Dictionnaire : Kergourlay (Guillaume)

Kergourlay (Guillaume)

 

Guillaume KergourlayEcrivain, comédien  et auteur dramatique elliantais né en 1926 décédé en 2014.
 
Guillaume Kergourlay est né à Kernéel en Elliant le 23 décembre 1926. Il demeure jusqu'en 1950 dans la ferme familiale. Militant à la Jeunesse Agricole Catholique (J.A.C.), il devient président départemental du mouvement à la fin des années 40. Il fait alors connaissance avec le théâtre amateur, et il se passionne pour le métier des planches : il décide d'en faire son métier. Il rejoint Paris en 1950. Pour assurer sa formation il exercera divers métiers dans l'industrie chimique ou automobile, il sera bibliothécaire, décorateur, étalagiste tout en participant à l'aventure de plusieurs troupes de Théâtre à Paris et dans le Limousin.
En 1958 il rejoint Jacques Fornier à Beaune pour fonder le théâtre de Bourgogne qui deviendra ensuite Centre dramatique national à Dijon. On y créera sa première pièce : "Les deux ogres ou le coup de soleil".
Parallèlement à son métier de comédien et d'écrivain il dirige plusieurs centres dramatiques et plusieurs théâtres nationaux : Maison de la culture de Grenoble, de Rennes et de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Auteur d'une douzaine de pièces, (certaines ont été adaptées en breton par le théâtre Penn-ar-Bed de Brest), il a vécu de 1994 à 2014 à Bessy-sur-Cure en Bourgogne avec sa femme, le peintre Nina Vidrovitch. C'est là qu'il écrit ses mémoires publiées en 2001 sous le titre " Le pays des vivants et des morts" aux éditions An Here.
Guillaume Kergourlay s'est éteint le 8 novembre 2014
 
 
Il a publié ses mémoires Le Pays des Vivants et des Morts qui relate la vie à la campagne à Elliant avec de nombreuses références à Ergué-Gabéric.
Il a publié une Rhapsodie Macabre qui a été mise en musique par Michel Boédec et créée à Kerdévot lors des festivités du cinquième centenaire.

Guillaume Kergourlay > Le pays des vivants et des morts

 

 

 

 

 

 

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Dictionnaire : Coat chapel

Coat chapel (Koad Chapel)

 
Lieu dit à proximité de l'ancienne ferme de Saint-Joachim.
Koad Chapel signifie le bois de la chapelle. Il s'agit de la Chapelle de Saint-Joachim construite par Guy Autret à proximité de son château de Lezergué vers 1640.
 
 
 

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Dictionnaire : Stangala

Stangala

 

Stangala désigne la vallée de l'Odet de la pointe de Griffonès à Treodet. En amont la vallée s'appelle Stang Odet.
 
Stang Alar désigne la vallée de Saint Eloi, en breton Saint Alor, troisième évêque de Cornouaille et saint patron de la paroisse d'Ergué-Armel.
 
Stangala est mentionné pour la première fois en 1894 par le poète Adolphe Paban.
Jean-Marie Déguignet en parle également mais préfère employer Stang Odet.
" Le lieu très encaissé avec de nombreuses roches en saillie est le terrain de plusieurs légendes ", relatées par Jean-François Douguet dans son ouvrage Le Stangala.

Cahier d'Arkae n°1 Le Stangala - Jean-François Douguet

 

Stangala dans la littérature

Paban (Adolphe), Le Stangala, in  Au bord de la mer bretonne : alouettes et goélands - Rennes, H. Caillère - 1894.

Paban (Adolphe) Les seurs de Neaera, in

Picquenard (C.A.), La gorge du Stangala, in Almanak de l'Union Régionaliste bretonne, 1904, P.51

La gorge du Stangala

Ici tout est géant ; ici tout est immense :
Á cent mètres en l’air s’élançant des rochers
Au pied desquels mugit la sauvage cadence
Que rythme nuit et jour l’Ode aux flots légers.

Le vent dans les grands pins chante aussi sa romance
Qui meurt en longs appels tristes, désespérés ;
Sous l’effort du Zéphyr chaque chêne balance
Son feuillage où l’automne a mis des tons dorés.

Et le torrent poursuit sa course séculaire
Et dans les pâles nuits la lune qui l’éclaire
Jette comme un regain de tristesse en ce lieu ;

Comme on se sent petit dans cette solitude
Mais qu’on admire aussi, rempli de gratitude,
L’imposante grandeur des ouvrages de Dieu !



 

Guilcher (André), Le Stangala dans la revue Arvor 1942

 

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Dictionnaire : Dumoulin (Alain)

Dumoulin (Alain) 1748-1811

 

Né à Lanvéoc le 26 janvier 1748 dans la paroisse de Crozon, Alain Dumoulin est nommé professeur au grand séminaire de Plounevezel avant d'être nommé recteur d'Ergué-Gabéric en 1788.
Quand éclate la Révolution, il refuse de prêter serment à la constitution. Il émigre à Liège puis à Prague ou il devient précepteur de la grande duchesse de Bohême. Il obtient plusieurs prix littéraires pour des écrits en latin.
En 1800 il publie à Prague une grammaire du breton écrite en latin. Après le concordat Alain Dumoulin revient à Ergué-Gabéric, puis il est nommé recteur de Crozon, curé de la cathédrale de Quimper  et enfin vicaire général.
Il meurt en 1811 après avoir publié Hent ar barados (le Chemin du paradis)en 1805.
 
 
 

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Dictionnaire : Ac'h (François)

Ac'h (François)

François Ac'h, membre du bureau d'Arkae, est un des principaux contributeurs au "Keleier" de l'association. Président de l'association Arkae de 2005 à 2009, il a publié en 2010 un ouvrage sur l'histoire de l'école publique de Lestonan en collaboration avec Roger Rault : "Les écoles publiques de Lestonan (1880-1930)".

 

Dictionnaire : Ac'h (François)