souffrir quelque peu l’impatience du recteur ! Il avoue avoir été assez heureusement surpris du résultat mais ne pas avoir persisté dans l’art du ciseau par la suite.

 

Comité de Saint-Guénolé

 Cependant, à l’issue de cette première restauration, la vie n’avait pas repris à Saint-Guénolé. Les pardons étaient tombés en désuétude. Autrefois avaient lieu un petit (1er dimanche de mars) et un grand pardon (3e dimanche de Juillet). L’office, jusque dans les années trente, se terminait par le baiser aux reliques de Saint-Guénolé, alors conservées dans le maître-autel. La procession reprenait les bannières entreposées à l’église paroissiale et faisait le tour du Quellennec. Il a fallu attendre 1991 et la formation du Comité de Saint-Guénolé pour voir revivre le grand pardon et sa kermesse telle que nous la connaissons aujourd’hui.

Le légendaire plane toujours autour de la chapelle. Légende des origines, bien sûr, et M. Le Bihan est un familier de la légende de saint Guénolé. L’influence de cette légende se fait sentir jusque dans le récit de cet orage de 1911, fatal au clocher de la chapelle. Pierre Le Bihan a toujours entendu dire que c’était le saint lui-même qui avait commandé cet orage et il a gardé en mémoire un récit qui laisse à penser que l’événement fut spectaculaire : des hêtres s’élevaient à l’époque devant Saint-Guénolé qui ont pu attirer la foudre; un éclair a d’abord abattu le clocher, puis sous la forme d’une boule de feu aurait roulé dans l’habitation voisine, passé entre les pattes d’une jument et  fini sa course en ôtant la vie à une poule qui couvait. 

Quant au trésor de Saint-Guénolé, quelques « oeuvriers » employés à sa restauration ont bien sondé les pierres mal scellées ici ou là et même le sous-sol mais en vain…

 

La réédification du clocher

Pierre Le Bihan ressent aujourd’hui une grande fierté devant cette chapelle : fierté d’avoir réussi à sauver une première fois l’édifice, fierté d’y avoir mis un peu de lui-même au travers de la pièce majeure que constitue pour un édifice religieux son autel, fierté de voir la nouvelle génération prendre le relais au point de faire aboutir un vœu cher aux habitants du Quellennec depuis longtemps : la réédification du clocher de leur chapelle.

Cette restauration ne marque pas un point ultime à la mobilisation autour de Saint-Guénolé : le comité a annoncé son engagement pour la remise en état du calvaire et pour le maintien du pardon. La municipalité d’Ergué-Gabéric a inscrit Saint-Guénolé au concours « Les Rubans du patrimoine » qui récompense au niveau national une initiative en matière de restauration. L’Office de Tourisme souhaite l’inclure dans ses circuits intercommunautaires… Nul doute que la chapelle fera  encore  parler d’elle au-delà de l’an 2000.

 

Keleier arkae n° 8 décembre2000
 
 

Trésors d'archives > Politique > Elections présidentielles à Ergué-Gabéric

Résultats des élections présidentielles à Ergué-Gabéric

22 avril 2012

Inscrits 6173, votants 5467 (88,56%), exprimés 5368,

François Hollande (PS)  38,69 Nicolas Sarkozy (UMP) 20,12 Jean-Luc Mélanchon (FG) 11,07 François Bayrou (Modem) 11,85 Marine Le Pen (FN) 11,46 Eva Joly (Les Verts) 2,72% Nicolas Dupont-Aignan (Rpf) 1,83% Nathalie Arthaud (LO) 0,63% Philippe Poutou (NPA) 1,38% Jacques Cheminade.  

 

22 avril 2007

Inscrits 6012, votants 5466 (90,92%) exprimés 5407.

S. Royal (PS) 33,72% F. Bayrou (Modem) 23,43 % N. Sarkozy (UMP) 22,21% J.M. Le Penn (FN) 6,12% Besancenot (LCR) 5,34% Voynet (Les Verts) 2,52% Bové (Conf. Paysanne) 1,78% Buffet (PCF) 1,52% De Villiers (RPF) 1,26% Laguillier (LO) 0,96% Nihous (CPNT) 0,91% Schivardi (PT) 0,24 %

Tableau élections présidentielles Ergué-Gabéric
 
6 mai 2012

François Hollande 64,13%

Nicolas Sarkozy 35,87%

6 mai 2007

Ségolène Royal 60,79%

Nicolas Sarkozy 35,87%

 

 

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