1. Le Stangala
- 1884 : Le Stangala d'Adolphe Paban
- 1880 : Les roses de Neaera d'Adolphe Paban
- 1868 : Au Stangala ( Anonyme), in L'éclaireur du Finistère du 16 décembre 1868)
- Poèmes des CM2 de l'école St Joseph de Lestonan (2001)
- 1884 : Le Stangala d'Adolphe Paban
- 1880 : Les roses de Neaera d'Adolphe Paban
- 1868 : Au Stangala ( Anonyme), in L'éclaireur du Finistère du 16 décembre 1868)
- Poèmes des CM2 de l'école St Joseph de Lestonan (2001)
Poème anonyme publié dans l'Éclaireur du Finistère du 16 décembre 1868
Montagnes que j’aimais, colline regrettée
Où le chevreuil bondit à travers la rosée,
Ne vous reverrai-je donc plus?
Je suis bien loin de vous, mais dans un rêve encore
J'ai cru plus d'une fois voir se lever l'aurore
Sur les grands rochers aux flancs nus.
Au fond, dans le ravin, lavant son lit de pierre,
L'Odet au flot grondant, à la course fière.
Vient baigner les pieds des coteaux,
Tandis que sur ses bords de riants pâturages
Offrent aux yeux ravis leurs beautés moins sauvages
Et leur verdure et leurs troupeaux ;
Que de fois, descendant les pentes escarpées,
Je glissais à travers les fougères fanées,
Et, quand un de mes compagnons
Trébuchant lourdement tombait sur les bruyères,
Notre rire ébranlant les échos solitaires
Courait à travers les vallons.
C'était au Stang-Ala, tout brodé de fougères,
Où l'eau panni les rocs se glisse alertement,
Un champ d'avoine blonde au bord d'un bois dormant,
Et, dans ce champ doré, trois filles, trois bergères.
Elles fauchaient, riant aux brises passagères ;
Leurs seins s'arrondissaient à chaque mouvement,
Et leur faucille allait, en un bruissement
Amoncelant le grain et les pailles légères.
Au profond de ce val, sous le ciel bleu d'été,
J'avais surpris l'Eglogue et l'antique Beauté,
Les soeurs de Neaera qu'un regard effarouche.
Tout un monde enchanté venait de se rouvrir ...
C'est pourquoi j'ai tenté de cueillir sur leur bouche
Les vers virgiliens que j'y voyais fleurir.
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Le site du Stangala a souvent été remarqué par les écrivains et les poètes.
Paysage frais et charmant
Les chemins creux, les bois et la lande bretonne, Et les grands silences d'Automne Qui vous parlent si doucement ! Là-bas, sous des lueurs moins proches, Au pied d'un pan abrupt, d'herbe et d'ajoncs couvert, Comme l'eau coule d'un beau vert Frétillante, à travers les roches ! Avec son feuillage mourant, L'arbre évoque le deuil du fond de la pensée ;
Descendons la pente boisée
Jusqu'à la rive du courant. |
Du moulin que la menthe embaume J'entends le tic-tac sourd, à côté du vieux pont, Un frêle oiseau qui lui répond S'est posé sur le toit de chaume Ah ! qu'il fait bon vivre là Quelque intime roman que seul le rêve étoile, Un dernier amour qui se voile Dans les gorges du Stang-Ala. |
Le site du Stangala a souvent été remarqué par les écrivains et les poètes.
Paysage frais et charmant
Les chemins creux, les bois et la lande bretonne, Et les grands silences d'Automne Qui vous parlent si doucement ! Là-bas, sous des lueurs moins proches, Au pied d'un pan abrupt, d'herbe et d'ajoncs couvert, Comme l'eau coule d'un beau vert Frétillante, à travers les roches ! Avec son feuillage mourant, L'arbre évoque le deuil du fond de la pensée ;
Descendons la pente boisée
Jusqu'à la rive du courant. |
Du moulin que la menthe embaume J'entends le tic-tac sourd, à côté du vieux pont, Un frêle oiseau qui lui répond S'est posé sur le toit de chaume Ah ! qu'il fait bon vivre là Quelque intime roman que seul le rêve étoile, Un dernier amour qui se voile Dans les gorges du Stang-Ala. |